Quintette pour piano no 1 de Farrenc
Quintette avec piano no 1 op. 30 | |
Première page de la partie de piano (première édition, A. Farrenc, 1842). | |
Genre | Quintette avec piano |
---|---|
Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Louise Farrenc |
Effectif | 1 piano, 1 violon, 1 alto, 1 violoncelle et 1 contrebasse |
Durée approximative | 28 min |
Dates de composition | 1839-1840 |
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Le Quintette pour piano no 1 en la mineur, op. 30, est une œuvre de musique de chambre de Louise Farrenc pour piano et cordes, publiée en 1842.
Présentation
[modifier | modifier le code]Première partition de musique de chambre de Louise Farrenc d'importance, son quintette avec piano, catalogué op. 30, est composé vers 1839-1840[1]. Il est publié en 1842 par Aristide Farrenc, mari et éditeur de Louise Farrenc.
L'œuvre, en la mineur[2], est écrite pour un piano, un violon, un alto, un violoncelle et une contrebasse, un effectif instrumental inusité à l'époque[3].
Structure
[modifier | modifier le code]Le Quintette, d'une durée moyenne d'exécution de 28 minutes environ[4], est composé de quatre mouvements[2] :
- Allegro, en la mineur ;
- Adagio non troppo, en mi majeur ;
- Scherzo. Presto, en la mineur ;
- Finale. Allegro, en la mineur.
Analyse
[modifier | modifier le code]Le premier mouvement est un allegro de forme sonate qui emprunte un schéma harmonique que Farrenc reprendra pour ses symphonies : à la tonalité initiale mineure (la mineur) succède un second thème de l'exposition au relatif majeur (do majeur), tandis qu'à la réexposition le deuxième thème est traité dans le ton homonyme (la majeur)[2].
Pour la musicologue Catherine Legras, la partition « recèle déjà un travail harmonique important, avec des surprises, nombre de changements, en particulier dans le développement de l'allegro initial, et une relative instabilité à l'intérieur d'un cadre très classique.[5] »
Le deuxième mouvement est un adagio de forme rondo[2], qui s'ouvre sur le violoncelle, « particulièrement beau[5] ».
Suit un scherzo rapide en la mineur (au trio en la majeur), enfin un finale de forme sonate, reproduisant le schéma harmonique du premier mouvement[2].
Réception
[modifier | modifier le code]Dans la Revue et gazette musicale de Paris du , la critique musicale relève[5] : « Concert de Madame Farrenc et de Mademoiselle Clara Loveday [...] et parmi des trios et des quatuors de Beethoven [...] un quintette de la maîtresse de maison a été remarqué et justement loué. »
Georges Kastner souligne qu'« en général, la partie de piano est très brillante, les basses sont de bonne école, et telles que les demandent les maîtres allemands dont Reicha a, le premier en France, propagé les doctrines, c'est-à-dire qu'elles marchent bien, sont correctes et fort chantantes[6]. »
Discographie
[modifier | modifier le code]- Piano Quintets op. 30 & 31, par le Linos Ensemble, CPO, 1991.
- The Two Piano Quintets, par The Schubert Ensemble of London, ASV, 2001.
- Piano Quintets, par le Quintetto Bottesini, Brilliant Classics, 2013.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Catherine Legras, Louise Farrenc, compositrice du XIXe siècle : Musique au féminin, Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, coll. « Univers musical », , 225 p. (ISBN 2-7475-5021-4).
Références
[modifier | modifier le code]- Legras 2003, p. 77.
- Legras 2003, p. 123.
- Legras 2003, p. 122.
- « Piano Quintet No. 1 in a minor, Op. 30 », sur earsense.org
- Legras 2003, p. 124.
- Legras 2003, p. 125.
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :