Aller au contenu

Roazhon Park

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Roazhon Park
Généralités
Noms précédents
Stade de la route de Lorient (1912-2015)
Adresse
111, rue de Lorient
35039 Rennes
Construction et ouverture
Début de construction
Ouverture

(112 ans, 1 mois et 18 jours)
Architecte
Bruno Gaudin (rénovation 1999-2004)
Rénovation
Coût de construction
37,3 M€ (rénovation 1999-2004)
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Ville de Rennes
Administration
Équipement
Surface
Pelouse hybride (AirFibr)
Capacité
29 778
Tribunes
Officielle : Vilaine
Latérale : Lorient
Ouest : Mordelles
Est : Rennes
(hors dénominations commerciales)
Affluence record
Dimensions
105 m × 68 m
Localisation
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Bretagne
voir sur la carte de Bretagne
Localisation sur la carte d’Ille-et-Vilaine
voir sur la carte d’Ille-et-Vilaine
Localisation sur la carte de Rennes
voir sur la carte de Rennes

Le Roazhon Park est le principal stade de la ville de Rennes, chef-lieu du département d'Ille-et-Vilaine et de la région Bretagne. Érigé en 1912, il est la propriété de la ville de Rennes et est utilisé par le Stade rennais FC. L'enceinte est rénovée à plusieurs reprises avant-guerre, dans les années 1950 et à la fin des années 1980. Entre 1999 et 2004, l'ensemble des tribunes sont rénovées ou entièrement reconstruites, ce qui lui permet d'accroître sensiblement sa capacité d'accueil, pour atteindre aujourd'hui près de 30 000 places assises.

Quinzième stade français au nombre de places proposées, il accueille également ponctuellement quelques autres événements sportifs et culturels. Situé dans le quartier Bourg-l'Évesque - la Touche - Moulin du Comte, à l'ouest de la ville de Rennes, il est bordé par le fleuve de la Vilaine, et se trouve au centre des installations du Stade rennais FC. À sa proximité immédiate se trouvent le centre de formation et le camp d'entraînement, alors que le stade abrite en son sein le restaurant « Léon le Cochon », la boutique du club et sa « Galerie des Légendes ».

Construction et premières années

[modifier | modifier le code]
Photographie d'époque montrant la première tribune en bois construite au parc des sports de la route de Lorient en 1912.
La première tribune en bois du parc des sports de la route de Lorient, inaugurée en 1912.

L'histoire du Roazhon Park est depuis toujours liée à celle du Stade rennais FC. Depuis sa création en 1901 jusqu'en 1912, celui-ci évolue sur un terrain appartenant aux frères Richier, situé dans le quartier de la Mabilais, sur la rive sud de la Vilaine[note 1]. En pente, la prairie qui sert d'aire de jeu est régulièrement inondée en hiver[1]. Malgré l'installation d'un système de drainage en 1911[2], le club décide de déménager un an plus tard. Le choix se porte sur un terrain situé un peu plus à l'ouest, sur l'autre rive de la Vilaine, le long de la voie qui part du centre-ville vers Lorient. Le quartier, dit du Moulin du Comte, est alors en développement, avec l'installation d'activités industrielles, et la création de logements ouvriers[3].

Ce qui s'appelle encore le parc des sports du Moulin du Comte est un espace clos, qui bénéficie d'une tribune en bois située côté Vilaine. Après un premier match disputé par le Stade rennais UC le face au SA du Lycée de Rennes (6-1), l'inauguration officielle a lieu un mois plus tard, le 15 octobre, avec un match de gala disputé face au Racing Club de France (0-4). Le coup d'envoi de cette rencontre est donné par le maire de Rennes Jean Janvier devant 3 000 spectateurs[4]. Dès ses premières années d'existence, le parc des sports est composé d'un terrain d'honneur, mais aussi de terrains annexes, où se déroulent entraînements et matchs[5].

Agrandissements et modernisations

[modifier | modifier le code]

Pendant plus de vingt ans, le terrain principal ne connaît que de légères modifications, des gradins sommaires étant par exemple installés côté route de Lorient. Arrivée du professionnalisme aidant, les affluences deviennent plus importantes. En 1932, 8 000 spectateurs assistent ainsi à un match amical disputé par le Stade rennais UC face aux Anglais de Mansfield[6]. Devant cet état de fait, les instances dirigeantes du football demandent au Stade rennais UC de moderniser son stade[7], mais il faut attendre la veille de la Seconde Guerre mondiale pour que la ville de Rennes, propriétaire du parc des sports, alloue la somme de 1 500 000 francs pour sa rénovation. La tribune côté Vilaine est alors rénovée avec la création de vestiaires pour les joueurs, les gradins sommaires côté route de Lorient sont couverts par un toit, alors que de nouveaux gradins sont construits derrière les buts[8]. À la libération, le parc des sports sert de lieu de stationnement pour les troupes américaines, et ne retrouve sa fonction sportive que le [9].

« Le match retour à Rennes fut exceptionnel. Les gens étaient dans les peupliers, sur les pylônes et sur les toits des tribunes, c'était vraiment extraordinaire ».

Alain Cosnard, à propos de la demi-finale de Coupe de France 1971 jouée face à Marseille[10],[11].

Après la guerre et au début des années 1950, les spectateurs se font de plus en plus nombreux. Le , 21 397 personnes assistent à un match de championnat disputé face au Stade de Reims, battant le record du stade qui passe pour la première fois la barre des 20 000 spectateurs[12]. Une modernisation est une nouvelle fois mise en œuvre. Proche de l'écroulement, la tribune côté Vilaine est remplacée par une nouvelle construction en béton armé d'une capacité de 3 000 places assises[13]. Sa mise en service est effective le [14]. Quelques mois plus tard, la tribune côté route de Lorient est reconstruite, également en béton. À son inauguration, elle peut accueillir 10 000 personnes, dont 2 000 assises[15]. Dans cette configuration[note 2], le parc des sports continue de battre ses records d'affluence. Le , 28 148 personnes se pressent dans l'enceinte du stade à l'occasion d'un match de championnat entre le Stade rennais UC, vainqueur sortant de la Coupe de France et le FC Nantes, champion de France en titre[16]. En avril 1967, le terrain d'honneur du parc des sports est équipé d'un éclairage qui permet la tenue de rencontres en nocturne avec une puissance de 950 lux au sol. L'inauguration de ces nouvelles installations est réalisée le , à l'occasion d'un match amical disputé par le Stade rennais UC face à la Pologne[17]. La configuration de l'époque permet à certains spectateurs d'assister aux matchs depuis les alentours sans prendre place dans les tribunes, comme le à l'occasion d'une demi-finale de Coupe de France disputée par le Stade rennais UC face à l'Olympique de Marseille[10].

Extensions avortées

[modifier | modifier le code]
Photographie montrant le stade olympique de Munich et ses grandes toiles, source d'inspiration de celles qui abritent la tribune Lorient à partir de 1987.
Les grandes toiles qui abritent la tribune Lorient à partir de 1987 s'inspirent de l'architecture du stade olympique de Munich.

Après la double victoire rennaise en Coupe de France en 1965 et 1971, il est une nouvelle fois question d'augmenter la capacité d'accueil du stade. Au début de la saison 1971-1972, l'opportunité de la porter à 30 000 places est évoquée, avant d'être écartée pour motifs économiques[18]. Ce projet est reporté sur la durée, d'autant que les résultats sportifs médiocres du club à partir du milieu des années 1970 entraînent une baisse de la fréquentation du stade. La moyenne de spectateurs par rencontre passe ainsi de près de 12 000 en 1974 à tout juste un peu plus de 4 000 en 1981[19], et ce malgré la construction d'une tribune en dur derrière le but côté ouest, tribune qui prend rapidement le nom de la commune adjacente de Mordelles et est inaugurée en janvier 1975[20].

Le Stade rennais FC retrouvant la première division en 1983, un agrandissement du stade à 35 000 places lui est promis en cas de maintien. Le projet est de nouveau retiré alors que l'équipe première n'atteint pas cet objectif[21]. En 1986, alors que le club a entre-temps « fait l'ascenseur », il revient sur la table, le Stade rennais FC disputant une deuxième saison de suite dans l'élite. Cette fois, la rénovation est mise en œuvre, et vise à reconstruire l'ensemble des tribunes du stade, pour offrir une capacité de 33 000 places. Construites en béton, les tribunes doivent être abritées par de grandes toiles soutenues par une charpente métallique, le tout rappelant le stade olympique de Munich[22]. Les travaux débutent par la mise à bas de la tribune côté route de Lorient[23]. La nouvelle construction qui prend sa place est inaugurée le [24], mais le club chutant de nouveau en deuxième division, le projet de trois autres tribunes similaires, envisagé au départ, est abandonné. Toutefois, en , la ville de Rennes débloque un crédit de 1,5 million de francs pour la création de loges pour les entreprises au sein de la tribune présidentielle, ainsi que d'un salon de réception[25].

Du parc des sports au stade de la route de Lorient

[modifier | modifier le code]
Photographie montrant en vue aérienne le stade et ses alentours.
Vue aérienne sur le stade et ses environs, en 2011.

Le Stade rennais FC parvenant à se stabiliser en première division à partir du milieu des années 1990, se pose une nouvelle fois la question d'une rénovation du parc des sports. En 1996, le président du club René Ruello évoque ainsi la construction d'un nouveau stade de 25 000 places[26], et quelques mois plus tard, le , le conseil municipal vote la rénovation des lieux. Ce projet, nécessitant un budget de 62 millions de francs, est préféré à celui consistant à construire un stade neuf dans la périphérie rennaise pour un coût compris entre 144 et 170 millions de francs. À cette rénovation s'adjoint la création d'un centre d'entraînement dédié au club, qui permet la transformation en parkings des terrains annexes[27].

Le projet retenu est celui de l'architecte Bruno Gaudin[28], déjà auteur du stade Charléty à Paris[29] , tandis que le coût final total de la rénovation atteint 37,3 millions d'euros[30]. Les travaux débutent par la construction de la tribune Rennes début 1999. La tribune Vilaine connaît ensuite le même sort, avant que les tribunes Mordelles et Lorient ne soient rénovées[31]. Les travaux s'étalent sur cinq ans, l'équipe première continuant d'évoluer dans l'enceinte du stade pendant leur durée[32]. À l'été 2004, l'ensemble du stade rénové ouvre au public. Son inauguration est célébrée à deux reprises, le à l'occasion du premier match disputé par l'équipe de France de football à Rennes face à la Bosnie-Herzégovine, puis de façon festive le lors d'une rencontre de Ligue 1 disputée par le Stade rennais FC face au FC Metz[33]. La nouvelle capacité d'accueil permet à l'enceinte de battre son vieux record d'affluence de 1965. Pour la rencontre d'inauguration face à Metz, 28 525 spectateurs remplissent les gradins[34]. Un peu moins d'un an plus tard, le record d'affluence est porté à 29 490 spectateurs à l'occasion d'un match de championnat disputé face à l'Olympique de Marseille[35].

Image panoramique d'un stade, avec vue sur sa pelouse
Vue panoramique du stade, à l'issue d'un match, en 2012.

Projets de modernisation et changement de nom

[modifier | modifier le code]
Photographie représentant Jean Prouff, l'un des noms proposés régulièrement depuis les années 1990 pour rebaptiser le stade de la route de Lorient.
Depuis les années 1990, le nom de Jean Prouff est régulièrement proposé pour rebaptiser le stade, sans suite.

En 2008, dans le cadre de la désignation des stades susceptibles d'accueillir l'Euro 2016, un projet d'accroissement de la capacité du stade de la route de Lorient à 35 000 places assises voit le jour, consistant en un agrandissement de la tribune Vilaine[36] pour un coût de 36 millions d'euros[37]. Présélectionné en juin 2009[38], le projet rennais est finalement retiré par la municipalité cinq mois plus tard, au motif d'une trop grande incertitude quant au soutien financier de l'État[39],[40].

En janvier 2011 est annoncé un nouveau projet visant à aménager sur plusieurs hectares les alentours du stade en un pôle commercial aux couleurs du Stade rennais FC, en collaboration avec la ville de Rennes[41]. Le but poursuivi est de permettre au club d'augmenter et de diversifier ses ressources économiques, en créant une activité qui ne se limite pas à celle enregistrée les jours de matchs[42],[43].

Le nom du stade de la route de Lorient est durant plusieurs années l'objet de diverses discussions. En 1981, la municipalité suggère ainsi qu'un nouveau nom soit donné à l'enceinte et à ses tribunes[44]. Dix ans plus tard, cette possibilité est de nouveau évoquée par certains des supporters du club, qui s'en font l'écho dans le journal Ouest-France. Les noms, entre autres, de Jean Prouff, Isidore Odorico, Henri Guérin ou encore Marcel Aubour sont alors proposés[45], sans que suite ne soit donnée. Enfin, en février 2008, le décès de Prouff relance une nouvelle fois la question[46], mettant en avant l'importance pour le Stade rennais FC de celui qui fut nommé en 2001 « entraîneur du siècle » par le club[47].

Le stade sous ses nouvelles couleurs en 2015.

À l'image des dénominations commerciales données aux tribunes, le Stade rennais FC projette au printemps 2009 de renommer le stade de la route de Lorient en pratiquant une opération de naming. En partenariat avec le Groupe Crédit mutuel Arkéa, il est alors envisagé de rebaptiser l'enceinte « Fortuneo Stadium »[note 3] pour une durée de cinq années, en l'échange de 30 millions d'euros[48]. L'annonce de ce projet soulève de nombreuses protestations, aussi bien politiques[49], que de la part de certains supporters[50], et il est finalement reporté quelques jours plus tard[51], sans que le club ne renonce totalement à réaliser ce genre d'opération à l'avenir[52]. Quelques mois plus tard, après avoir établi un rapport sur la compétitivité du football français, le ministre Éric Besson évoque indirectement ce projet avorté en affirmant qu'en allant à Munich, « cela ne l'a pas choqué de voir le stade du Bayern s'appeler l'Allianz Arena, de voir le mot Allianz et non pas « Route de je-ne-sais-pas-quoi »[53]

Écartant le projet d'un naming, le président du Stade rennais FC René Ruello relance la question en 2015[54]. Prenant la forme d'une consultation populaire, la procédure aboutit avec le renommage du stade de la route de Lorient en Roazhon Park le , Roazhon étant le nom breton de Rennes[55],[note 4]. Cette modification s'accompagne d'un renouvellement des sièges en tribunes, passant du vert, bleu et gris choisis lors de la rénovation du stade, au rouge et noir couleurs du club[56].

Le 22 mai 2019, le président du Stade rennais FC Olivier Létang présente la « Galerie des Légendes » qui consiste en un lieu où est retracé l'ensemble de l'histoire du club[57].

Structure et équipements

[modifier | modifier le code]

Architecture et description générale

[modifier | modifier le code]
Schéma représentant la situation du stade et de ses environs, ainsi que la disposition des différentes tribunes.
Vue schématique de la situation du stade et de ses tribunes.

Depuis la dernière rénovation de l'enceinte, la pelouse du Roazhon Park est entourée de quatre tribunes couvertes comportant uniquement des places assises. Officiellement, ces tribunes portent des noms commerciaux, susceptibles d'évoluer au gré des changements de sponsors. Chacune est construite sur au moins deux niveaux. Les quatre tribunes sont complétées par des tribunes d'angle qui les relient entre elles.

Pièce maîtresse de la rénovation du stade au début des années 2000, la tribune Lorient bénéficie d'un système porteur matérialisé par une poutre de 150 mètres de long, permettant de construire un ensemble offrant 6 000 places assises sans que des portiques n'aient à prendre appui sur la route de Lorient[29] . La façade de la tribune est conçue de telle sorte qu'elle puisse héberger des commerces et l'entrée du public[58] , avec sur ses étages supérieurs des promenades donnant sur la rue[29] . Le dessous des gradins est habillé de polycarbonates qui, éclairés de l'intérieur par un jeu de lumière, donnent une coloration rouge à la tribune, et habillent la structure en béton armé[58] . L'effet recherché lors de la mise en place du projet est de donner au stade une architecture urbaine, qui s'accorde avec son environnement immédiat<[58] .

La capacité théorique du stade est de 31 127 places, mais il ne peut en pratique recevoir qu'un peu moins de 30 000 personnes, avec 29 193 places assises dont 1 831 places VIP, un millier de places prévues dans la partie inférieure de la tribune Rennes pour des spectateurs en station debout n'étant pas mises à la vente[59],[60]. Au nombre de places proposées, le Roazhon Park est le seizième plus grand stade français[61].

Les tribunes Mordelles et Rennes, respectivement situées côté ouest et côté est, sont équipées depuis septembre 2008 de deux écrans géants de 48 m2 avec un pixel pitch de 10 millimètres[62]. Enfin, le stade est doté d'un éclairage de 2 500 lux pour les matchs disputés en nocturne[30].

Le , le stade s'équipe de la 4G d'Orange.

Durant l'été 2018, l'éclairage du stade change pour passer à des projecteurs LED, notamment pour la Coupe du monde féminine de football 2019.

Photographie montrant le terrain éclairé artificiellement par des lampes à sodium.
Des lampes à sodium servent à entretenir le gazon du stade.

Terrain de jeu

[modifier | modifier le code]

Le Roazhon Park comporte une aire de jeu de 105 mètres de long sur 68 mètres de large[63] dont la surface est en gazon naturel. Elle repose sur un système de drainage, une couche drainante et une couche de substrat d'environ vingt centimètres[64]. Le gazon, plaqué sur le substrat, est à l'origine cultivé hors du stade puis posé par bandes de 1,20 mètre de largeur sur 13 mètres de longueur avant son enracinement[65]. Réalisée en 2008, l'installation de ce système coûte 500 000 euros au Stade rennais FC[66].

À la suite de la rénovation du stade au début des années 2000, la qualité de la pelouse souffre à plusieurs reprises du passage de l'hiver, ce qui oblige à des soins importants[67] et même à des réfections totales et régulières de l'aire de jeu[68],[69]. L'une des causes désignées est très vite le manque d'ensoleillement de certaines parties du terrain, du fait de la nouvelle configuration des tribunes[70], ce qui est confirmé par une étude menée entre mai et décembre 2007[71]. Pour pallier cela, le club sollicite alors la possibilité d'évoluer sur une pelouse synthétique, ce qui lui est accordé par la LFP fin mai 2008[72],[note 5]. Quelques jours plus tard, le Stade rennais FC repousse finalement la mise en place d'une telle surface de jeu, le temps manquant pour son installation[73],[74].

Se voyant transférer la gestion pleine et entière de la pelouse par la municipalité en juin 2008[75], le club entreprend par la suite d'entretenir le gazon pendant l'hiver grâce à un dispositif comprenant des lampes à sodium, des bâches et des générateurs d'air chaud fonctionnant au fioul[76], ce qui permet une amélioration des conditions de jeu, mais pose également des questions d'ordre écologique[77]. Le Stade rennais FC investit ainsi 150 000 euros pour se doter de ces rampes lumineuses, hors frais de consommation, estimés à 30 000 euros par an[66]. Il pose ainsi le Roazhon Park en position d'enceinte pilote pour la luminothérapie en France, avec pour résultat une bonne qualité du terrain de jeu, y compris l'hiver[78].

Tribune Vilaine

[modifier | modifier le code]

Située côté sud, la tribune présidentielle porte populairement le nom de « tribune Vilaine »[79], puisque étant adossée au fleuve du même nom, voisin du stade. Reconstruite entièrement en 2000[31], elle a depuis porté des dénominations commerciales différentes. D'abord « tribune PPR », elle est devenue « tribune Conseil général d'Ille-et-Vilaine » en 2005[80], puis « tribune Crédit mutuel de Bretagne », son nom actuel, à partir de 2009[81]. Son emplacement correspond à l'endroit où se trouvait la première tribune construite pour l'inauguration du parc des sports en 1912[4]. Dans sa forme actuelle, elle abrite de nombreux salons et loges VIP[82], la tribune de presse, et les vestiaires des joueurs d'une taille de 150 mètres carrés[83]. Pour répondre aux normes de l'UEFA lors de la participation du Stade rennais FC à la Ligue Europa 2011-2012, les bancs de touche sont déplacés en tribune Vilaine, deux espaces, situés au bord de l'aire de jeu, accueillant à partir de les remplaçants et les staffs des équipes[84]. Construite sur deux niveaux, elle est la plus basse des quatre tribunes du stade[36] et comprend les deux virages faisant la jonction avec les tribunes Mordelles et Rennes.

Tribune Lorient

[modifier | modifier le code]

Située côté nord, face à la tribune présidentielle, se trouve la tribune appelée populairement « tribune Lorient »[85], puisque longeant la route du même nom, et qui porte la dénomination commerciale de « tribune Super U »[86]. Rénovée en dernier lieu, en 2003-2004[31], elle arbore alors la dénomination de « tribune Carrefour » tandis que des images de faux spectateurs y sont apposées pour éviter aux caméras de télévision la vision d'une tribune vide[87]. Construite en 1987, elle abrite comme la tribune Vilaine des salons et loges VIP[82], mais aussi la boutique officielle du club sur 300 mètres carrés[88],[89], et le restaurant « Léon le cochon »[90]. Construite sur trois niveaux, la tribune comprend les deux virages faisant la jonction avec les tribunes Mordelles et Rennes. Le sigle « SRFC » y est formé par la mosaïque des sièges, rappelant que le club résident est le Stade rennais FC.

Tribune Mordelles

[modifier | modifier le code]

Située côté ouest se trouve la tribune appelée populairement « tribune Mordelles »[91], du nom d'une commune proche de l'agglomération rennaise se trouvant vers cette direction, le long de la route de Lorient. Officiellement, la tribune porte la dénomination commerciale de « tribune Groupe Rose », auparavant la « tribune Ouest-France ». Construite en 1974 et inaugurée en janvier 1975[20], elle est profondément rénovée en 2002[31] et comprend depuis un salon VIP[92]. La tribune Mordelles, située derrière l'un des buts et construite sur trois niveaux, abrite également dans sa partie basse le groupe de supporters du Roazhon Celtic Kop[93].

Tribune Rennes

[modifier | modifier le code]

Située côté est, la tribune Rennes est la plus récente de l'enceinte. Sa dénomination commerciale, « tribune Ville de Rennes », rappelle que la municipalité est propriétaire du stade[94], et permet au club de réduire le coût de la location du parc des sports[95]. À l'origine, aucune tribune construite en dur n'a occupé son emplacement, seuls des gradins y étant installés. En 1999, la rénovation du stade débute par la construction de la tribune sur deux niveaux, auxquels sont rajoutés un troisième niveau et un toit en 2001[31]. Adossée au centre-ville, elle est divisée en deux parties, dont l'une réservée aux visiteurs[30]. Sa partie basse est également le siège du groupe de supporters des Breizh Stourmer entre 2003 et 2008[96], puis de l'Unvez Kelt entre 2008 et 2012[97] et enfin du Red Black Roazhon au cours de la saison 2015-2016[98].

Éléments commémoratifs

[modifier | modifier le code]
Photographie montrant une plaque commémorative, listant les membres du Stade rennais morts durant la Première Guerre mondiale
« Le Stade rennais Université Club à ses membres morts au champ d'honneur ».

Peu d'éléments viennent rappeler l'histoire du Stade rennais FC dans un stade entièrement reconstruit au début des années 2000. Au cœur de la tribune Lorient, des espaces réservés aux entreprises portent cependant les noms de plusieurs anciennes gloires du club, en particulier Jean Prouff[99], mais aussi Marcel Aubour, Marcel Loncle, Laurent Pokou et Daniel Rodighiero[100]. À l'entrée nord de la tribune Rennes se trouve également une plaque posée à la mémoire des membres du SRUC[note 6] tombés au champ d'honneur pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, notamment Philippe Ghis, l'un des membres-fondateurs du club[101],[102].

Utilisation du stade

[modifier | modifier le code]

Aspects administratifs et économiques

[modifier | modifier le code]
Photographie montrant la façade de l'hôtel de ville de Rennes.
La ville de Rennes, ici représentée par son hôtel de ville, est la propriétaire du Roazhon Park.

Administration et exploitation

[modifier | modifier le code]

Le Roazhon Park est la propriété de la ville de Rennes[94]. Elle le loue au Stade rennais FC pour un montant qui s'élève à 1 029 582 euros par an depuis janvier 2010. Le coût réel pour le club est cependant limité par diverses prestations de services qu'il met à la disposition de la municipalité, pour un montant de 916 850 euros[103], réduisant le loyer à un total de 112 732 euros. Chaque année, le club verse cependant 550 000 euros supplémentaires à la ville au titre de la taxe sur les spectacles, et 80 000 euros de taxe foncière[104].

La gestion des partenariats publicitaires et de leur affichage dans l'enceinte du stade est cédée par la municipalité au club en 1973[105]. Depuis le , aucun personnel de la ville de Rennes ne travaille au Roazhon Park, l'ensemble des intervenants étant directement employés par le club, ou par des prestataires rémunérés par le Stade rennais FC[104].

Coûts et recettes

[modifier | modifier le code]

Un match joué au Roazhon Park génère en moyenne 630 000 euros de chiffre d'affaires pour le Stade rennais FC, hors sponsors. Le principal poste de recette est la billetterie, qu'il s'agisse de la vente au grand public ou des places VIP, qui génère 550 000 euros de revenus par match, soit 87 % du chiffre d'affaires total. Ce dernier est complété notamment par la vente de nourriture et de boissons, soit 15 000 euros de chiffre d'affaires par match, et par les ventes de maillots et de produits dérivés à la boutique du club, pour un total de 10 000 euros par match[104].

En 2009-2010, le prix des abonnements à l'année au stade de la route de Lorient place globalement le Stade rennais FC dans la moyenne des clubs de Ligue 1, avec un tarif légèrement inférieur à la moyenne pour les tribunes Mordelles et Rennes, mais au-dessus pour les tribunes Lorient et Vilaine[86]. Sur un match, en 2010-2011, un billet tout public coûte en moyenne 16,90 euros, soit 37 centimes de plus que la saison précédente[104]. Une tendance à la hausse également observée sur les abonnements à l'année entre 2005 et 2009[86].

L'organisation des rencontres coûte de l'argent au Stade rennais FC, qui sous-traite à de nombreux prestataires. Les personnes travaillant aux buvettes du stade, les hôtesses VIP, les serveurs, le traiteur, les agents de nettoyage et les agents de sécurité sont ainsi employés par des entreprises extérieures. Des secouristes bénévoles sont également présents, le Stade rennais FC versant 1 200 euros par match à la SNSM. L'organisation de la sécurité est directement gérée par le club, qui emploie 350 stadiers et dépense 45 000 à 50 000 euros par match pour cela. Enfin, une somme de 4 000 euros est dépensée ponctuellement lors des matchs à haut risque pour le déploiement d'une compagnie de CRS[104].

Stade rennais FC

[modifier | modifier le code]

Le Stade rennais FC joue au Roazhon Park toutes ses rencontres à domicile depuis 1912. Le club y a donc disputé l'ensemble de ses saisons professionnelles[note 7], toutes disputées en Ligue 1 et en Ligue 2. Alors qu'en 1965, année du premier succès du club dans l'épreuve, le règlement de la Coupe de France oblige à ce que tous les matchs soient disputés sur terrain neutre[106], le stade de la route de Lorient accueille en 1971 quelques rencontres du parcours victorieux du Stade rennais FC dans la compétition. À partir des huitièmes de finale, les matchs sont disputés sous une formule de rencontres aller-retour qui permettent au public rennais de soutenir son équipe. En demi-finale, c'est ainsi au stade de la route de Lorient que se dispute le match retour entre l'équipe rennaise et l'Olympique de Marseille, qui voit la victoire des locaux après l'épreuve des tirs au but[11]. Quatre autres demi-finales de Coupe de France impliquant le Stade rennais FC sont disputées au stade de la route de Lorient, en 1919 face au CASG Paris (défaite 3-4), en 1970 contre l'AS Saint-Étienne (défaite 0-1, suivie d'un match nul 1-1 au retour à Saint-Étienne), en 1986 de nouveau face à Marseille (match nul 1-1, Marseille se qualifiant grâce à sa victoire 1-0 au match aller)[107], et en 2014 contre le SCO Angers (victoire 3-2). Enfin, le Stade rennais FC dispute également deux demi-finales de Coupe de la Ligue, la première gagnée face au Montpellier HSC, en 2013[108], la seconde perdue contre le Paris Saint-Germain, en 2018.

Le Stade rennais FC célèbre également au Roazhon Park ses anniversaires. Le , le cinquantenaire du club est prétexte à de nombreuses festivités dans l'enceinte du stade, et un match amical est disputé entre joueurs rennais et le club anglais de Charlton[109]. Le , le centenaire est à son tour célébré. Un match réunissant les anciens joueurs du club est organisé, alors que l'équipe première dispute pour sa part une rencontre amicale face à l'équipe nationale du Sénégal[110]. Le , lors de l'anniversaire des 120 ans du club, le Stade rennais FC annonce la mise en place d'une statue de bronze en l'honneur de Jean Prouff (double vainqueur de la Coupe de France en 1965 et 1971) dans l'enceinte du Roazhon Park (Tribune Lorient, rang 26), là où il s'asseyait pour assister aux matchs du club après sa carrière de joueur et d'entraîneur.

Depuis le , avec la création de la « Galerie des Légendes » en 2019, il est possible de faire une visite guidée du stade[111].

Équipe de France de football

[modifier | modifier le code]

Sélection masculine

[modifier | modifier le code]

Le Roazhon Park accueille également quelques matchs internationaux. L'équipe de France de football y dispute une première rencontre, le en amical face à la Bosnie-Herzégovine[112]. Ce match, le premier à la tête des « Bleus » pour Raymond Domenech, se solde par un résultat nul un but partout. Peguy Luyindula et Ivica Grlić sont les deux buteurs de la rencontre, disputée devant 26 527 spectateurs[113]. Dix ans plus tard, le , un deuxième match amical des Bleus, cette fois face à l'Albanie, a lieu au stade de la route de Lorient, et se termine sur le même score d'un but partout, une réalisation d'Antoine Griezmann répondant à l'ouverture du score de Mërgim Mavraj pour l'Albanie[114]. Enfin, un troisième match amical se solde cette fois par une victoire française, sur le score de cinq buts à zéro, le contre le Paraguay, avec un triplé d'Olivier Giroud, et deux buts de Moussa Sissoko et Antoine Griezmann devant 28 256 spectateurs[115],[116].

Sélection féminine

[modifier | modifier le code]

Le stade accueille également à six reprises l'équipe de France féminine, une première fois le pour un match amical face à l'Espagne (victoire 3-2 pour les Françaises)[117], une seconde le pour un match de qualification à la Coupe du monde 2007 contre l'Angleterre. Ce dernier match, disputé devant 19 215 spectateurs, se termine sur un score nul de un but partout[118]. Enfin, le , dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2017, les Bleues battent la Grèce un but à zéro, grâce à une réalisation d'Eugénie Le Sommer. À cette occasion, le record d'affluence pour un match de football féminin disputé en France est battu avec 24 835 spectateurs[119].

Coupe du monde féminine 2019

[modifier | modifier le code]

Le , la France obtient l'organisation de la Coupe du monde féminine de football 2019 et Rennes fait partie des onze villes pré-sélectionnées pour recevoir des matchs[120].

Événements sportifs

[modifier | modifier le code]
Match de l'équipe de Bretagne de football au stade de la route de Lorient, le 21 mai 1998.

Dans un registre un peu similaire, le stade de la route de Lorient est également le théâtre d'une rencontre disputée par l'équipe de Bretagne de football face au Cameroun le (1-1)[121].

En , le stade accueille les demi-finales du championnat de France de rugby à XV[122]. Le , le Racing 92 remporte la première demi-finale face à l'ASM Clermont Auvergne après prolongation (34–33). Le lendemain, le RC Toulon gagne également sa place en finale, face au Montpellier Hérault rugby (27–18).

Date Heure (CET) Équipe 1 Résultat Équipe 2 Affluence
20 h 45 ASM Clermont Auvergne 33 - 34
a. p.
Racing 92 29 013
20 h 45 RC Toulon 27 - 18 Montpellier HR 28 937

Événements divers

[modifier | modifier le code]
Photographie montrant le chanteur et musicien Alan Stivell, jouant de la harpe celtique.
Alan Stivell participe à la Nuit interceltique 2007, organisée au stade de la route de Lorient.

L'enceinte sportive accueille ponctuellement des événements culturels. Le [123] puis le , s'y déroulent par deux fois les Nuits interceltiques réunissant des musiciens tels que Alan Stivell, Dan Ar Braz, Denez Prigent, Carlos Núñez ou le bagad de Lann-Bihoué[124].

Le , jour de la Pentecôte, le stade accueille également un grand rassemblement diocésain présidé par l'archevêque de Rennes, Monseigneur Pierre d'Ornellas. Il rassemble 22 700 catholiques[125]. Une expérience renouvelée cinq ans après, le , regroupant cette fois près de 25 000 personnes[126].

Terrain neutre

[modifier | modifier le code]

Le Roazhon Park accueille un match « à domicile » de l'Union sportive concarnoise dans le cadre du championnat de Ligue 2, en raison de l'indisponibilité de leur stade habituel (stade Guy-Piriou en cours de rénovation) et du stade de remplacement initialement prévu (Stade du Moustoir de Lorient).

Date Compétition Équipe 1 Équipe 2 Score Affluence
20 avril 2024 33e journée de Ligue 2 US Concarneau US Quevilly-Rouen 0 - 0 1 856

Record d'affluence

[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant récapitule l'évolution du record d'affluence du Roazhon Park à l'occasion des rencontres du Stade rennais FC depuis la saison 1946-1947. Le record actuel est de 29 490 spectateurs, marque établie à l'occasion d'une rencontre de Ligue 1 disputée le contre l'Olympique de Marseille (victoire du SRFC par trois buts à deux).

Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses d'affluences restent inconnues[6],[127],[128],[129]. Cependant, une rencontre amicale disputée entre le Stade rennais FC et le FC Stuttgarter Kickers attire 9 000 spectateurs le [130]. Quatre ans plus tard, le , ce sont 10 000 personnes qui assistent à une rencontre de championnat entre l'équipe rennaise et le FC Sochaux-Montbéliard[131]. Enfin, le , ce sont 15 000 spectateurs qui prennent place dans le parc des sports pour assister à une rencontre de deuxième division opposant les Rennais au Red Star[132].

Pendant près de quarante ans, le record est détenu par un match de Division 1 ayant opposé le Stade rennais FC au FC Nantes le . La rencontre oppose alors le vainqueur sortant de la Coupe de France (Rennes) au champion de France en titre (Nantes), et se solde par une victoire rennaise par deux buts à zéro. Ce record est battu en 2004 à la suite de la rénovation du stade.

Évolution du record d'affluence du Roazhon Park depuis 1947.
Spectateurs Adversaire Compétition Date
11 400[133] RC Lens Division 1
17 414[134] Lille OSC Division 1
18 648[134] Olympique de Marseille Division 1
18 817[135] Lille OSC Division 1
21 397[12] Stade de Reims Division 1
23 632[136] UA Sedan-Torcy Division 1
24 899[137] Stade de Reims Division 1
26 246[138] Stade de Reims Division 1
28 148[16] FC Nantes Division 1
28 525[34] FC Metz Ligue 1
29 164[139] AS Saint-Étienne Ligue 1
29 345[140] FC Nantes-Atlantique Ligue 1
29 490[35] Olympique de Marseille Ligue 1

Affluence moyenne par saison

[modifier | modifier le code]

Le record d'affluence en championnat sur une saison est réalisé lors de la saison 2007-2008 avec 487 169 spectateurs au total pour les rencontres de Ligue 1 (19 matchs). Cependant, le record d'affluence moyenne pour une rencontre de Ligue 1 est établi lors de la saison 2019-2020 avec 25 892 spectateurs en moyenne (14 matchs)[note 8].

Les affluences moyennes ont significativement augmenté depuis le milieu des années 1990 (voir graphique ci-dessous), suivant la progression sportive du club, mais bénéficiant surtout de la rénovation du stade, qui porte sa capacité d'accueil à un peu moins de 30 000 places assises à partir de 2004. À compter de cette date, l'affluence moyenne est presque systématiquement supérieure à 20 000 spectateurs (hormis durant les saisons 2012-2013, 2013-2014 et 2020-2021[note 9])[141].

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du Stade rennais FC depuis 1948


Environnement et accès

[modifier | modifier le code]
Plan désignant l'emplacement du Roazhon Park dans l'Ouest de l'agglomération rennaise.
Le Roazhon Park est situé dans la partie ouest de l'agglomération rennaise.

Le Roazhon Park est situé dans le quartier Bourg-l'Évesque - la Touche - Moulin du Comte, dans la partie ouest de l'agglomération rennaise. Son environnement est dominé par la présence de trois axes structurants : le fleuve de la Vilaine au sud, la route de Lorient au nord, et la rocade à l'ouest. À l'origine, le terrain d'honneur n'est qu'une partie d'un ensemble comprenant plusieurs terrains de football. Ceux-ci laissent place après la rénovation du stade principalement à des parkings.

Vue aérienne sur le stade, avec la rocade de Rennes à ses côtés.
Vue aérienne depuis le nord sur le stade et ses alentours. On aperçoit la Vilaine passant derrière le stade et sur la droite, la rocade de Rennes.

D'un point de vue urbanistique, le stade se trouve au carrefour de quatre ensembles distincts : la zone industrielle ouest dite de la route de Lorient, le quartier du Moulin du Comte, la Prévalaye et le quartier de Cleunay[142] . Au nord du stade se trouve la zone d'aménagement concerté de Lorient Saint-Brieuc, composée essentiellement de logements[143] , caractéristique d'un quartier du Moulin du Comte composé à 80 % de maisons individuelles, et à 20 % de logements collectifs[144] . Au sud-ouest du stade, sur l'autre rive de la Vilaine, se trouve un centre commercial ayant pris la place occupée jusqu'à la fin des années 1990 par une station d'épuration[145] . La zone industrielle de la route de Lorient, située à l'ouest du stade, est pour sa part la première du genre créée en France, en 1952. Encadrée par la Vilaine au sud et par une voie ferrée au nord, son développement est notamment marqué à ses débuts par l'implantation d'une usine Citroën à proximité immédiate du stade[146] . Au sud, le quartier de Cleunay est le fruit d'une zone d'aménagement concerté à objet essentiellement résidentiel[145] , tandis que la Prévalaye est un ensemble paysager naturel et ouvert, aménagé comme tel au début des années 2000, avec une promenade le long de la Vilaine et un parc de stationnement[147] .

À proximité immédiate du stade, derrière la tribune Rennes, se trouve l'école technique privée Odorico, lieu de vie des joueurs en formation au club, créée en 1987[148] et dont le nom rend hommage à Isidore Odorico, président du Stade rennais UC entre 1933 et 1938. Plus loin au sud-ouest, à la Prévalaye, se trouve le centre d'entraînement Henri-Guérin, où se déroulent les entraînements des équipes du Stade rennais FC, les matchs de ses équipes de jeunes, et où se trouve le siège administratif du club[149].

Photographie représentant la façade du stade sur la route de Lorient, la nuit, et le public ayant envahi la chaussée.
La route de Lorient un soir de match.

Quotidiennement, le Roazhon Park est desservi par les lignes 11, 14, 54, 55 et 56 du réseau de bus du STAR, la ligne B du métro de Rennes permet également de s'y rendre via la station « Cleunay » : une passerelle piétonne enjambant la Vilaine permettant de rejoindre la station, située à 800 mètres du stade en 15 minutes[150]. L'arrêt Roazhon Park situé devant le stade n'est pas desservi les soirs de match, la desserte se fait via l'arrêt Géniaux pour les lignes 11 et 14 le plus lointain arrêt Guilloux pour les autres lignes qui sont déviées pour éviter le secteur[150].

Cette desserte est renforcée, les soirs de match, par le service Bus de stade[150] : avant le match, une navette part de la station « République » pour s'y rendre et au retour ce sont neuf lignes leur permettant de regagner le centre-ville puis de les raccompagner vers leurs quartiers ou dans une trentaine de communes voisines (comme Pacé, Betton, Bruz ou Mordelles).

Enfin, en 2015, le Stade rennais FC met en place neuf lignes d'autocars permettant à vingt-six communes plus éloignées et situées en dehors de Rennes Métropole (départs notamment de Saint-Malo, Fougères, Vitré, Châteaubriant, Redon, Ploërmel ou encore Dinan) une liaison directe vers le Roazhon Park les soirs de match[151].

En automobile, le stade est accessible directement par la sortie « porte de Lorient » de la rocade de Rennes. La route de Lorient étant fermée à la circulation les soirs de match, un parking, accessible par la sortie « porte de Cleunay » de la rocade, est mis à la disposition des supporters[152]. Le stade se trouve également à moins de dix kilomètres de l'aéroport de Rennes-Bretagne, accessible en moins d'un quart d'heure[153].

Les personnes présentant un handicap peuvent pour leur part stationner leur véhicule sur le parking officiel (P2) situé derrière la tribune Mordelles, ou sur le parking Moulin du Comte (P5) situé derrière la tribune Rennes[152]. Elles peuvent également bénéficier du service « dépose minute », leur permettant de s'approcher au plus près du stade, en s'affranchissant des barrages mis en place pour barrer l'accès de la route de Lorient aux véhicules. Ces deux dispositifs sont soumis à l'obtention de laissez-passer. L'emplacement des personnes handicapées dans l'enceinte du stade est pour sa part déterminé par le Stade rennais FC[154].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Localisation indicative : 48° 06′ 20″ N, 1° 41′ 45″ O.
  2. Voir photo correspondant à cette configuration. Cf. « Vue aérienne oblique sur le stade rennais route de Lorient avec les usines Citroën en arrière-plan », sur stade-rennais-online.com, issu des Archives municipales de Rennes (consulté le ).
  3. Fortuneo étant une filiale du Groupe Crédit mutuel Arkéa.
  4. Au détriment de l'appellation stade des Hermines, également proposée au vote.
  5. Après cette autorisation de la LFP, il faut cependant attendre deux ans pour que des stades de clubs professionnels français s'équipent d'une pelouse synthétique. C'est le cas en août 2010 du Stade Yves Allainmat du FC Lorient et du Stade Marcel-Picot de l'AS Nancy-Lorraine.
  6. Le Stade rennais université club est le nom porté par le club entre 1904 et 1972.
  7. Le Stade rennais FC adopte le professionnalisme dès son introduction dans le football français, en 1932.
  8. La saison 2019-2020 ne compte que 14 matchs car, avec la pandémie de Covid-19 en France, cette saison n'a pas pu être terminée.
  9. L'affluence moyenne de la saison 2020-2021 a été tronquer par la limitation de 5 000 places puis le huis-clos jusqu'à la fin de la saison.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « De La Mabilais à la route de Lorient », Collectif 2001, p. 2.
  2. Loire 1994, p. 40.
  3. Melt / Drast / Enet-Dolowy Architecture Urbanisme, « Mobilité et formes urbaines et architecturales - La route de Lorient à Rennes », sur developpement-durable.gouv.fr (consulté le ), p. 96.
  4. a et b Loire 1994, p. 45.
  5. Loire 1994, p. 56
  6. a et b Loire 1994, p. 158.
  7. Loire 1994, p. 177.
  8. Loire 1994, p. 194
  9. Loire 1994, p. 223.
  10. a et b « Cosnard : « On vivait pour le club », Collectif 2001, p. 38.
  11. a et b « Résumé de la demi-finale retour de la Coupe de France de football 1971 et ambiance dans les tribunes du Parc des sports de la route de Lorient » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  12. a et b Loire 1994, p. 260.
  13. Loire 1994, p. 270
  14. Loire 1994, p. 275
  15. Loire 1994, p. 281.
  16. a et b Loire 1994, p. 322.
  17. Loire 1994, p. 330.
  18. Loire 1994, p. 355.
  19. « Historique des affluences moyennes du Stade rennais », sur footballstats.fr (consulté le ).
  20. a et b Marcel-Louis Moreau, Stade Rennais F.C.1974-1994 : supporter des Rouges et noirs depuis 20 ans..., t. 1 : 1974-1984, Rennes, 1995, p. 22.
  21. Loire 1994, p. 408.
  22. « Les nouvelles tribunes du Stade rennais » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  23. « Travaux et entraînement au Stade rennais » [vidéo], sur ina.fr (consulté le )
  24. Loire 1994, p. 419.
  25. Alain Prioul, 34 “seconde” pour une première, Rennes, 1990, p. 19 (ISBN 2-9504788-0-8).
  26. Loire 1997, p. 44.
  27. Loire 1997, p. 52.
  28. Michèle Leloup, « Rennes : 400 ans d'histoire vus du ciel », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  29. a b et c Mobilité et formes, p. 144.
  30. a b et c « Le stade », sur stade-rennais-online.com (consulté le ).
  31. a b c d et e [vidéo] Ville de Rennes, « Revivez, en 3D, l'évolution du stade de la route de Lorient de 1999 à 2004 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur staderennais.com (consulté le ).
  32. « L'inauguration du nouveau Stade rennais : les nouveaux aménagements » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  33. « Inauguration du stade », sur staderennais.com, (consulté le ).
  34. a et b « Feuille de match de Stade rennais - FC Metz du 23 octobre 2004 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lfp.fr (consulté le ).
  35. a et b « Feuille de match de Stade rennais - Olympique de Marseille du 20 août 2005 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lfp.fr (consulté le ).
  36. a et b « Stade : un agrandissement envisagé », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  37. Benjamin Keltz, « Euro 2016 : 36 millions nécessaires pour agrandir le stade de la route de Lorient »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rennes.lemensuel.com, (consulté le ).
  38. « Euro 2016 : le Stade la route de Lorient pré-sélectionné », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  39. Benjamin Keltz, « Rennes retire sa candidature à l'Euro 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rennes.lemensuel.com, (consulté le ).
  40. Benjamin Keltz, « Accueil de l'Euro 2016 : pourquoi Rennes ne regrette pas »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rennes.lemensuel.com, (consulté le ).
  41. N. Auffray, B. Keltz, « Stade rennais land : le « premier pas » du club »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rennes.lemensuel.com, (consulté le ).
  42. Thibaud, « Un « OL Land » à la rennaise en projet ? », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  43. Thibaud, « « Stade rennais land » : une réflexion bien avancée », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  44. Loire 1994, p. 397.
  45. Loire 1994, p. 18.
  46. Édouard Réis-Carona, « Faut-il donner le nom de Jean Prouff au stade ? », sur rennes.maville.com, Ouest-France, (consulté le ).
  47. Loire et Charbonneau 2001, p. 123.
  48. Nicolas Carnec, « Bientôt le Fortuneo stadium, route de Lorient ! », sur rennes.maville.com, Ouest-France, (consulté le ).
  49. Stéphane Vernay, « Le projet Fortuneo Stadium embarrasse la mairie », sur rennes.maville.com, Ouest-France, (consulté le ).
  50. « Fortuneo Stadium » : le RCK menace « d’aller au clash », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  51. « Pas de stade « Fortuneo » pour le Stade rennais ? », sur lexpansion.com, (consulté le ).
  52. « Naming : Saint-Sernin n'y renonce pas », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  53. « Besson : « Le stade de Bordeaux n’est pas digne d’un champion de France » », sur rmc.fr, (consulté le ).
  54. Jérôme Gicquel, « Rennes : Le stade de la route de Lorient bientôt rebaptisé ? », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  55. « Le stade de la route de Lorient renommé Roazhon Park », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  56. Nils, « Roazhon Park, nouveau nom du stade », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  57. « Bienvenue dans la « Galerie des légendes » ! », sur staderennais.com, (consulté le ).
  58. a b et c Mobilité et formes, p. 145.
  59. « Roazhon Park », sur staderennais.com (consulté le ).
  60. « L'histoire des stades du Stade rennais », sur stade-rennais-online.com (consulté le ).
  61. « Capacité des stades », sur stades-spectateurs.com (consulté le ).
  62. « Les deux écrans géants opérationnels pour Le Havre », sur staderennais.com, (consulté le ).
  63. (de) « Ligue 1 - Stadien »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur transfermarkt.de (consulté le ).
  64. « Les travaux de la pelouse continuent », sur staderennais.com, (consulté le ).
  65. « Pelouse : le tapis vert se déroule... », sur staderennais.com, (consulté le ).
  66. a et b La rubrique football, « Des terrains très vagues », L'Équipe no 21343, 21 décembre 2012, p. 7.
  67. « La pelouse du parc des sports se refait une beauté », sur staderennais.com, (consulté le ).
  68. « Une nouvelle pelouse au parc des sports de la route de Lorient », sur staderennais.com, (consulté le ).
  69. « Le changement de la pelouse en cours route de Lorient », sur staderennais.com, (consulté le ).
  70. « Deux mois après sa réfection, une pelouse en bien piteux état... », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  71. « La pelouse du stade étudiée », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  72. « Le synthétique autorisé », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  73. « Délai trop court pour le synthétique », sur staderennais.com, (consulté le ).
  74. Jacques Guyader, « Le Stade rennais revient au gazon naturel », sur rennes.maville.com, Ouest-France, (consulté le ).
  75. « La ville de Rennes transfère la gestion de la pelouse au Stade Rennais », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  76. Fafa, « Au Stade rennais, seule la pelouse est verte ? », sur alter1fo.com, (consulté le ).
  77. « Conseil : sale temps pour le Stade rennais », sur rennes.maville.com, Ouest-France, (consulté le ).
  78. « Le Stade rennais en pleine lumière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lfp.fr, (consulté le ).
  79. « À quelques minutes du coup d'envoi. Stade rennais FC - Monaco », sur staderennais.com, (consulté le ).
  80. « Le Conseil général d'Ille-et-Vilaine au côté du Stade rennais FC », sur staderennais.com, (consulté le ).
  81. « Le CMB partenaire du Stade rennais ! », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  82. a et b « Prestations VIP », sur staderennais.com (consulté le ).
  83. Patrick Dessault, « Secrets de vestiaires », France Football no 3314bis, 16 octobre 2009, p. 19
  84. « Des changements sur le banc », sur staderennais.com, (consulté le ).
  85. « Un écran géant route de Lorient pour suivre France - Portugal », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  86. a b et c Nils, « Abonnements au stade de la route de Lorient : retour sur 4 années de hausse », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  87. « De faux spectateurs à Rennes ! », France Football no 2967, 18 février 2003.
  88. « Boutique Stade rennais FC », sur staderennais.com (consulté le ).
  89. « Boutique », sur staderennais.com (consulté le ).
  90. « Léon Le Cochon au SRFC a ouvert ses portes ! », sur staderennais.com, (consulté le ).
  91. « Groupe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rck1991.org (consulté le ).
  92. « Breizh Klub », sur staderennais.com (consulté le ).
  93. « Clubs de supporters », sur staderennais.com (consulté le ).
  94. a et b « Les clubs professionnels », sur rennes.fr (consulté le ).
  95. Thibaud, « Les relations entre le club et la ville en question », sur stade-rennais-online.com, (consulté le ).
  96. « Breizh Stourmer », sur stade-rennais-online.com (consulté le ).
  97. « Unvez Kelt », sur stade-rennais-online.com (consulté le ).
  98. « Red Black Roazhon, nouveau groupe de supporters ultras », sur ouest-france.fr (consulté le ).
  99. « Espace Jean Prouff », sur staderennais.com (consulté le ).
  100. [PDF] « Plaque descriptive des espaces entreprises »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur staderennais.com (consulté le ).
  101. Loire 1994, p. 12.
  102. « Rennes. Samedi, Rennais et Marseillais porteront le Bleuet de France sur leurs maillots », sur rennes.maville.com, (consulté le ).
  103. C.S., « Rennes : nouvelle hausse des impôts en 2010 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rennes.lemensuel.com, (consulté le ).
  104. a b c d et e Sylvain Le Duigou, « Ça se passe comme ça à Rennes », L'Équipe no 20630, 4 janvier 2011, p. 5.
  105. Loire 1994, p. 364
  106. Collectif, Coupe de France, la folle épopée, L'Équipe, Paris, 2007, p. 333 (ISBN 978-2-915535-62-4).
  107. « Historique du Stade rennais en Coupe de France », sur stade-rennais-online.com (consulté le ).
  108. « Historique du Stade rennais en Coupe de la Ligue », sur stade-rennais-online.com (consulté le ).
  109. Loire 1994, p. 253.
  110. Loire et Charbonneau 2001, p. 124.
  111. « Plongez au cœur du Stade rennais F.C. et de son histoire ! », sur staderennais.com, (consulté le ).
  112. « Une première à la Réunion », sur fff.fr, (consulté le ).
  113. « Feuille de match de France - Bosnie-Herzégovine du 18 août 2004 », sur fff.fr.
  114. Alexandre Borde, « Football - Amical : les Bleus tombent sur un os albanais », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  115. « Équipe de France. Les Bleus étrillent le Paraguay au Roazhon Park », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  116. « France - Paraguay à Rennes : soir de fête au Roazhon Park », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  117. « Feuille de match de France - Espagne féminines du 16 mai 1998 », sur fff.fr (consulté le ).
  118. « Feuille de match de France - Angleterre féminines du 30 septembre 2006 », sur fff.fr.
  119. Pascale Le Guillou, « Roazhon Park : record d'affluence pour les Bleues », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  120. La France organisera la Coupe du monde 2019!.
  121. « Bretagne Football Association »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bretagne-football.org, (consulté le ).
  122. S. Salliou (avec AFP), « Top 14 - Les demi-finales auront lieu à Rennes », sur france3regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  123. « La Nuit interceltique de Rennes se prépare », sur staderennais.com, (consulté le ).
  124. « La Nuit interceltique c'est demain ! », sur staderennais.com, (consulté le ).
  125. « Pentecôte 2007 : une fête diocésaine autour de l'Eucharistie », sur catholique-rennes.cef.fr, (consulté le ).
  126. « Pentecôte 2012 : 25 000 catholiques s'enflamment pour la Pentecôte en Ille-et-Vilaine », (consulté le ).
  127. Loire 1994, p. 202.
  128. Loire 1994, p. 206.
  129. Loire 1994, p. 222
  130. Loire 1994, p. 148.
  131. Loire 1994, p. 171.
  132. Loire 1994, p. 190.
  133. Loire 1994, p. 230
  134. a et b Loire 1994, p. 241
  135. Loire 1994, p. 251
  136. Loire 1994, p. 269
  137. Loire 1994, p. 292
  138. Loire 1994, p. 301
  139. « Feuille de match de Stade rennais - AS Saint-Étienne du 16 avril 2005 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lfp.fr (consulté le ).
  140. « Feuille de match de Stade rennais - FC Nantes-Atlantique du 7 août 2005 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lfp.fr (consulté le ).
  141. « Statistiques des affluences à domicile du Stade rennais », sur footballstats.fr (consulté le ).
  142. Mobilité et formes, p. 94.
  143. Mobilité et formes, p. 97.
  144. Mobilité et formes, p. 98.
  145. a et b Mobilité et formes, p. 100.
  146. Mobilité et formes, p. 101.
  147. Mobilité et formes, p. 105.
  148. « Centre de formation », sur staderennais.com (consulté le ).
  149. « Centre d'entraînement », sur staderennais.com (consulté le ).
  150. a b et c « Direction Roazhon Park » Accès libre, sur star.fr, (consulté le ).
  151. « 9 lignes de cars à votre service ! », sur staderennais.com, (consulté le ).
  152. a et b « Plan d'accès au stade de la route de Lorient »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur staderennais.com (consulté le ).
  153. « Accès par avion », sur staderennais.com (consulté le ).
  154. « Accès handicapé », sur staderennais.com (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole Document utilisé pour la rédaction de l’article.

  • Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Éditions Apogée, , 488 p. (ISBN 2-909275-40-X) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton, volume II : 1991-1997, Rennes, Éditions Apogée, , 104 p. (ISBN 2-84398-000-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Claude Loire et Virginie Charbonneau, Stade rennais FC, 100 ans en rouge et noir, l'album du centenaire, Rennes, Éditions Apogée, , 123 p. (ISBN 2-84398-107-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Collectif, 100 ans en Rouge et Noir : L'Histoire du Stade rennais, Hors-série Ouest-France, , 64 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Bruno Bertin, Disparitions au stade : la contre-attaque, Rennes, Éditions P'tit Louis, , 48 p. (ISBN 978-2-914721-76-9). Bande dessinée réalisée pour les vingt ans de présence continue du club en Ligue 1, et les vingt ans d’éditions de la série Vick et Vicky.

Liens externes

[modifier | modifier le code]