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Réseau routier des Yvelines

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Réseau routier des Yvelines
Carte du réseau routier national (autoroutes et routes nationales) dans le département des Yvelines
Carte du réseau routier national (autoroutes et routes nationales) dans le département des Yvelines
Géographie
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Superficie 2 284 km2
Population 1 456 365 hab. (2021)
Caractéristiques générales
Longueur totale 6 877 km (2017) [1]
Densité de réseau 3 km/km2
Densité de réseau 2 5 km/1 000 hab.
Consistance
Autoroutes 129 km (2017)
Routes nationales 123 km (2017)
Routes départementales 1 574 km (2017)
Voies communales 5 051 km (2017)
Accidentalité routière
Nombre d'accidents 803 (2017) [2] ,[a]
dont mortels 48 (2017)
Tués 49 (2017)
-23 % (2017/2010)
(France : - 14 %)
Blessés hospitalisés 459 (2017)
Blessés légers 574 (2017)

Le réseau routier des Yvelines, département créé le [3] appartenant à la couronne ouest-sud-ouest de l'agglomération parisienne, est fortement marqué par la proximité de Paris ainsi que par la position excentrée du chef-lieu, Versailles.

Au , la longueur totale du réseau routier du département des Yvelines est de 6 877 kilomètres, se répartissant en 129 kilomètres d'autoroutes, 123 kilomètres de routes nationales, 1 574 kilomètres de routes départementales et 5 051 kilomètres de voies communales.

XXe siècle

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Réforme de 1930

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Devant l'état très dégradé du réseau routier au lendemain de la Première Guerre mondiale et l'explosion de l'industrie automobile, l'État, constatant l'incapacité des collectivités territoriales à remettre en état le réseau routier pour répondre aux attentes des usagers, décide d'en prendre en charge une partie. L'article 146 de la loi de finances du prévoit ainsi le classement d'une longueur de l'ordre de 40 000 kilomètres de routes départementales dans le domaine public routier national[4].

En ce qui concerne le département de Seine-et-Oise, ce classement devient effectif à la suite du décret du [5].

Réforme de 1972

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En 1972, un mouvement inverse est décidé par l'État. La loi de finances du prévoit le transfert dans la voirie départementale de près de 53 000 kilomètres de routes nationales[6]. Le but poursuivi est[7] :

  • d'obtenir une meilleure responsabilité entre l'État et les collectivités locales en fonction de l'intérêt économique des différents réseaux,
  • de permettre à l'État de concentrer ses efforts sur les principales liaisons d'intérêt national,
  • d'accroître les responsabilités des assemblées départementales dans le sens de la décentralisation souhaitée par le gouvernement,
  • d'assurer une meilleure gestion et une meilleure programmation de l'ensemble des voies.

Le transfert s'est opéré par vagues et par l'intermédiaire de plusieurs décrets publiés au Journal officiel. Après concertation, la très grande majorité des départements a accepté le transfert qui s'est opéré dès 1972. En ce qui concerne le département des Yvelines, le transfert est acté avec un arrêté interministériel publié au journal officiel le [8].

XXIe siècle

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Réforme de 2005

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Une nouvelle vague de transferts de routes nationales vers les départements intervient avec la loi du relative aux libertés et responsabilités locales, un des actes législatifs entrant dans le cadre des actes II de la décentralisation où un grand nombre de compétences de l'État ont été transférées aux collectivités locales. Dans le domaine des transports, certaines parties des routes nationales sont transférées aux départements et, pour une infime partie, aux communes (les routes n'assurant des liaisons d'intérêt départemental)[9].

Le décret en Conseil d’État définissant le domaine routier national[10] prévoit ainsi que l’État conserve la propriété de 8 000 kilomètres d’autoroutes concédées et de 11 800 kilomètres de routes nationales et autoroutes non concédées et qu'il cède aux départements un réseau de 18 000 kilomètres[11].

Dans le département des Yvelines, le transfert est décidé par arrêté préfectoral signé le [12]. 39 kilomètres de routes nationales sont déclassées. La longueur du réseau routier national dans le département passe ainsi de 160 kilomètres en 2004 à 129 en 2006 pendant que celle du réseau départemental s'accroît de 1 516 à 1 565 kilomètres.

Caractéristiques

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Consistance du réseau

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Le réseau routier comprend cinq catégories de voies : les autoroutes et routes nationales appartenant au domaine public routier national et gérées par l'État[13], les routes départementales appartenant au domaine public routier départemental et gérées par le conseil départemental des Yvelines[14] et les voies communales[15] et chemins ruraux[16] appartenant respectivement aux domaines public et privé des communes et gérées par les municipalités. Le linéaire de routes par catégories peut évoluer avec la création de routes nouvelles ou par transferts de domanialité entre catégories par classement ou déclassement, lorsque les fonctionnalités de la route ne correspondent plus à celle attendues d'une route de la catégorie dans laquelle elle est classée. Ces transferts peuvent aussi résulter d'une démarche globale de transfert de compétences d'une collectivité vers une autre.

Au , la longueur totale du réseau routier du département des Yvelines est de 6 554 kilomètres, se répartissant en 129 kilomètres d'autoroutes, 123 kilomètres de routes nationales, 1 576 kilomètres de routes départementales et 4 726 kilomètres de voies communales. Il occupe ainsi le 80e rang au niveau national sur les 96 départements métropolitains quant à sa longueur et le 9e quant à sa densité avec 2,9 kilomètres par km2 de territoire[17].

Trois grandes réformes ont contribué à faire évoluer notablement cette répartition : 1930, 1972 et 2005.

L'évolution du réseau routier entre 2002 et 2017 est présentée dans le tableau ci-après.

Évolution du réseau routier entre 2002 et 2017[1]
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Autoroutes 123 123 123 123 123 123 123 124 124 129 129 129 129 129 129 129
Routes nationales 159 159 160 121 129 121 121 121 123 123 123 123 123 123 123 123
Routes départementales 1 513 1 514 1 516 1 515 1 565 1 576 1 577 1 577 1 576 1 576 1 576 1 576 1 576 1 575 1 574 1 574
Voies communales 4 439 4 452 4 482 4 512 4 602 4 617 4 617 4 668 4 726 4 726 4 919 4 954 4 954 4 967 5 015 5 051
TOTAL 6 234 6 248 6 281 6 271 6 419 6 437 6 438 6 490 6 549 6 554 6 747 6 782 6 782 6 794 6 841 6 877

Caractéristiques principales

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Les axes principaux, routiers et autoroutiers, reliant la capitale de la France aux régions de l'Ouest (Normandie et Bretagne) traversent le territoire du département en formant un éventail à trois branches : est-ouest au nord le long de la Seine (A13/N13), est-ouest au centre (N12), nord-est - sud-ouest sur la frange est du département (N10/A10). S'y ajoutent partiellement les rocades de Paris, N186/A86 et Francilienne (cette dernière faisant actuellement l'objet de procédures de choix du tracé) qui concernent seulement la partie nord-est du département.

Le réseau départemental a une densité inégale, reflétant le contraste entre la partie nord-est du territoire très urbanisée et le reste du département à caractère rural à faible densité de population.

Parmi les lacunes principales de ce réseau figure l'absence de liaison rapide sur l'axe central du département entre les pôles de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Mantes-la-Jolie, liaison qui n'est assurée actuellement que par des routes départementales aux caractéristiques limitées traversant de nombreux villages.

Routes nationales

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Routes départementales

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Voirie communale

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Notes et références

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  1. Les statistiques d'accidents recensent les accidents s'étant produits sur les réseaux publics (autoroutes, routes nationales, routes départementales et voies communales) mais aussi hors réseau public, sur les parkings publics et sur les autres voies.
  1. a et b Ministère de la transition écologique et solidaire, « Mémento des transports urbains et routiers 2017 », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  2. Ministère de la transition écologique et solidaire, « Les accidents corporels de la circulation 2017 - Recueil de données brutes », sur securite-routiere.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Décret no 67-792 du 19 septembre 1967 relatif à l'entrée en vigueur des dispositions de la loi no 64-707 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), JO du 22 septembre 1967 - Légifrance (consulté le ).
  4. Jacques Borredon, Code de la voirie routière et textes annexes : explicitations et commentaires, Editions du Papyrus, , 645 p. (lire en ligne), p. 22-23-87.
  5. Fac-simile du décret signé par le Président de la République Gaston Doumergue, publié au Journal officiel en date du , classant une partie du réseau routier national dans le domaine public routier départemental, sur le site de Wikisara
  6. « Projet de loi relatif aux libertés et aux responsabilités locales - Chapitre 1 - la voirie », sur le site du Sénat (consulté le ).
  7. Rapport sur le transfert du réseau de la voirie nationale secondaire dans la voirie départementale, Conseil général du Loiret, séance du 6 décembre 1972
  8. Fac-simile de l'arrêté interministériel publié au Journal officiel en date du , déclassant une partie du réseau routier national dans le domaine public routier départemental, sur le site de Wikisara
  9. « La décentralisation : acte II », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  10. Décret no 2005-1499 du 5 décembre 2005 relatif à la consistance du réseau routier national
  11. « Rapport d'information sur la mise en application de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales. », sur le site de l'Assemblée nationale, (consulté le ) p. 42
  12. Fac-simile de l'arrêté préfectoral signé le , déclassant une partie du réseau routier national dans le domaine public routier départemental, sur le site du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire
  13. Art. 123-1 du Code de la voirie routière
  14. Art. 131-1 du Code de la voirie routière
  15. Art. 141-1 du Code de la voirie routière
  16. Art. 161-1 du Code de la voirie routière
  17. « Mémento de statistiques des transports, Chapitre 3 : Transports urbains et routiers, 1re partie : 3.3 Réseaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire / Économie et statistiques. (consulté le ).


Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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