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Raphaël Gaillard

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Raphaël Gaillard
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Fonction
Fauteuil 16 de l'Académie française
depuis le
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (48 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Raphaël Sébastien Nestor GaillardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
française et suisse
Formation
Activités
Père
Christian Gaillard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Alix Gaillard-Dermigny (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Centre hospitalier Sainte-Anne (depuis le )
Cambridge University Hospitals NHS Foundation Trust (en) (-)
Centre hospitalier Sainte-Anne (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Distinctions

Raphaël Gaillard, né le à Paris, est un médecin, psychiatre et écrivain français, spécialiste des neurosciences cognitives, de la dépression et de la schizophrénie. Il est élu à l'Académie française le [1].

Normalien[2] et médecin, Raphaël Gaillard est professeur de psychiatrie à l’université Paris-Cité, chargé du pôle hospitalo-universitaire de l’hôpital Sainte-Anne. Passionné par la mythologie, la philosophie et la littérature, il est aussi un musicien[3].

Après une thèse de sciences sur les bases cérébrales de la conscience et un post-doctorat à l’université de Cambridge, il a poursuivi ses travaux de recherches en neurosciences cognitives et computationnelles, visant à modéliser le fonctionnement cérébral avec les outils informatiques et les apports de l’imagerie cérébrale. Ses travaux ont été publiés dans des revues scientifiques internationales (plus de 150 publications, notamment Proceedings of the National Academy of Sciences et la principale revue de psychiatrie, Molecular Psychiatry). Avec Stanislas Dehaene, il a développé un modèle cognitif[4] de la schizophrénie, considérée comme liée à une perturbation de l’accès à la conscience. Dans la continuité de ses études de biologie-chimie à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, il poursuit également des travaux sur la participation de processus inflammatoires aux troubles psychiques, et le rôle des cellules souches.

Il a présidé la sous-section 49-03 de psychiatrie du Conseil national des universités. Expert judiciaire, il préside la Compagnie des experts médecins près la cour d'appel de Paris (CEMCAP) et il est vice-président du conseil départemental de la ville de Paris de l’Ordre des médecins. Il anime le principal congrès francophone de psychiatrie, le congrès de l’Encéphale, ainsi que la revue éponyme.

Il préside la Fondation Pierre-Deniker, qui œuvre pour la recherche en santé mentale et une meilleure connaissance des troubles psychiques par le grand public.

Il obtint les prix Pierre-Robin, en 2005, puis Louis-Forest, en 2008, de la chancellerie des universités de Paris. Le prix de l’Innovation thérapeutique Béatrice Denys lui fut décerné en 2017. Il fut lauréat en 2019 du prix Maria et Philippe Halphen de l’Académie des sciences. Son ouvrage Un coup de hache dans la tête, Folie et créativité, a été salué en 2022 par le prix Jacques de Fouchier de l’Académie française[5].

Paru en janvier 2024, son essai L’homme augmenté s’attache à montrer en quoi notre cerveau a toutes les raisons de s'hybrider avec la technologie, dont l’intelligence artificielle née en l'imitant. Et comment cette hybridation vient en écho à la grande hybridation de l'humanité, celle de l'avènement de l’écriture et de la lecture.

Le , alors qu'il est auditionné par le Sénat sur l'intelligence artificielle[Note 1], il évoque l'utilisation de technologies de stimulation cérébrale pour les soins apportés à des patients souffrant de troubles neurologiques et psychiatriques, et le fait que ces mêmes technologies sont susceptibles d'augmenter ponctuellement certaines facultés cérébrales (notamment le projet Neuralink).

Le même jour il dépose sa candidature à l'Académie française. Le [6], il est élu au fauteuil de Valéry Giscard d'Estaing dès le premier tour en recueillant quinze voix sur trente votants, soit tout juste la majorité. À 47 ans, il est le benjamin de l'institution, le plus jeune depuis Jean d'Ormesson en 1973[1].

Publications

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  • Un coup de hache dans la tête. Folie et créativité, Grasset, 256 p., 2022
  • Chantal Henry, Raphaël Gaillard, Josselin Houenou et Marc Masson, Manuel des troubles bipolaires, Elsevier Masson, , 704 p.
  • L'homme augmenté : futurs de nos cerveaux, Grasset, 352 p., 2024

Notes et Références

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  1. L’audition peut être réécoutée et visionnée sur le site youtube.com : « L’homme augmenté » [vidéo].

Références

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  1. a et b Mohammed Aïssaoui, « Le psychiatre Raphaël Gaillard élu à l'Académie française », Le Figaro, .
  2. « Raphaël Gaillard », sur L'encéphale online (consulté le ).
  3. Nicolas Ungemuth, « Grâce à l’IA nous pouvons réparer certaines zones du cerveau », sur lefigaro.fr,
  4. « Trends in Cognitive Sciences »,
  5. « Le professeur Raphaël Gaillard, lauréat de l’Académie française », sur Université Paris Cité (consulté le ).
  6. « Raphaël Gaillard », sur Who's Who (consulté le )

Liens externes

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