Ressons-l'Abbaye
Ressons-l'Abbaye | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Commune | La Drenne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Sablons | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Maurice de Koninck 2017-2020 |
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Code postal | 60790 | ||||
Code commune | 60532 | ||||
Démographie | |||||
Population | 118 hab. (2014 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 18′ 10″ nord, 2° 05′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 154 m Max. 222 m |
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Superficie | 5,43 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Chaumont-en-Vexin | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1 janvier 2017 | ||||
Commune(s) d'intégration | La Drenne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Oise
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Ressons-l'Abbaye est une ancienne commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Depuis le , Ressons-l'Abbaye est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Drenne avec Le Déluge et La Neuville-d'Aumont.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Ressons-l'Abbaye est un village du Vexin français situé à vol d'oiseau à 15 km au sud de Beauvais, 9 km à l'ouest de Noailles, 9 km au nord-est de Méru et 22 km à l'est de Gisors.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune était de 5,43 km2 ; son altitude variait de 154 à 222 mètres[1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Roberto de Resons (vers 1170) ; Ressons (1184) ; Reisons (1191) ; Roisuns (1198) ; abbas de Ressons (XIIe) ; Raissons (1206) ; Ressons (1212) ; Ressuns (1221) ; abbatie de Ressons (1239) ; abbate et conventu de Ressons (1261) ; Resson (1287) ; Roisons (XIIIe) ; Raisson (XIIIe) ; prior de Ressuns (XIIIe) ; ecclesie de Ressons (1316) ; et conventum de Ressons (1321) ; de abbatis Ressoni (1340) ; Ressons l’abbaye (vers 1570) ; Ressonium (1648) ; Ressons-en-Vexin (1840) ; Ressons-en-Thelle (1842) ; Ressons-l’Abbaye (1856)[2].
Un rapprochement s'impose peut-être avec le nom de deux autres communes situées également en Picardie : Ressons-le-Long (Aisne, Ressontius 872, Reisons 1192) et Ressons-sur-Matz (Oise, Ressonto 587, Rosonto vers 679, Ressontum, Rossontus VIIe siècle, Resontium 658, Rossontum Xe siècle, Resons 1165), toponymes que François de Beaurepaire compare à Rançon (Seine-Maritime, Rosontio 829, Resentio 1025 - 1026)[3]. À cette série, on peut ajouter Resson (Aube, La Saulsotte, Rosuntum avant 854)[3].
Dans ce cas, le toponyme initial devait être du type *Rosontio ou *Resontio. Le second élément s'explique par le suffixe gaulois -ontio > -ons, que l'on observe dans d'autres formations toponymiques comme Lihons (Somme, Leontium 1100)[3]. Le premier élément est plus difficile à déterminer : Ernest Nègre se fonde pour expliquer ce Ressons sur des formes peu anciennes en Res-, c'est pourquoi il émet l'hypothèse d’un anthroponyme gaulois Ressius (GPN 250)[4]. François de Beaurepaire compare les autres Ressons avec le type toponymique germanique Rosbacium[3] (comprendre germanique *Rosbakiz), et signifiant « ruisseau aux roseaux ».
Le type toponymique *Rosbakiz a indifféremment abouti à Robecq, Rebets, Rebecq, Rohrbach, etc.[3] On note la même évolution phonétique Ros- > Res- que dans la plupart des Ressons, sans doute liée au déplacement de l'accent, d'où [o] > [œ]. Le terme raus > ros est, par ailleurs, à l'origine de l'ancien français ros, rosel > français roseau.
L'élément Ros- / Res- de *Rosontio serait alors le même que dans *Rosbakiz[3]. Ros- aurait été gallo-germanique ou bien emprunté suffisamment tôt au germanique pour avoir pu se combiner au suffixe gaulois -ontio[3]. *Rosontio serait « un endroit où se trouv(ai)ent des roseaux ». Cette hypothèse présente l'avantage d'expliquer les mentions anciennes en Ros- et de relier entre eux plusieurs éléments, ainsi ce type toponymique n'est-il attesté qu'au nord de la France, de même que le terme rosel > roseau, est propre à la langue d'oïl (comparer par exemple avec l'occitan canavèra, cana « roseau » et canaveral « endroit couvert de roseau », bien qu'il existe de manière locale -Languedoc- un rausa, rausèl).
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]L'abbaye de Ressons, de l'ordre des Prémontrés, sise dans le Vexin français, dans le doyenné de Chaumon et l'archidiocèse de Rouen, n'était à l'origine qu'un prieuré. Il est érigé en abbaye en 1125 et reconnait alors les anciens seigneurs d'Aumont pour ses principaux fondateurs et bienfaiteurs : ils y avaient, à ce titre, droit de sépulture.
Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]La commune constituée lors de la Révolution française, est fugacement absorbée par celle de Le Déluge, entre 1827 et 1833[1].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Les communes du Déluge, de La Neuville-d’Aumont et de Ressons-l’Abbaye envisagent de se regrouper en 2017 pour former une commune nouvelle[5] afin de mutualiser leurs moyens et d’éviter pendant plusieurs années une baisse des dotations de l’État[6]. La décision de fusion et de création de La Drenne est prise par arrêté préfectoral de et prend effet le [7],[8].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouvait dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle faisait partie de la troisième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie de 1801 à 1976 du canton de Noailles, année où elle est rattachée au canton de Méru[1], avant d'être intégrée, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, au canton de Chaumont-en-Vexin.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la Communauté de communes des Sablons, créée en 1996.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 118 habitants, en évolution de 26,88 % par rapport à 2009 (Oise : 2,14 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (57 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 43 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,5 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 27,5 %, plus de 60 ans = 15 %) ;
- 57 % de femmes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 20,8 %, 30 à 44 ans = 18,9 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 20,8 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame construite en 1704 comme église abbatiale en remplacement d'une précédente église du XIIIe siècle. Elle ne devient église paroissiale qu'après la Révolution française[18],[19].
- Dalle funéraire de la famille d'Aumont du XIVe siècle. La pierre tombale de Jean II d'Aumont (vers 1250-1300), Chevalier, sire d'Aumont et de Parfondeval le représente vêtu en habits de guerre aux côtés de sa femme Agnès.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Écartelé: aux 1er et 4e d'argent à la rose de gueules pointées de sinople, aux 2e et 3e d'azur à la fleur de lis d'or[20]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Ressons-l'Abbaye » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (Ressons-l'Abbaye), p. 469.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1) (OCLC 6403150). p. 127.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 1, Librairie Droz, 1991, p. 222.
- « Le Déluge, La Neuville-d’Aumont et Ressons-l’Abbaye vont fusionner », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- « Oise : la commune nouvelle s’appellera La Drenne », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Arrêté préfectoral du 27 mai 2016 portant création d'une commune nouvelle », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, no 6, , p. 7-8 (lire en ligne [PDF]).
- « Commune de Ressons-l'Abbaye (60532) - commune déléguée », Code Officiel Géographique (date de référence : 01/01/2024), sur insee.fr (consulté le ).
- « Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de le République », Journal officiel de la République française, , p. 4789.
- « Les maires élus et réélus avec les nouveaux conseils municipaux installés », L'Echo du Thelle, no 523, , p. 12
- Patrick Caffin, « Christian Chorier, premier maire de la Drenne », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- « Installation du conseil municipal - procès verbal du lundi 25 MAI 2020 » [PDF], comptes rendus du conseil, sur ladrenne.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population à Ressons-l'Abbaye en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 271-272.
- Dominique Vermand, « Ressons-L’Abbaye, église Notre-Dame et Saint-Norbert : Diocèse : Rouen », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.