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Reginald Hoskins

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Reginald Hoskins
Arthur Reginald Hoskins
Reginald Hoskins
Major Général Hoskins

Naissance
Londres
Décès (à 70 ans)
Allégeance Royaume-Uni
Arme infanterie, état major
Grade Major-Général
Années de service 1891 – 1923
Commandement 8e brigade d’infanterie
3e division (Lahore)
1re division d’Afrique
Forces britanniques d'Afrique de l'Est (British Army)
Conflits Guerre des mahdistes
Seconde guerre des Boers
Campagne de Somalie
Première Guerre mondiale
Distinctions Distinguished Service Order
Ordre du Bain
Ordre du Nil
Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges
Ordre de Sainte-Anne

Arthur Reginald Hoskins né le à Londres, au Royaume-Uni et mort le est un officier supérieur de l’armée britannique, ayant combattu en particulier pendant la Première Guerre mondiale.

Hoskins est éduqué à Westminster School, puis à l’Académie royale militaire de Sandhurst[1].

Les débuts de sa carrière militaire

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Hoskins obtient sa première commission au North Staffordshire Regiment le [2], est promu au grade de lieutenant le , et en 1896 est délégué à l’armée d’Égypte (placée sous commandement britannique depuis 1882)[3]. Il participe à l’expédition de Dongola, ainsi qu’à la guerre des mahdistes entre 1897 et 1899, au cours de laquelle il obtient une citation pour bravoure. À la fin de , il prend part aux opérations conduisant à la défaite de Khalifa, et pour ses services au Soudan est recommandé à une promotion[4]. Il reçoit aussi l’ordre du Médjidié (4e classe) en 1899[5].

En , il abandonne son poste avec l’armée égyptienne et rejoint le 2e bataillon de son régiment qui vient d’embarquer pour servir dans la seconde guerre des Boers en Afrique du Sud[6],[7]. Il est promu capitaine le et reçoit le jour suivant son brevet de promotion au grade de major. Il sert comme officier de renseignement et aide de camp du major-general John Maxwell, gouverneur militaire de Pretoria après l’annexion de cette ville[8]. Il reçoit le Distinguished Service Order (DSO)[9]. Hoskins combat ensuite dans la campagne de Somalie en 1902 et obtient encore une fois une citation. En 1903 il entre à l’École d’état major, à Camberley[1].

Service pendant la Première Guerre mondiale

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Après sa sortie de Camberley en 1905 il sert comme officier d’état-major en Égypte et à l’École d’état major. En il retourne en Afrique de l’Est comme inspecteur des King's African Rifles. En , Hoskins est rappelé d’Afrique et nommé quartier maître général à la 8e division d’infanterie, qui est alors engagée sur le front occidental de la Première Guerre mondiale. Le il devient chef d’état major pour le Major General Thompson Capper (en). Hoskins est promu brigadier général le , et chargé de commander la 8e brigade. Un an plus tard, au début de l’année 1916, il est transféré comme commandant de la 1re division d’Afrique dans la campagne d’Afrique de l’Est[1] Il est distingué la même année comme Companion de l’Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges[10]. L’année suivante, il reçoit l’Ordre (russe) de Sainte-Anne (2e classe, à titre militaire)[11], peu de temps avant sa suppression à cause de la révolution russe.

Hoskins devient commandant en chef des forces britanniques en Afrique de l’Est, le , succédant à ce poste au général Jan Smuts[12]. Quand il la prend en charge, l’offensive britannique s’est enlisée, les troupes étant mal approvisionnées et tombant malades à une large échelle. Hoskins réorganise le transport et les services médicaux, améliore les lignes de communation, avec l’intention de renouveler l’offensive quand les pluies particulièrement abondantes auront cessé. Mais il n’a pas la confiance du chef de l’état major, le général William Robertson, qui considère qu’Hoskins a perdu le contrôle des opérations et le remplace par le général sud-africain Jacob van Deventer (en) le [13].

Hoskins sert alors, et jusqu’à la fin de la guerre, comme commandant de la 3e division (Lahore) dans la Campagne de Mésopotamie et dans celle du Sinaï et de la Palestine. Il est fait chevalier commandeur de l’Ordre du Bain en 1919 et reçoit l’Ordre du Nil (2e classe) en novembre de la même année[14],[3].

Fin de carrière militaire et investissement politique

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Son dernier poste, après la guerre, est celui d’officier général commandant la 46e division (North Midland) de à . De 1921 à 1936 Hoskins est aussi colonel honoraire du régiment du North Staffordshire.

Il prend sa retraite de l’armée en 1923 et s’implique alors en politique, dans le Parti conservateur. Il est principal de deux institutions, le Philip Stott College, à Overstone, en 1928, et le Bonar Law Memorial College de 1928 à 1938 ; elles sont toutes deux chargées de l’entraînement du personnel et militants locaux conservateurs. Hoskins meurt en 1942[15].

Références

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  1. a b et c John Bourne, « Surnames 'D' to ‘H’. Lions led by donkeys », sur University of Birmingham (consulté le ).
  2. (en) The London Gazette, no 26164, p. 2727, 22 mai 1891.
  3. a et b (en) The London Gazette, (Supplement) no 31659, p. 14635, 26 novembre 1919.
  4. (en) The London Gazette, no 27173, p. 1710, 13 mars 1900.
  5. (en) The London Gazette, no 27079, p. 3031, 22 mai 1891.
  6. « The War - appointments », The Times, no 36066,‎ , p. 4
  7. (en) The London Gazette, no 27168, p. 1259, 23 février 1900..
  8. Hart's Army list, 1901.
  9. (en) The London Gazette, no 27490, p. 6904, 31 octobre 1902..
  10. (en) The London Gazette, no 29608, p. 5558, 2 juin 1916..
  11. (en) The London Gazette, no 13053, p. 382, 19 février 1917..
  12. Anderson 2007, p. 178.
  13. Anderson 2007, p. 210.
  14. (en) The London Gazette, no 31395, p. 7422, 9 juin 1919.
  15. (en) The London Gazette, no 35702, p. 3995, 11 septembre 1942..

Bibliographie

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  • (en) « Obituary: Maj.-Gen. Sir Reginald Hoskins », The Times,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  • (en) Ross Anderson, The Forgotten Front 1914-18 : The East Africa Campaign, Tempus Publishing, , 360 p. (ISBN 978-0-7524-4126-9).

Lien externe

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