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Robert Enoch

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Robert Enoch
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 40 ans)
Pseudonyme
Mathias LübeckVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Lieu de détention

Robert Enoch, aussi connu sous le nom de plume de Mathias Lübeck, né le et mort fusillé par la Gestapo le , est un poète et peintre français.

Les parents de Robert Enoch sont Daniel Enoch et Anna Enoch (née Mapou). Daniel Enoch est né le à Paris et Anna Mapon est née le à Paris[1]. Robert Enoch est un neveu des éditeurs de musique Enoch.

Il passe sa jeunesse au 164 rue de Courcelles dans le 17e arrondissement de Paris, dans le même immeuble que le dessinateur Daniel Thouroude de Losques.

Il signe ses œuvres sous des noms divers dont le plus connu est « Mathias Lübeck », mais aussi « Bohémond Smaragdus » et bien d'autres... Il publie ses poèmes dans des publications éphémères comme L'Œuf dur (seize numéros) dont il trouve d'ailleurs le titre, mais il ne laissera aucun recueil littéraire de son vivant. Il participe activement au mouvement surréaliste[2].

Son père Daniel Enoch (71 ans) et sa mère Anna Enoch (65 ans) sont déportés par le Convoi No. 61, en date du , de Drancy vers Auschwitz[1]. En , il est arrêté par la Gestapo entre Lyon et Saint-Étienne, et emprisonné à la prison Montluc. Le , il est fusillé avec d'autres otages à Portes-lès-Valence.

Il fait ses études au lycée Carnot, puis à la Sorbonne ; il accomplit son service militaire au Liban, part pour un voyage en Chine sur un cargo.

Son humour insolite fait de lui un voisin de Max Jacob ; sa truculence et son agressivité l'apparentent a Alfred Jarry.

  • Ballade des nègres du temps jadis (1920)
  • La Famille des joyeux sansonnets
  • Kahnweiller ou l’Œuf dur

Ouvrage connexe

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. a et b Voir, Klarsfeld, 2012.
  2. Jean-Jacques Lévêque, Le Triomphe de l'art moderne : Les Années folles, 1992, ACR Édition, (ISBN 2-86770-054-X), p. 400, extraits consultables en ligne sur Google Books
  3. Critique de l'ouvrage par R.S., Le Figaro littéraire no 894 du samedi 8 juin 1963, p. 5

Liens externes

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