Aller au contenu

Ponza

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Ravia)

Ponza
Ponza
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région du Latium Latium 
Province Latina 
Code postal 04027
Code ISTAT 059018
Code cadastral G871
Préfixe tel. 0771
Démographie
Gentilé ponzesi
Population 3 287 hab. (01-01-2024[1])
Densité 324 hab./km2
Géographie
Coordonnées 40° 54′ 00″ nord, 12° 58′ 00″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 10 m
Superficie 1 016 ha = 10,16 km2
Divers
Saint patron Pape Silverio
Fête patronale 20 juin
Localisation
Localisation de Ponza
Localisation dans la province de Latina.
Géolocalisation sur la carte : Italie
Voir sur la carte topographique d'Italie
Ponza
Géolocalisation sur la carte : Italie
Voir sur la carte administrative d'Italie
Ponza
Géolocalisation sur la carte : Latium
Voir sur la carte administrative du Latium
Ponza
Liens
Site web Site officiel

Ponza est une commune italienne d'environ 3 300 habitants, située sur l'île Ponza dans la province de Latina, dans la région Latium, en Italie centrale.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Ponza se trouve sur l'île de même nom et est proche des petites îles de Palmarola, Gavi et Zannone, appartenant à l'archipel des îles Pontines dans la mer Tyrrhénienne.

La côte est marquée par des falaises de tuf, des criques, des grottes qui cachent des bassins et des hameaux qui ponctuent le maquis. Celle-ci peut se voir depuis la mer ou en parcourant les sentiers menant à de nombreux points de vue dont celui du fortin de Frontone, sur le littoral oriental.

L'île de Ponza est un étroit croissant de terre de neuf kilomètres pour quarante et un de côtes.

Sous l'Empire romain, l'île de Ponza avait certes servi de villégiature, mais aussi de prison dorée pour personnalités encombrantes. Des chrétiens y furent aussi relégués, dont le pape Silvère, au VIe siècle, devenu le saint patron local. Il fut exilé et mourut sur la petite île de Palmarola toute proche. Après des siècles d'abandon, la Maison de Bourbon-Parme qui régnait sur l'Italie du Sud redonna vie, au XVIIIe siècle, à l'ancienne « Pontia ». Ils érigèrent le port et firent venir des colons de la région de Naples, dont les « Ponzesi » d'aujourd'hui sont les descendants, comme le rappelle leur dialecte originaire de Campanie. Mais plus tard, on exilait ici toujours les indésirables. Mussolini y déporta ses opposants, comme Altiero Spinelli, avant d'y être lui-même enfermé en 1943. À plusieurs époques, Ponza a subi des exodes, dus à la pauvreté et à la famine.

Les habitants ont délaissé la pêche et l'agriculture pour vivre du tourisme, et l'afflux de continentaux a fait grimper les prix de l'immobilier et du mètre carré.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Le passé de l'île a laissé son empreinte. Un tunnel creusé par les Romains mène encore à la plage de Chiaia di Luna. À la sortie du port, on découvre même des grottes, les « grotte di Pilato », qui servaient jadis de viviers à murènes. La villa de l'empereur Auguste se trouvait juste au-dessus, remplacée depuis par un cimetière de style baroque. Ailleurs, on retrouve les vestiges d'un aqueduc, d'une nécropole, d'un monastère et, partout, les traces des anciennes cultures en terrasses, où poussent encore çà et là la vigne, la lentille et le pois chiche. Dans le village de Ponza se situe l'église Santi Silverio e Domitilla de Ponza, de style néo-classique, tandis que dans le village de Santa Maria on trouve l'église San Giuseppe de Ponza.

L'été, des centaines de Romains fuient la chaleur de la capitale et mettent le cap au Sud, vers l'« isola » de Ponza. Deux heures de train et d'hydroglisseur à partir du port d'Anzio, et les voilà sur la plus grande île de l'archipel des îles Pontines. Six cailloux volcaniques jetés sur la mer Tyrrhénienne, à trente kilomètres des côtes italiennes. Là, chacun profite de ce havre à sa façon : en canot sur les eaux transparentes, dans une crique isolée comme la cala Felce ou dans une paillote de la plage branchée de Frontone. Avant de se retrouver pour la promenade rituelle sur le port en arc de cercle, où se côtoient chalutiers et façades pastel. Le must pour découvrir ce repaire de marins reste de louer un canot à moteur et d'explorer les larges baies, les caps et les falaises, les criques secrètes et les curiosités rocheuses comme les rochers émergés de Lucia Rosa ou les piscines naturelles de cala Fonte et cala Feola. Un détour s'impose aussi par l'île vierge de Palmarola à cinq milles marins de là.

Mais aucun hôtel disgracieux ni aucune villa tape-à-l'œil ne sont venus défigurer cette forteresse de roche claire, coiffée d'un maquis méditerranéen.

En contemplant Ponza du large, on se prend à s'immerger dans la légende : d'après l’Odyssée d'Homère, c'est là qu'Ulysse et la magicienne Circé s'aimèrent une année durant. Des grottes portent encore le nom des deux amants.

Ponza et le tourisme, c'est une histoire récente : elle remonte à 1969, quand Federico Fellini vint tourner ici son film Satyricon.

Événement commémoratif

[modifier | modifier le code]

Fêtes, foires

[modifier | modifier le code]

Administration

[modifier | modifier le code]
Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
27 mai 2003 En cours Pompeo Porzio Centre gauche Maire
Les données manquantes sont à compléter.

Guarini, Giancos, I Conti, Santa Maria, Campo Inglese, Le Forna, île de Zannone, île de Palmarola

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

Habitants recensés


Notes et références

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :