Rue Saint-Jacques (Paris)
5e arrt Rue Saint-Jacques
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Sorbonne Val-de-Grâce |
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Début | 79, rue Galande et rue Saint-Séverin | ||
Fin | 84, boulevard de Port-Royal | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 550 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1806 | ||
Ancien nom | Via Superior Grant-Rue Grant-Rue-Oultre-Petit-Pont Grand'rue du Petit-Pont Grand'rue Saint-Jacques-des-Prêcheurs Grand'rue Saint-Étienne-des-Grès Grand'rue Saint-Benoît-le-Beslournet Grand'rue près du chevet de l'église Saint-Severin Grand'rue outre Petit-Pont Grand'rue vers Saint-Mathelin Grand'rue Saint-Benoît Grand'rue Saint-Jacques |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Saint-Jacques est située sur la rive gauche de la Seine, dans le 5e arrondissement.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Ancien axe majeur de la ville gallo-romaine (cardo maximus), elle constitue toujours l'une des principales voies de transit à travers le quartier Latin, parallèlement au boulevard Saint-Michel (mais en sens opposé pour la circulation de véhicules). Son activité est marquée par la présence d'activités étudiantes et, dans sa partie septentrionale, touristique.
Elle commence au 79, rue Galande et se termine au 84, boulevard de Port-Royal. Des nos 1 bis et 2 bis à 161 et 184, elle traverse le quartier de la Sorbonne, et des nos 163 et 186 à 307 et 350, celui du Val-de-Grâce.
La rue Saint-Jacques est desservie à proximité par la ligne de RER B, aux gares de Saint-Michel - Notre-Dame, du Luxembourg et de Port-Royal et par la ligne de métro 10, à la station Cluny - La Sorbonne.
La rue Saint-Jacques rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) en montant cette rue depuis la Seine :
- rue Saint-Séverin (d)
- rue Galande (d)
- rue de la Parcheminerie (d)
- boulevard Saint-Germain
- rue Dante (g)
- rue Du Sommerard (g)
- rue des Écoles (g)
- place Marcelin-Berthelot (g)
- rue du Cimetière-Saint-Benoist (g)
- rue Cujas (g)
- rue Soufflot (d) et (g)
- rue Malebranche (d)
- rue des Fossés-Saint-Jacques (g)
- rue Royer-Collard (d)
- rue Pierre-et-Marie-Curie (g)
- rue de l'Abbé-de-L'Épée (d) et (g)
- rue des Feuillantines (g)
- place Alphonse-Laveran
- rue du Val-de-Grâce (d)
- rue Fustel-de-Coulanges (d)
- boulevard de Port-Royal (d) et (g)
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Son nom est dû à une ancienne chapelle Saint-Jacques, donnée au XIIIe siècle aux Dominicains, surnommés depuis Jacobins.
Historique
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Au Néolithique, s’appuyant sur le monceau Saint-Séverin, on pouvait se rendre de la place Maubert (actuelle) à l’île de la Cité, en période de basses-eaux, par un gué[1].
Ancienne piste gauloise, elle devient le principal axe nord-sud gallo-romain sous le nom de Via Superior. Large de neuf mètres et solidement pavée, c'est la route de Genabum (Orléans) depuis la rue des Feuillantines jusqu'au boulevard de Port-Royal[2]. Son tracé correspond à la partie Sud du cardo de l'ancienne Lutèce, la ville romaine dont le centre se situait dans l'actuel Quartier latin (Luxembourg, Panthéon). Elle se trouve dans le prolongement de la rue du Petit-Pont et se poursuit vers le sud par la rue du Faubourg-Saint-Jacques.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Au Moyen Âge, c'était la principale artère qui reliait Paris à Étampes et Orléans. Elle était empruntée par les nombreux pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle, depuis l'église Saint-Jacques-la-Boucherie, dont l'actuelle tour Saint-Jacques est le dernier vestige, par les rues Saint-Jacques, du Faubourg-Saint-Jacques et de la Tombe-Issoire.
La rue a changé de très nombreuses fois de dénomination. Au XIIe siècle, elle s'appelait : « Grant-Rue-Oultre-Petit-Pont », « Grand'rue du Petit-Pont » ; vers 1280-1300, elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « Grant-Rue ». Au XIIIe siècle, elle prit selon les tronçons les noms suivants : « Grand'rue Saint-Jacques-des-Prêcheurs », « Grand'rue Saint-Étienne-des-Grès », « Grand'rue Saint-Benoît-le-Beslournet », « Grand'rue près du chevet de l'église Saint-Severin », « Grand'rue outre Petit-Pont », « Grand'rue vers Saint-Mathelin », « Grand'rue Saint-Benoît », enfin « Grand'rue Saint-Jacques[3] », en raison de la chapelle Saint-Jacques, où s'établirent en 1218, dans un établissement qui devint le couvent des Jacobins et subsista jusqu'en 1790, les religieux dominicains, frères Prêcheurs, dits depuis Jacobins. Cette voie, jusqu'à la rue de la Bourbe, porte enfin le nom de « rue Saint-Jacques » depuis 1806.
La rue Saint-Jacques formait l'une des limites du fief du clos de Garlande.
La porte Saint-Jacques de l'enceinte de Philippe Auguste était située entre la rue Soufflot et la rue des Fossés-Saint-Jacques. Appelée aussi « porte Notre-Dame-des-Champs » car on l'empruntait pour se rendre au faubourg et au monastère portant ce nom, elle a vu passer le les troupes de Charles VII entrant dans Paris libéré des Anglais. La porte fut abattue en 1684[3].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Le , la rue Saint-Jacques est le théâtre de l'affaire de la rue Saint-Jacques, fait divers sanglant et prélude aux guerres de religion.
Du XVIe au XVIIIe siècle s'y concentrent les premiers imprimeurs en France puis les libraires-imprimeurs comme le Soleil d’Or et les Trois Cigognes. L'usage a été entériné par un arrêt du prescrivant à tous les imprimeurs et libraires de Paris de se cantonner dans le quartier de l'Université, autour de la rue Saint-Jacques, et de ne pas dépasser la rue des Noyers, sous peine de mort[4]. La rue est de la sorte également le lieu où résident des graveurs comme Guillaume Chasteau, Laurent Cars, Charles-Eugène Duponchel, Étienne Jehandier Desrochers, Edme Jeaurat, Jean-Baptiste Scotin, Noël Le Mire, Jean-Jacques Le Veau, Charles-François-Adrien Macret, Clément-Pierre Marillier ou Simon Thomassin.
Elle est citée sous le nom de « rue Saint Jacques » dans un manuscrit de 1636.
Après 1806
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 1806, la rue Saint-Jacques se limitait à la partie comprise à l'intérieur de l'ancienne enceinte de Philippe Auguste. Son extrémité sud était à l'ancienne porte Saint-Jacques démolie en 1684 située sur la rue entre l'actuelle rue Soufflot et la rue des Fossés-Saint-Jacques. Au-delà, l'actuelle rue Saint-Jacques était dénommée rue du Faubourg-Saint-Jacques.
La rue Saint-Jacques fut étendue à cette partie de la rue du Faubourg-Saint-Jacques jusqu'aux rues de la Bourbe et des Capucins, à l'emplacement du boulevard de Port-Royal réalisé de 1857 à 1867 qui a absorbé ces deux anciennes rues.
La rue perdit beaucoup de son importance après le percement du boulevard Saint-Michel, par le préfet Haussmann sous Napoléon III. Ce nouveau boulevard, parallèle à la rue Saint-Jacques, beaucoup plus large, n'est situé que 200 mètres à l'ouest.
La rue Saint-Jacques étroite et irrégulière fut élargie dans sa partie nord par un décret d'alignement de 1855 appliqué en 1907. Les maisons anciennes du côté pair furent abattues dégageant l'église Saint-Séverin. Plusieurs immeubles côté impair ont cependant été préservés.
La construction de la nouvelle Sorbonne en 1893-1897 et de la façade du lycée Louis-le-Grand entre 1895 et 1898 a également élargi la rue dans la montée vers la Montagne Sainte-Geneviève[5]. Entre la rue Soufflot et la rue Gay-Lussac, la rue retrouve son étroitesse médiévale. Le recul de quelques immeubles plus récents accroît l'irrégularité de son tracé.
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Rue Saint-Jacques entre le boulevard Saint-Germain et la rue du Petit-Pont vers 1900.
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La rue au-delà de l'église Saint-Séverin vers 1900.
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Nos 185-187 en 2018, tronçon non élargi.
Le 23 mars 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose dans le lycée Louis-le-Grand situé au no 123 rue Saint-Jacques[6].
Le boulevard Saint-Michel et la rue Saint-Jacques sont à sens unique (pour la partie basse du boulevard) et inverse et constituent ainsi un des axes de circulation automobile de Paris.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 1 ou 2 : au bas de la rue Saint-Jacques, rue du Petit-Pont, Pierre le Petit, libraire-imprimeur du Roy, est installé en 1674 à l'enseigne de La Croix d'Or, où il imprime l'Ancien et le Nouveau Testament, selon le sieur de Royaumont, prieur de Sombreval. Puis le libraire-imprimeur Jacques Chardon (1688-1766) reprend l'enseigne de La Croix d'Or en 1724[7]. La veuve de Jean Camusat tenait l'imprimerie-librairie à La Toison d'Or et à La Croix d'Or, dans cette rue[8]. En 1749, La Croix d'Or était à Pierre-Alex Le Prieur[9].
- Nos 5 à 25 : anciennes maisons.
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Nos 15 et 17.
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Nos 23 et 25.
- No 12 : à cette hauteur commence la rue Saint-Séverin, et à l'angle de ces deux rues se trouvait la fontaine Saint-Séverin. Construite par le sculpteur Augustin Guillain en 1625 et reconstruite à l'identique par Jean Beausire en 1685, elle fut détruite :
- face à la fontaine Saint-Séverin se trouvait l'imprimerie-librairie Au Phénix de Prosper Marchand, venu s'installer là en 1701 avec Gabriel II Martin, issu d'une famille de libraires-imprimeurs de la rue Saint-Jacques à l'enseigne du Soleil d'Or[réf. nécessaire] ;
- près de la fontaine Saint-Séverin se trouvait, en 1699, la librairie-imprimerie de François André Pralard (fils) (17e siècle-1708), à l'enseigne de La Fortune[réf. nécessaire] ;
- au-dessus de la fontaine Saint-Séverin se trouvait le libraire-imprimeur Estienne-François Savoye à l'enseigne de L'Espérance en 1739[10] ;
- au-dessus de la Fontaine Saint-Séverin se trouvait en 1693 le libraire-éditeur Pierre Debats à l'Image Saint-François[11] ;
- proche de la fontaine Saint-Séverin se trouvait le libraire P. G. Le Mercier fils à l'enseigne Saint-Hilaire en 1726, et le même en 1738 toujours rue Saint-Jacques, mais à l'enseigne du Livre d'Or[12].
- No 18 : église Saint-Séverin.
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Vue de l'extérieur du cloître.
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Chevet de l'église.
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Gargouilles, côté rue Saint-Jacques.
- No 28 : école élémentaire, au croisement avec la rue de la Parcheminerie.
- No 30 : lycée professionnel Abbé-Grégoire.
- No 33 : à ce niveau se trouvait la chapelle Saint-Yves, construite en 1357 et détruite en 1796.
- No 36 : vers cet actuel numéro se trouvait l'imprimeur ordinaire du roi en 1698, Jacques Langlois, en face du couvent des Mathurins de Paris[14] à l'enseigne de La Reine de Paix[15]. Théâtre de Cluny.
- No 43 : les fouilles archéologiques menées en par Charles Magne mirent au jour, parmi le mobilier trouvé, une lance et un petit scramasaxe (Paris, musée Carnavalet).
- No 46 ou 96 : ancien emplacement de l'église Saint-Benoît-le-Bétourné.
- No 47 : le photographe Dornac y est mort en 1941[16].
- No 54 : débouché de la galerie Gerson de la Sorbonne qui a été construite sur le tracé de la rue des Poirées. C'est dans cette rue que Blaise Pascal rédigea Les Provinciales[17].
- No 55 : maison ayant porté l'enseigne Le Barillet en 1485, La Croix Verte en 1523, et À l'Éléphant en 1540. Elle abrite une cave voûtée en berceau, et un bloc de grès du cardo maximus de Lutèce, pris dans le mur de la cave, le niveau actuel de la rue ayant été rehaussé d'environ 1,5 mètre[18].
- La Sorbonne : la rue longe sa façade est.
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Façade de la Sorbonne.
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Détail de la tour.
- À l'angle de la rue du Cimetière-Saint-Benoist, emplacement probable du Soleil d'Or, une des premières imprimeries dirigée par une femme, Charlotte Guillard[réf. nécessaire].
- No 67 : maison de Jean Mariette
- Nos 73 et 75 : cinq dalles romaines du cardo maximus ont été découvertes lors de fouilles archéologiques en 1920[19].
- No 115 : ancien collège du Plessis (détruit) ; on y trouvait à côté des boutiques et ateliers dont, au no 65, Nicolas Denis Derome (1731-1790), dit Derome le Jeune, qui s'y établit en 1760 comme maître doreur à la suite de son père Jacques-Antoine Derome[20]
- No 121 : le Collège de France.
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No 121 : le Collège de France.
- No 123 : le lycée Louis-le-Grand.
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No 123 : lycée Louis-le-Grand.
- No 129 : domicile de Philibert Aspairt (aujourd'hui emprise du lycée Louis-le-Grand)[21].
- No 133 : une entrée de la faculté de droit.
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No 131-133. Université Panthéon-Sorbonne
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No 133 : faculté de droit.
- No 151 bis : hôtel Lepas-Dubuisson. Immeuble sur rue et hôtel particulier édifiés sur terrain de l'ancienne porte Saint-Jacques.
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Plaque au no 172 rappelant l'emplacement de la porte Saint-Jacques
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No 151 bis : façade sur rue.
- No 159 : à l'emplacement de ce qui est aujourd'hui un pâtissier-chocolatier était établi au début du XIXe siècle le libraire Royol, loueur de livres, chez qui Victor Hugo et son frère Eugène aimaient passer en 1812-1813 de longues heures de lecture[22]. En 1835 demeurait à cette adresse Louis-Joseph Girard (1773-1844), professeur de perspective à l'École des beaux-arts de Paris[23]. Le compositeur espagnol Joaquín Rodrigo y a aussi vécu ; une plaque lui rend hommage. Auguste Comte habita cette maison de 1828 à 1834[17].
- No 163 bis : le Port du Salut, ancienne auberge, puis cabaret, aujourd'hui restaurant[24]. L'inscription « FDT » sur la façade indique la limite de l'ancien fief des tombes qui appartenait jusqu'en 1789 à l'évêque ou aux religieuses de la Visitation.
- No 169 : dans chacun des panneaux supérieurs de la porte cochère est représentée une coquille Saint-Jacques, allusion au chemin de Compostelle qui emprunte cette rue[17].
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Plaque au no 159.
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No 163 bis : Au Port du salut.
- Nos 172 et 174 : le point zéro de la Lutèce gallo-romaine se trouvait probablement à ce niveau, au sommet de la montagne Sainte-Geneviève et à l'angle sud-est du forum[25].
Cet emplacement était également ensuite celui de l'ancienne porte Saint-Jacques démolie en 1684 de l'enceinte de Philippe-Auguste.
Au sud de cet emplacement, la rue Saint-Jacques était dénommée « rue du Faubourg Saint-Jacques » jusqu'en 1806. Depuis cette époque, cette rue débute au croisement du boulevard de Port-Royal.
- Nos 174 : le marchand d'art Paul Durand-Ruel y est né le [26].
- Nos 177 à 187 : la largeur de la rue conserve, approximativement, celle du cardo. Sa largeur actuelle est de 9 m alors que celle du cardo était de 30 pieds, soit 8,80 m[27].
- No 187 : maison locative construite en 1788 par l'architecte Marie-Joseph Peyre pour le couvent de la Visitation. Ancienne imprimerie Salmon & Ardail, puis Porcabeuf.
- No 189 : siège social des éditions photographiques Paul Montel.
- No 189 à 195 : les bâtiments du couvent de la Visitation Saint-Jacques du Faubourg Saint-Jacques s'étendaient à cet emplacement comprenant la rue Pierre-et-Marie-Curie, l'Institut de géographie et l'Institut océanographique[17].
- No 191 : l'Institut de géographie, réalisé par l'architecte Henri-Paul Nénot entre 1914 et 1926 à l'emplacement de la chapelle de l'ancien couvent de la Visitation démoli en 1908[17].
- No 195 : l'Institut océanographique de Paris, fondé par Albert Ier de Monaco. L'édifice, construit par Henri-Paul Nénot en 1910[28], est inscrit depuis 2004 comme monument historique[29].
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Immeuble du 187, construit pour le couvent de la Visitation.
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No 191 : Institut de géographie.
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No 195 : l'Institut océanographique de Paris.
- No 200 : la Charcuterie du Panthéon, construite entre 1914 et 1920, décorée par Renato Panzani et inscrite aux monuments historiques depuis 1984[30].
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No 200 : Charcuterie du Panthéon.
- No 202 : ancienne crémerie, classée aux monuments historiques[31].
- No 212 : siège des Éditions de la Sorbonne.
- No 218 : emplacement de la maison où Jean de Meung écrivit le Roman de la Rose. Selon Alexandre Gady, sa maison était située au « clos des Tournelles », près de la porte Saint-Jacques, à l’intérieur de l’enceinte de Philippe Auguste[17].
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No 218 : emplacement de la maison de Jean de Meung.
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Immeuble au croisement avec la rue Gay-Lussac.
- No 223 : le graveur Antoine François Gelée y a vécu[réf. nécessaire].
- No 240 : emplacement, en 1684[32] et encore en 1718, l'imprimerie-librairie de Jean-Baptiste Coignard à l'enseigne de La Bible d'or, et L'Image Saint Jean en 1703[33], vis-à-vis la rue du Plâtre Saint-Jacques[34]. En 1724 l'enseigne de L'Image Saint Jean est toujours présente et appartient à Claude Robustel[35].
- No 241 : à cette adresse vécut Émile Zola en 1859[36].
- No 242 : des peintures murales d'époque gallo-romaine ont été découvertes dans une petite salle lors d'une fouille de sauvetage en 1974. Une de ces peintures est de la fin du Ier siècle, l'autre est du IIe siècle, de même que les fragments d'un panneau représentant un paysage retrouvés dans un puits voisin[37].
- No 244 : immeuble qui abritait une petite chambre louée par André Salmon, et qui deviendra le siège de la revue Le Festin d’Ésope, fondée avec ses amis, le peintre et graveur Edmond-Marie Poullain, le sculpteur catalan Manolo Hugué et les deux jeunes poètes, Guillaume Apollinaire et Nicolas Deniker[réf. nécessaire].
- No 247 : emplacement de la maison familiale des Cochin de 1781 jusque dans les années 1930. Dans les années 1920, ceux-ci avaient également acquis les nos 249 et 251 de cette rue ainsi que les nos 9 et 11 de la rue des Ursulines vers 1860[réf. nécessaire].
- No 250 : le chimiste Joseph Achille Le Bel vit dans cet immeuble de 1903 à 1930 puis en fait don à la Société chimique de France ; une plaque lui rend hommage.
- No 252 : l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas.
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Plaque au no 250.
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No 252 : l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas.
- No 254 : vestiges d'un four gallo-romain, découverts lors des travaux de réaménagement de l'Institut national des jeunes sourds de Paris. Créé sous le Constituante par la loi du 21 et , l'Institut des sourds de naissance avait pour finalité la poursuite de l'œuvre fondée en 1760 par l'abbé de L'Épée, premier instituteur gratuit des sourds et muets. Celui-ci fut élevé par la même loi au rang des citoyens ayant mérité de la patrie. l'école est installée depuis le dans le petit séminaire des oratoriens de Saint-Magloire[38], bâtiments reconstruits par Antoine-François Peyre en 1820. Le premier directeur en fut l'abbé Sicard. Y exercèrent le docteur Jean Itard, qui recueillit l'enfant sauvage : Victor de l'Aveyron, et Bébian, premier censeur de l'école, auteur d'une mimographie de la langue des signes[39]. À l'origine, en 1286, le bâtiment était une commanderie des frères de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, ordre hospitalier situé à Alto Passo, dans le Trentin-Haut-Adige (Italie). En 1572, Catherine de Médicis y fait installer les moines de l'abbaye Saint-Magloire de Paris. En 1618, le monastère a été attribué par le cardinal de Retz aux oratoriens qui installent un séminaire. Dans la cour, on trouve une statue de l'abbé de L’Épée réalisée en 1879 par Félix Martin, sculpteur sourd-muet[40].
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Institut national des jeunes sourds : Monument à l'abbé de L’Épée (1879) de Félix Martin.
- No 260 : maison qu'Émile Durkheim habite de 1902 à 1912[41].
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No 260 : domicile d'Émile Durkheim.
- No 262 : emplacement de la mairie de l'ancien 12e arrondissement, puis d’une vacherie[42].
- No 269 : ancien couvent des Bénédictins anglais. Ce couvent accueillait des moines bénédictins venus d'Angleterre en 1615 et installés en 1640 dans trois maisons de la rue Saint-Jacques[3]. Ce site est occupé aujourd'hui par la Schola Cantorum de Paris, établissement privé d'enseignement supérieur, consacré à la musique, la danse et l'art dramatique, fondée en 1894, notamment par le compositeur Vincent d'Indy. L'ensemble est inscrit monument historique en 1961[43].
- No 270 : la « Maison des mines et des ponts et chaussées » (mdm) est une résidence d'étudiants réservée, en période scolaire, aux élèves inscrits à Paris pour une formation d'ingénieur à l'École des mines, à l'École des ponts et chaussées ou à l'ENSTA. La résidence est repartie sur deux bâtiments, celui de la rue Saint-Jacques, construit en 1932, et un immeuble datant de 1962 dont l'accès se fait par le 9, rue Pierre-Nicole. L'ensemble totalise 200 chambres pour une capacité d'accueil de 390 étudiants. Il comprend également des salles de conférences et de réunions[44].
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No 269 : Schola Cantorum de Paris.
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No 270 : immeuble principal de la « Maison des mines et des ponts et chaussées ».
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No 277 : siège de la « Paris American Academy ».
- No 277 : pavillon faisant partie de l'abbaye du Val-de-Grâce, qui ferme la cour de l'église au nord-ouest, avec son pendant à l'autre bout de la grille d'entrée, construit par Pierre Le Muet, et classé monument historique[45]. Siège de la Paris American Academy. Ancienne rue des Marionnettes (encore visible) qui reliait la rue de l'Arbalète. Le , une explosion provoque un incendie et l'effondrement de l'édifice[46]. Ce bâtiment classé devra être reconstruit à l'identique[47].
- No 277 bis : hôpital d'instruction des armées et chapelle du Val-de-Grâce.
- No 278 : Émile Zola habite un temps un logement avec une terrasse au sixième, un des multiples domiciles parisiens successifs de cet écrivain durant l'existence précaire de sa jeunesse[48].
- No 279 : église du Val-de-Grâce, rattachée à l'hôpital d'instruction des armées du même nom ; en face du Val-de-Grâce, la rue Saint-Jacques s'évase côté des numéros pairs pour constituer la place Alphonse-Laveran.
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L'église du Val-de-Grâce, façade sur la rue Saint-Jacques.
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La place Alphonse-Laveran depuis l'église du Val-de-Grâce.
- No 281, 283, 285 : maisons Saint-Charles, Saint-Louis et de l'Arcade, construites vers 1680-1683 par les Bénédictines du Val-de-Grâce, qui les louaient. Parmi leurs locataires figurent la veuve de Nicolas Fouquet (1686-1716), celle du maréchal de Saint-Germain (1685), Louis Fouquet, marquis de Belle-Ile (1719), et la belle-sœur de Madame de Maintenon, qui y mourut en 1728[49].
- No 284 : une porte, aujourd'hui intégrée entre deux colonnes à un immeuble moderne, s'est ouverte le pour Louise de La Vallière qui entrait au carmel où elle allait vivre jusqu'à sa mort, en 1720[50].
- No 287 : la construction en biais par rapport à la rue est due à l’existence de l’ancienne ruelle dite « des Sansonnets » ou « du Puits de l’Orme » qui rejoignait la rue des Capucins[17].
- No 288 : le poète Jean-Claude Diamant-Berger y a vécu. Une plaque lui rend hommage.
- No 289 : emplacement de l'hôtel de Longueville, qui fut celui de Madame du Barry[50]. Le bâtiment est inscrit monument historique en 1975[51]. Il était une dépendance de l’abbaye du Val-de-Grâce. L’hôtel a été vendu comme bien national, puis il a abrité successivement un pensionnat, un lavoir et un garage[52],[53].
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No 289 : vue de la rue.
- No 326 : ancien emplacement du consulat hongrois.
- No 328 : le graveur Eugène Leguay y a vécu[réf. nécessaire]. De nos jours, local de la section du Parti socialiste du 5e arrondissement. À la fin du règne de Louis XV, la maison abritait une caserne des Gardes françaises[17].
- No 350 : en 1835, domicile de Jean-Baptiste Delestre (1800-1871), président de l'Athénée des Arts de Paris[54].
- Non localisé
- En 1921, le peintre brésilien Antônio Gomide (pt) s'installe dans une maison de cette rue[55].
Anciens libraires-éditeurs, imprimeurs et relieurs
[modifier | modifier le code]- Dans cette rue se trouvait l'enseigne de Saint-Chrisostome, l'atelier du libraire-éditeur François Babuty en 1717. Il fut l’exécuteur testamentaire en 1721 du graveur et marchand Jacques Chiquet, dont la boutique était à l'enseigne du Grand Saint-Henry[56].
- Au début de cette rue se trouvaient les libraires-éditeurs Antoine-Claude Briasson, Michel-Antoine David et Laurent Durand, aux enseignes respectives de La Science, La Plume d'or, Saint Landry et Au Griffon : ils furent associés à André Le Breton pour publier l′Encyclopédie de Diderot et d'Alembert[57],[58]
- En 1487, l'imprimeur Georges Mittelhus habitait dans l'hôtel de Hacqueville, dont Jacques de Hacqueville, marchand drapier était propriétaire en 1467 et Raoul de Hacqueville en 1490 également marchand drapier. Son commerce était à l'enseigne de La Clef d'Argent[59],[60]
- En 1628, Sébastien Cramoisy, libraire-éditeur, exerce dans cette rue à l'enseigne Aux Cigognes[61].
- Georges Josse (fin du XVIe siècle-), libraire-imprimeur à l'enseigne La Couronne d'Épines[62].
- En 1653, La Salamandre d'argent était l'enseigne de Jean Piot, imprimeur[63].
- En 1682, Jean Couterot (1636-1714)[64], libraire imprimeur était installé à L'Image Saint-Pierre[65].
- En 1683 y mourut le graveur Guillaume Chasteau qui y était également éditeur et marchand d'estampes[66],[67].
- En 1688 et 1708 : à l'enseigne de La Ville de Rome, Pierre de Launay, libraire-éditeur, proche de Saint-Séverin[68],[69].
- En 1694, l'enseigne Au Bon Pasteur appartenait au libraire-imprimeur Edme Couterot[70].
- En 1703, le peintre et imprimeur d'estampes Henri Bonnart (1642-1711), y exerce à l'enseigne Au Coq[71], et Nicolas Bonnart (1637-1718), en 1707 à l'enseigne À l'Aigle[72]. En 1774, adresse de l'enseigne Au Cocq, l'imprimeur-éditeur Augustin-Martin Lottin (1726-1793) dit l'aîné[73], cette enseigne était près Saint-Yves[74], il imprime et vend le Journal des Sçavans.
- En 1707, la veuve de Jacques Fétil y exerce une activité de maître relieur[75],[76]
- En 1709, l'imprimeur ordinaire du roi Frédéric Léonard était établi dans cette rue à l'enseigne de L'Écu de Venise[77].
- En 1710 se trouvait dans cette rue le libraire Charles Robustel à l'enseigne Au Palmier[78].
- En 1599, l'illustrateur et graveur sur cuivre Léonard Gaultier (1561-1635 ou 1641) s'installa dans un atelier : « La Fleur du Lys d'Or ». En 1720, à l'enseigne de La Fleur de Lys d'Or, puis au Lys d'Or, au coin de la rue de la Parcheminerie, près de la fontaine Saint-Séverin, se trouve une librairie tenue par Guillaume Cavelier fils qui y vend le Mercure de France[79].
- En 1725, le libraire Jean Desessartz (vers 1683-1733) exerçait dans cette rue à l'enseigne Saint-Prosper et aux Trois-Vertus[80].
- En 1735, le libraire Osmont y avait son enseigne à L'Olivier, le libraire Huart l'aîné à La Justice, et le libraire Clousier à L'Écu de France[81]. En 1757, l'enseigne à L'Olivier est à la veuve de Delaguette libraire-imprimeur[82].
- En 1739, Jean-Thomas Hérissant était libraire à l'enseigne de Saint-Paul et Saint-Hilaire[83],[84].
- En 1740, à L'Étoile, librairie-imprimerie de Gabriel et Claude Martin[85].
- En 1743, étaient domiciliés dans cette rue, entre autres libraires-imprimeurs, la veuve Delaune, la veuve Ganeau, Cavelier (père), Coignard, Mariette, Giffart, Guérin l'aîné, ainsi que les associés Lemercier et Boudet[86].
- En 1749, l'enseigne du Livre d'Or de P. G. Le Mercier[9].
- En 1749, l'enseigne de Jean-Thomas Hérissant est à Saint-Paul et Saint-Hilaire[9].
- La veuve de Jean Camusat tenait l'imprimerie-librairie À la Toison d'Or et À la Croix d'Or, dans cette rue[8]. En 1749, La Croix d'Or était à Pierre-Alex Le Prieur[9].
- En 1751, Jean-Baptiste III Coignard (1693-1768)[87] et Antoine Boudet (1715-1787), libraires-imprimeurs, exercent dans cette rue l'enseigne de Bible d'Or ou au Livre d'Or, et encore la Fontaine d'Or de 1734 à 1787, vis à vis la rue Plâtre[88], tout comme dans la même rue : Pierre-Gilles Le Mercier (1698-1773) gendre de J-B. Coignard[89], Jean-Thomas Hérissant, Laurent Durand (1712-1763) à l'enseigne de Saint-Landry et du Griffon, et Pierre-Alexandre Le Prieur (1722-179?)[90],[91].
- Jean-Jacques Rousseau tenait un loyer tout en haut de la rue Saint-Jacques[92].
- En 1772, Marie Antoinette Cailleau (1713-1793) dite la veuve Duchesne, était éditeur-libraire dans cette rue à l'enseigne du Temple du Goût[93].
Dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Littérature
[modifier | modifier le code]Dans le roman L'Éducation sentimentale (1869) de Gustave Flaubert, Baptiste Martinon, ancien camarade de Frédéric, réside dans cette rue.
Dans son roman Quatrevingt-treize (1874), Victor Hugo évoque la rue sous la Révolution : « Rue Saint-Jacques, des paveurs, pieds nus, arrêtaient la brouette d'un colporteur qui offrait des chaussures à vendre, se cotisaient, et achetaient quinze paires de souliers qu’ils envoyaient à la Convention pour nos soldats »[94].
Cinéma
[modifier | modifier le code]Dans le film Les Yeux sans visage (1960) de Georges Franju, c'est dans cette rue, à la sortie de l'université de la Sorbonne, qu'Edna Grüberg (Juliette Mayniel) repère discrètement des jeunes filles destinées à servir de cobayes scientifiques au docteur Génessier (Pierre Brasseur).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Robert Soyer, Mémoires pour servir à l’explication de la carte détaillée de la France, Paris, Imprimerie Nationale, , page 331.
- Hillairet et Payen-Appenzeller 1985, p. 438-449.
- Lazare 1844.
- Louis Batiffol, La Vie de Paris sous Louis XIII, Éditions Calmann-Lévy, 1932, p. 232.[1]
- Alexandre Gady, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier Latin, Hoëbeke, 1998, (ISBN 9782842300678), p. 55
- [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
- Henri Sauval, Histoires et recherches des antiquités de la ville de Paris, t. II, Paris chez Jacques Chardon, imprimeur-libraire, rue du Petit-Pont, au bas de la rue Saint-Jacques à La Croix d'Or.
- Liste des imprimeurs et libraires de Mazarinades[source insuffisante].
- Louis Moréri, Nouveau supplément au grand dictionnaire historique…, t. 2, « H-Z », Paris, 1749.
- Les Vies des Saints…, Paris, chez Estienne-François Savoye, 1739.
- Claude Horry, Institution à la pratique bénéficiale ecclésiastique, Paris, 1693, 862 p.
- Lettres édifiantes, et curieuses écrites des missions étrangères, par quelques missionnaires de la Compagnie de Jésus, recueil XVII, à Paris chez Nicolas Le Clerc, 1726, et le recueil XXIII au Livre d'Or en 1738.
- « Vinchon, René, Joseph », maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.
- Le couvent des Mathurins fut la maison parisienne de l'ordre des Trinitaires du début du XIIIe siècle jusqu'à la dissolution de l'ordre en 1790. Il occupait le terrain délimité actuellement par la rue Saint-Jacques, le boulevard Saint-Germain, l'hôtel de Cluny et la rue Du Sommerard (anciennement appelée « rue des Mathurins-Saint-Jacques »). Paul et Marie-Louise Biver, op. cit., p. 231.
- Arrest du grand conseil concernant l'usurpation des Biens Ecclésiastiques du treize janvier 1698.
- Les amis du Père Lachaise.
- Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
- Catherine Brut, « La rue Saint-Jacques de l'Antiquité au Moyen Âge », Les Dossiers d'archéologie, no 371, septembre-octobre 2015, p. 43.
- Découverte d’une voie antique, Paris, Procès-verbal de la Commission du Vieux Paris, , page 199.
- Les étiquettes de grands relieurs.
- Acte de décès de Philibert Aspairt.
- Album Hugo, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », , p. 24
- Guyot de Fère, Statistique des beaux-arts en France, annuaire des artistes français, Paris, 1835, p. 9
- « François Villon à Paris et Meung », site Terre des écrivains.
- Didier Busson et Nicole Alix, Paris, ville antique, Centre des monuments nationaux, , 160 p. (ISBN 978-2-85822-368-8, lire en ligne), p. 42.
- I. Gaëtan, M. Nonne, « Chronologie Paul Durand-Ruel et les impressionnistes », in : Paul Durand-Ruel, le pari de l’impressionnisme, catalogue de l'exposition au musée du Luxembourg 2014-2015.
- Didier Busson et Valérie Charlanne, Atlas du Paris antique: Lutèce, naissance d'une ville, Parigramme, (ISBN 978-2-37395-042-7).
- Barbé 1987, p. 614.
- Notice no PA75050006, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00088401, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00088411, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Louis Bulteau, Abrégé de l'Histoire de l'Ordre de Saint Benoist, où il est parlé des principaux Saints, des Hommes Illustres, de la Fondation, et des principaux évenements des Monasteres. Le tout tiré des Actes des Saints, des Chroniques, et des Chartes des Monasteres, et d'autres anciens Monumens ; et accompagné d'une Table Chronologique. Par ***** de la Congrégation de Saint Maur, à Paris chez Jean-Baptiste Coignard, à la Bible d'or, rue Saint Jacques, 1684.
- Guy Coquille, Les Œuvres de maistre Guy Coquille, sieur de Romenay. T. 1, contenans plusieurs traitez touchant les libertez de l'église gallicane, l'histoire de France et le droict français, entre lesquels plusieurs n'ont point encore esté imprimez, et les autres ont été exactement corrigés, t. 1, nouvelle édition, 1703.
- Frédéric Barbier, Sabine Juratic et Annick Mellerio, Dictionnaires des imprimeurs, libraires et gens du Livres (1701-1789) A-C, Droz, 2007, p. 279.
- Charles Antoine Bourdot de Richebourg, Nouveau coutumier général de France et..., Paris, 1724, t.III, chez Claude Robustel, rue Saint Jacques à l'Image Saint Jean.
- Émile Zola, Les Rougon-Macquart, tome I, Gallimard, La Pléiade, page 1593.
- Nicole Alix et Rosine Leprévots, « Les peintures murales gallo-romaines découvertes 242, rue Saint-Jacques (5e arr.) en 1974 », Cahiers de la Rotonde, no 1, 1978, p. 77-84, 4 fig.
- Plaque apposée à l'extérieur, sur le mur de l'établissement.
- Plaque apposée à l'intérieur du bâtiment dans la cour d'honneur, en français et en anglais.
- Hillairet et Payen-Appenzeller 1985, p. 476-477.
- Plaque commémorative devant l'immeuble.
- .Jacques Hillairet, Évocation du Vieux Paris, les faubourgs, Paris, Éditions de Minuit, , page 251.
- Notice no PA00088480, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- mdm - la maison des mines et des ponts et chaussées site officiel.
- Plans et photographies des pavillons d'entrée du Val de Grâce
- « Qu’est-ce que la Paris American Academy, l’école touchée par une explosion ? », Le Figaro Étudiant, 21 juin 2023.
- La Tribune de l’Art - Lettre d’information no 868 - Jeudi 22 juin 2023.
- Paul Alexis, Émile Zola. Notes d’un ami, chapitre V : La lutte littéraire, sur Wikisource.
- Hillairet et Payen-Appenzeller 1985, p. 447.
- Barbé 1987, p. 612.
- « Hôtel de Longueville »
- Jacques Hillairet, Évocation du vieux Paris Les faubourgs, Paris, Éditions de Minuit, , page 269.
- Marquis de Rochegude, Promenade dans toutes les rues de Paris, Paris, Librairie Hachette, , tome II, page 148.
- Statistique des beaux-arts en France, annuaire des artistes français, Paris, 1835, p. 7.
- Marie-Ange Nami, « Marcel-Lenoir et la fresque », In Situ (texte en ligne[source insuffisante]).
- François Babuty Bibliothèque nationale de France
- Contributeurs à l'Encyclopédie
- Augustin-Martin Lottin, Catalogue chronologique des libraires et des libraires-imprimeurs de Paris depuis l’an 1470… jusqu’à présent, Paris, 1789, 2 vol.
- M.-Louis Polain, Marques des imprimeurs et libraires en France au XVe siècle, Slatkine, 1977, p. 134
- Histoire de l'imprimerie en France au XVe et au XVIe siècle, t.II, p.12
- Histoire généalogique de la Maison de France…, chez Sébastien Cramosy, rue Saint-Jacques à la Cigogne, 1628. Reçu libraire-imprimeur en 1606, il reprend les Deux Cigognes, la célèbre librairie de son grand-père, Sébastien Nivelle. Son petit-fils, Sébastien Mabre-Cramoisy (vers 1637-1687) lui succède à la direction de l’Imprimerie royale. L'entreprise est liquidée en 1698. Françoise Loir, fille d'un orfèvre parisien, épouse Sébastien Mabre-Cramoisy en 1670. Déclarée sans exercice en 1697, elle procède en 1698 à la liquidation de son officine. Elle a publié aussi sous la raison Sébastien Mabre-Cramoisy jusqu'en 1698. Jean-Joseph Barbou rachète son fonds et sa maison en 1715[réf. nécessaire].
- Il est entré en apprentissage chez le libraire-relieur parisien Claude Bazin en juin 1609. Reçu maître le . Gendre du libraire Jean II de Heuqueville à qui il succède. Membre des Compagnies des usages et de la Grand-Navire. Père des libraires Claude, Georges II, Louis et Pierre II Josse, beau-père du libraire Charles Angot. Il imprime en 1653 l'Oraison funèbre d'Anne-Marie de Lorraine, abbesse de l'abbaye du Pont-aux-Dames du père Cosme Roger (en ligne).
- Dom Georges Viole, La Vie de Saincte Reine vierge et martyre, seconde édition, à Paris chez Jean Piot, rue Saint-Jacques à La Salamandre d'argent, 1653.
- Frère puîné du libraire parisien Edme I Couterot. Natif des Ormes-sur-Voulzie (Seine-et-Marne). Reçu apprenti en chez son frère Edme I Couterot. Reçu imprimeur-libraire le , il n'a jamais exercé l'imprimerie. Revend son fonds à Jean II Villette en mais continue à exercer jusqu'en 1699 au moins. Dit âgé de 65 ans et sans établissement lors de l'enquête de , il est mort avant 1714. À partir de 1683, il travaille en association avec son neveu Louis Guérin (cf. data.bnf.fr).
- Claude Le Laboureur, Les Mazures de l'abbaye royale de l'Isle Barbe-les-Lyon ou….
- Dictionnaire Bénézit, Gründ 1999, tome 3, page 525 : « Noël Chasteau, artiste peintre, membre de l'Académie de Saint-Luc en 1693 », frère de Guillaume Chasteau.
- Le cabinet de l'amateur et de l'antiquaire, no 33-34, 1883.
- R.P. Ant. Phelippes, Éloge funèbre de Charlotte de Harlay, prononcée dans l'église de son abbaye le 17e jour de , le 30e jour après son décès, de Launay, 1688.
- Nicolas Origny, graveur, d’après Baptiste Monnoyer, dessinateur, Ordo Prædicatorvm Fvndatori, 1708, burin et pointe, Paris, Bibliothèque nationale de France, Rd2 Fol. (saint Dominique). Anonyme, [La Vierge Marie médiatrice], non daté [1708], burin, frontispice pour Jean Crasset, La véritable Dévotion Envers la Sainte Vierge établie et défendue. Par le R. Père J. Crasset, de la Compagnie de Jésus. Seconde édition. Revue, corrigée & augmentée, Paris, chez Pierre de Launay, à la Ville de Rome, 1708.
- La conduite du vrai chrétien, 1694.
- Tondouze, Vauban, estampe, 1703 ou 1704[réf. incomplète].
- Robert Bonnart (1652-1733), Vauban en pied prenant une prise de tabac, dessin, Paris, Bibliothèque nationale de France.
- Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné dit Jaillot, Recherches critiques, historiques, topographiques sur la ville de Paris, Paris, chez Aug. Mart. Lottin aîné, 1774.
- Suite de la clef ou journal historique sur les matières du tems, Ganneau, 1758, p. 428.
- Les étiquettes ces grands relieurs
- Fétil, relieur de Vauban
- Martyrologe universel…, à Paris chez F. Léonard, rue Saint Jacques à L'Écu de Venise, 1709.
- Lenain de Tillemeont, Mémoires pour servir l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles…, Paris, chez Charles Robustel, rue Saint Jacques, Au Palmier, 1711.
- [2]
- Michel Félibien, Histoire de la ville de Paris…, tome I, Paris, chez Jean Desessartz, 1725.
- Histoire littéraire de la France…, 1735, en vente à Paris chez ces libraires.
- Daire, Histoire de la ville d'Amiens…, tome II, chez la veuve de Delaguette.
- Les Vies des saints…, Paris, chez J.-T. Hérissant, rue Saint Jacques, 1739.
- Traité historique et pratique sur le chant ecclésiastique…, Paris, 1741.
- « Gabriel Martin » sur histoire-bibliophilie.blogspot.com.
- Ils vendaient tous le Dictionnaire universel français-latin, leur nom figurant sur la première page de l'ouvrage.
- BnF
- BnF
- BnF
- Neveu de Jean-Baptiste III Coignard, BnF
- Père Gabriel Daniel, Abrégé d'Histoire de France...de 1350 à 1422, Paris, 1751, chez (voir liste)
- Jean-Jacques Rousseau, Confessions, livre VII.
- François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies…, Paris, chez la veuve Duchesne, 1772.
- Victor Hugo, Quatrevingt-treize, 1874, Gallimard, Folio classique, édition d'Yves Gohin, 2002, p. 142.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Adélaïde Barbé (dir.), Guide Bleu de Paris, Paris, Hachette livre, (ISBN 2-01-011485-X).
- Louis Capitan, « La dernière réfection en dalle de grès de la voie romaine de Lutèce à Genabrum dans sa traversée de Paris », in Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, t. 2, 1921, p. 85-90.
- Louis Capitan et Camille Jullian, « Les vestiges de la voie antique récemment découverte rue Saint-Jacques et rue des Écoles », in Commission Municipale du Vieux Paris, année 1921. Procès-verbaux, [procès-verbal de la séance de la Commission du Vieux Paris, le ], p. 15 à 26.
- Jacques Hillairet et Pascal Payen-Appenzeller, Dictionnaire historique des rues de Paris, vol. 2, t. I, Paris, Éditions de Minuit, , 8e éd., 544 p. (ISBN 2-7073-1054-9).
- Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, (BNF 32357628, lire sur Wikisource), Jacques (rue Saint-).
- M. Viré, « Paris gallo-romain : un nouveau fragment de la grande voie d'Orléans sous la rue Saint-Jacques », in Paris aux cent villages, no 4, 1975, p. 1 à 16.
Liens externes
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