Rancé (Ain)
Rancé | |||||
L'église Saint-Pierre de Rancé. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dombes Saône Vallée | ||||
Maire Mandat |
Fabien Bihler 2020-2026 |
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Code postal | 01390 | ||||
Code commune | 01318 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Les Rancéens | ||||
Population municipale |
741 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 78 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 57′ 59″ nord, 4° 52′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 244 m Max. 294 m |
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Superficie | 9,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villars-les-Dombes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Rancé est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situé sur le plateau de Dombes, à environ 9 km au nord-est de Trévoux, le village présente un caractère rural avec un habitat peu dense concentré autour de la place de l'église. Il se complète de hameaux et de lotissements résidentiels plus récents dispersés sur le territoire communal.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Savigneux | Ambérieux-en-Dombes | |||
Ars-sur-Formans Misérieux |
N | Saint-Jean-de-Thurigneux | ||
O Rancé E | ||||
S | ||||
Toussieux | Reyrieux |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 881 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villefranche », sur la commune de Villefranche-sur-Saône à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 790,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rancé est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), forêts (12,1 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), prairies (3,3 %)[11].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Rancé est attesté sous la forme Rantiaco en 993 - 1032[12].
Les toponymistes rapprochent Rancé de Rancy (Saône-et-Loire, Rancei vers 1150) et Ranchicourt (Pas-de-Calais, Rancicurtis en 1072, c'est-à-dire Ranci cortem). Il s'agit d'un toponyme gallo-roman composé des éléments Rancius, nom de personne latin, suivi du suffixe -acum[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]Village mentionné dès le Xe siècle, il dépend successivement du domaine des sires de Villars, de l'abbaye de l'Île Barbe puis de celui des sires de Beaujeu en 1402, et fait partie de la souveraineté de Dombes jusqu'au rattachement de celle-ci au royaume de France en 1762. En 1790, il devient une commune du département de l'Ain appartenant au canton de Trévoux, puis à celui de Reyrieux en 1985, enfin à celui de Villars-les-Dombes en 2015.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Rancé est membre de la communauté de communes Dombes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Trévoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2021, la commune comptait 741 habitants[Note 2], en évolution de 4,07 % par rapport à 2015 (Ain : 4,96 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La Pierre brune est un site classé constitué d'un mégalithe de granit, d'origine glaciaire, situé au milieu d'un champ près du hameau du Limandas. Ce bloc erratique a été charrié par une moraine en provenance du massif du Mont-Blanc situé à 250 km de là[20].
- L'église Saint-Pierre, mentionnée au XIIe siècle, est reconstruite au XVIIe siècle mais elle a conservé quelques vestiges de l'époque romane notamment l'ancien portail. Ce dernier est masqué par un clocher-porche de style néo-roman ajouté à l'édifice en 1889. L'intérieur qui présente une nef unique plafonnée et un chœur très simple, a fait en 2010 l'objet d'une complète restauration grâce notamment à une souscription publique lancée en partenariat avec la Fondation du patrimoine.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Rancé et Villefranche-sur-Saône », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villefranche », sur la commune de Villefranche-sur-Saône - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Villefranche », sur la commune de Villefranche-sur-Saône - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 556a.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- « communauté de communes Dombes Saône Vallée - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Sylvain Coutterand, Atlas des glaciers disparus, Chamonix, Editions Paulsen, , p. 53
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Abbé Jolibois, Histoire de la ville et du canton de Trévoux, 1853, réédition des Éditions de Trévoux, 1981.
- Henri Barthoux, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Reyrieux, pré-inventaire de l'Ain, 1987.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :