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Régiment Royal-Comtois

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Régiment Royal-Comtois
Image illustrative de l’article Régiment Royal-Comtois
Drapeau d’ordonnance du régiment Royal-Comtois

Création 1674
Dissolution 1791
Pays France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Type régiment
Rôle infanterie de ligne

Le régiment Royal-Comtois est un régiment d’infanterie du royaume de France créé en 1674 sous le nom de régiment de Listenois, devenu sous la Révolution le 73e régiment d'infanterie de ligne.

Création et différentes dénominations

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Colonels et mestres de camp

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  • 1674 : Claude de Bauffremont, marquis de Listenois puis son frère, Nicolas de Bauffremont, le régiment est nommé Listenois-infanterie
  • 1685 : Prend le nom de Royal-Comtois au décès de Nicolas. Louis Christophe Gigault de Bellefond en est le colonel. Il meurt des blessures reçues à la bataille de Steinkerque, le .
  • 1734 : marquis de Froulay, colonel
  • 1757 : marquis de Roquépine
  • 1757 : comte de Puységur
  • 1762-1773 : comte Louis-Pantaléon de Noé, colonel
  • 1768-1771 : chevalier Joseph-Augustin-Prosper de Lamotte-Geffrard, lieutenant-colonel

Historique des garnisons, combats et batailles du régiment

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Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Bassigny

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français de 1762, le régiment conserve ses deux bataillons et est affecté au service de la Marine et des Colonies et à la garde des ports dans le royaume.
L'ordonnance arrête également l'habillement et l'équipement du régiment comme suit[1]
Habit, revers, veste et culotte blancs, collet et parements verts, doubles poches en long garnies de cinq boutons, dont un au milieu et deux à chaque bout, placés en ligne droite sur la largeur de la patte, trois sur la manche, quatre au revers et quatre au-dessous : boutons jaunes, avec le no 59. Chapeau bordé d'or.

En en garnison à l'Île d'Oléron[2],

En 1768, un bataillon est en garnison à Saint-Martin-de-Ré, et un autre à Belle-Île-en-Mer.

En le régiment au complet est en garnison à Rochefort[3].

Le , le détachement du régiment qui avait été envoyé à l'île de France est incorporé dans le régiment de l'Île-de-France.

En 1789 et 1790 il est en garnison à Blois[4].

Le 2e bataillon du 73e régiment d’infanterie de ligne embarqué pour Saint-Domingue en 1792.

Personnalités

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3 drapeaux dont un blanc colonel, semé de fleurs de lys d’or, & croix de Bourgogne blanche en travers, et 2 d’ordonnance, « aurores semez de lys d’or, & croix de Bourgogne rouges en travers »[2].

Habillement

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Bibliographie

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  • Louis Susane, Histoire de l'ancienne infanterie française, t. 4, 1876, p. 410 à 419 [1]

Notes et références

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  1. Ordonnance du roi, concernant l'infanterie françoise : du 10 décembre 1762
  2. a et b Cinquième abrégé général du militaire de France, sur terre et sur mer, Pierre Lemau de La Jaisse, Paris, 1739
  3. Jean-Louis Donnadieu: Un grand seigneur et ses esclaves: le comte de Noé entre Antilles et Gascogne, 1728-1816, Presses Universitaires du Mirail, 2009 (voir en ligne), p. 59
  4. Liste des régiments d'infanterie de l’Armée Française d’après le Journal militaire de 1790 et leur emplacement au , et de leur emplacement en 1789 (voir en ligne).