Robert Torricelli
Robert Torricelli | ||
Portrait officiel de Robert Torricelli en 1997. | ||
Fonctions | ||
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Sénateur des États-Unis | ||
– (6 ans) |
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Élection | 5 novembre 1996 | |
Circonscription | New Jersey | |
Législature | 104e, 105e, 106e, 107e | |
Groupe politique | Démocrate | |
Prédécesseur | Bill Bradley | |
Successeur | Frank Lautenberg | |
Représentant des États-Unis | ||
– (14 ans) |
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Élection | 2 novembre 1982 | |
Réélection | 6 novembre 1984 4 novembre 1986 8 novembre 1988 6 novembre 1990 3 novembre 1992 8 novembre 1994 |
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Circonscription | 9e district du New Jersey | |
Législature | 98e, 99e, 100e, 101e, 102e, 103e, 104e | |
Prédécesseur | Harold Hollenbeck (en) | |
Successeur | Steve Rothman (en) | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Robert Guy Torricelli | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Paterson (New Jersey, États-Unis) | |
Nationalité | Américaine | |
Parti politique | Parti démocrate | |
Père | Salvatore Torricelli | |
Mère | Betty Lotz | |
Conjoints | Susan Holloway (1) Bianca Jagger (2) |
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Enfants | 3 enfants | |
Diplômé de | Université Rutgers Université Harvard |
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Profession | homme politique, avocat | |
Religion | Catholicisme | |
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Robert Guy Torricelli est un homme politique américain né le . Membre du Parti démocrate, il représente le New Jersey au Congrès des États-Unis de 1983 à 2003.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et débuts en politique
[modifier | modifier le code]Torricelli grandit à Franklin Lakes dans le New Jersey[1]. Diplômé de l'université Rutgers en 1974, il devient l'assistant du gouverneur Brendan Byrne de 1975 à 1977 puis du vice-président Walter Mondale jusqu'en 1980, année où il est diplômé de la Kennedy School d'Harvard[2],[1].
En 1982, Torricelli se présente à la Chambre des représentants des États-Unis, dans le nord du New Jersey[3]. À 31 ans, il bat le républicain sortant Harold C. Hollenbeck (en)[1] avec 53 % des suffrages[4]. De 1984 à 1994, il est réélu tous les deux ans avec toujours plus de 57 % des voix[4].
Sénateur des États-Unis
[modifier | modifier le code]Robert Torricelli est candidat à la succession de Bill Bradley lors des élections sénatoriales de 1996. Il affronte le républicain Dick Zimmer, avec lequel il est au coude-à-coude dans les sondages[5]. Torricelli est élu au Sénat des États-Unis avec 52,7 % des suffrages contre 42,6 % pour Zimmer[4]. Au Sénat, il est nommé président du comité de campagne démocrate sénatorial par Tom Daschle, en vue des élections sénatoriales de 2000[3]. Il lève plus de 85 millions de dollars lors de ces élections qui voient les démocrates battre cinq républicains sortants[6].
Il est à l'origine en 1992 de la loi Torricelli, qui intensifient les sanctions contre Cuba en leur conférant un caractère extraterritorial, pourtant interdit par le droit international. Tout navire étranger accostant dans un port cubain se voit interdire l'entrée aux États-Unis pendant six mois. La loi impose par ailleurs des sanctions à tout pays apportant une assistance à Cuba. Dans un entretien donné à The Baltimore Sun, il explique que l'objectif est de « semer le désordre dans l’île »[7].
Durant l'été 2002, après avoir remporté les primaires démocrates sans opposition[8], Torricelli est réprimandé par le Sénat pour avoir accepté des cadeaux en échange d'interventions en faveur d'un homme d'affaires coréen[3],[9],[10]. Il n'est cependant pas poursuivi par le procureur de Manhattan[11]. Lors des élections de 2002, les sondages le donnent distancé par son adversaire républicain Doug Forrester, qui l'attaque pour ses problèmes d'éthique. Le , à cinq semaines des élections, Torricelli annonce son retrait de la course pour éviter de faire perdre un siège au Parti démocrate[12]. Malgré un recours des républicains du New Jersey, la justice accepte que les bulletins au nom de Torricelli soient remplacés par ceux de Frank Lautenberg[9], qui remporte l'élection et succède à Torricelli au Sénat[8].
Après le Congrès, Torricelli fait fortune dans l'immobilier[10].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Torricelli est connu pour ses nombreuses liaisons avec des personnalités, dont Bianca Jagger[12] ou encore Íngrid Betancourt[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) James Dao, « Headstrong, Abrasive And on the Rise; Torricelli's Growing Stature Defies His Ability to Irritate Even His Allies », sur nytimes.com, (consulté le ).
- (en) « TORRICELLI, Robert Guy, (1951 - ) », sur bioguide.congress.gov (consulté le ).
- (en) « Torricelli Quits N.J. Senate Race », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
- (en) « Robert G. Torricelli, D », sur media.cq.com (consulté le ).
- (en) « N.J.: Democrat Torricelli Defeats GOP's Zimmer », sur edition.cnn.com, (consulté le ).
- (en) The Associated Press, « A Political Bruiser Knocks Himself Out for the Count », sur foxnews.com, (consulté le ).
- Salim Lamrani, « A Cuba, vers la fin de l'embargo », sur Le Monde diplomatique,
- (en) David Hawkings, « Four Senate Stories That Might Shape Moore’s Fate », sur rollcall.com, (consulté le ).
- (en) « Democrats win Senate court battle », sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
- (en) Tom Moran, « Torricelli, a decade later, wants back in to the Big Game », sur nj.com, (consulté le ).
- (en) David Kocieniewski et Tim Golden, « Charges ruled out as U.S. concludes Torricelli inquiry », sur nytimes.com, (consulté le ).
- (en) Sean Loughlin, « Torricelli drops out of N.J. race », sur edition.cnn.com, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des représentants des États-Unis pour le New Jersey
- Liste des sénateurs des États-Unis pour le New Jersey