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Quinssaines

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Quinssaines
Quinssaines
Le château de Quinssaines, façade occidentale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Montluçon
Intercommunalité Montluçon Communauté
Maire
Mandat
Francis Nouhant
2020-2026
Code postal 03380
Code commune 03212
Démographie
Gentilé Quinssainois[Q 1]
Population
municipale
1 524 hab. (2021 en évolution de  4,67 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 19′ 41″ nord, 2° 30′ 40″ est
Altitude Min. 295 m
Max. 483 m
Superficie 25,37 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Montluçon
(banlieue)
Aire d'attraction Montluçon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montluçon-4
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Quinssaines
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Quinssaines
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Quinssaines
Liens
Site web mairie-quinssaines.fr

Quinssaines est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Localisation

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Quinssaines est située à l'ouest du département de l'Allier et de Montluçon, à la limite avec le département de la Creuse. Elle appartient à la communauté d'agglomération Montluçon Communauté depuis 2017[Q 2].

Sept communes sont limitrophes[1] :

Géologie et relief

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Quinssaines est situé sur un plateau immédiatement à l'ouest de la ville de Montluçon ; ce plateau se tient à 400 mètres d'altitude environ et domine ainsi largement le bassin montluçonnais de quelque 200 mètres en moyenne ; il se poursuit encore jusqu'au-delà des limites communales avec des altitudes approchant parfois 450 à 500 mètres. Les sols sont également différents de ceux qu'on trouve à Montluçon.

Le bocage bourbonnais tient pleinement sa place sur la commune, avec de nombreuses haies bocagères qui maillent le paysage et de petits taillis, paysage typique de l'ouest du département de l'Allier.

Voies de communication et transports

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Quinssaines est traversée par la route nationale 145, axe d'intérêt européen (E62) faisant partie de la Route Centre-Europe Atlantique. Un échangeur, situe à l'est de la commune et à cheval avec Domérat et Prémilhat, la dessert. L'ancien tracé est déclassé dans la voirie départementale (D 745). Par ailleurs, la D 151 relie le centre du bourg à Huriel et Domérat au nord et Teillet-Argenty au sud ; la D 242 mène à Saint-Martinien à l'ouest-nord-ouest, la D 306 au hameau d'Aire au sud-ouest, la D 440 vers Prémilhat au sud-est[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 850 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montluçon à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 637,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Quinssaines est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montluçon, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62 %), zones agricoles hétérogènes (24,4 %), zones urbanisées (5,9 %), forêts (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[13].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Le nom est « attesté en 1120 sous le patronyme de parochia de sancti Marcelli de Quintianis ». Plusieurs appellations existaient. Par ailleurs, ce nom pourrait provenir « de la situation d'une villa, à une cinquième borne », du bas-latin quintana ou périmètre défensif, à cinq milles romains autour d'une cité (Montluçon)[Q 1].

De ce mot latin dérive le nom Quinçaines en bourbonnais méridional, dialecte qui est traditionnellement parlé dans la région de Montluçon[14]. La commune fait, en effet, partie du Croissant, zone où se rejoignent et se mélangent la langue occitane et la langue d'oïl[15].

Une statuette de personnage assis en tailleur, identifié comme un dieu gaulois, a été trouvée sur la commune[16].

Les Hospitaliers

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Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Coursage des XIVe et XIXe siècles: une ancienne paroisse et commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, devenue par la suite membre de Quinssaines attestée au XIVe siècle[17] au sein du grand prieuré d'Auvergne puis un membre de la commanderie de La Croix-au-Bost[18],[19].

Politique et administration

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Administration municipale

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Le conseil municipal, élu en 2014, est composé de quatre adjoints[Q 3].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1996 mars 2014 Bernard Ducourtioux DVD  
mars 2014 En cours
(au 8 juillet 2020)
Francis Nouhant[20] SE Retraité[21]
Réélu en 2020

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Quinssainois[Q 1]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 1 524 habitants[Note 2], en évolution de 4,67 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
750344532822696774750771771
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
709668697822808813867873906
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
864901903817774755668652649
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7007157701 0501 0711 0631 0411 0601 338
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4531 5121 524------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au recensement de 2012, Quinssaines est la 40e commune du département[26] et la 176e de la région d'Auvergne[27] en nombre d'habitants. Par ailleurs, c'est la deuxième commune du département qui a gagné le plus d'habitants par rapport à 2007 après Yzeure : 256 habitants[26].

Enseignement

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Quinssaines dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. La commune fait partie d'un regroupement pédagogique avec Lamaids et Saint-Martinien[Q 4].

Les élèves commencent leur scolarité dans l'école élémentaire de la commune. Ils la poursuivent dans les collèges[28] et les lycées du secteur de Montluçon[29].

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Château de Quinssaines. Façade orientale donnant sur la cour.
  • Église Saint-Marcel. Nef romane (XIIe siècle) comportant quatre travées et couverte de tuiles ; à l'est, le chevet est plat. Le clocher actuel a été construit au milieu du XIXe siècle pour remplacer un clocher-mur ; c'est un clocher à flèche octogonale de charpente, flanqué de quatre clochetons d'angle, le tout couvert d'ardoises. À l'intérieur, le chœur a été aménagé en 1843.
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Coursage des XIVe et XIXe siècles.
  • Château de Quinssaines du XIVe siècle.
  • Croix d'Aires, remise en place en 2010, après restauration par Jean-Luc Bourgain. C'est une croix de grès du XVe siècle, sculptée sur chaque face ; elle porte d'un côté un christ au milieu d'une couronne et de l'autre la Vierge. Elle était située sur un chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle[30][réf. incomplète].
  • Rochers autour de l'église. Point de vue remarquable (altitude : 418 m) sur le bassin de Montluçon. Table d'orientation à droite de l'église.

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  • Site de la mairie :
  1. a b et c « Histoire de Quinssaines » (consulté le ).
  2. « Présentation Commune » (consulté le ).
  3. « Le Conseil Municipal » (consulté le ).
  4. « Secteur scolaire » (consulté le ).
  • Autres références :
  1. a et b Carte de Quinssaines sur Géoportail.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Quinssaines et Montluçon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Montluçon », sur la commune de Montluçon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Montluçon », sur la commune de Montluçon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Montluçon », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montluçon », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume (collectif), Patois et chansons de nos grands-pères Marchois (Haute-Vienne, Creuse, pays de Montluçon), Paris, Éditions CPE, 2010.
  15. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
  16. [Girond] Simon Girond, « Images de dieux, images d’ancêtres : aperçus sur la religion antique dans la cité des Bituriges cubes » (recherche menée en doctorat (dir. F. Dumasy) : « Sanctuaires, cultes et pratiques rituelles : la religion dans la cité des Bituriges Cubes »), Actes de la 3e Journée doctorale d’archéologie, 2008, Éditions de la Sorbonne « Les images : regards sur les sociétés (Théophane Nicolas, Aurélie Salavert et Charlotte Leduc). III : Phénomènes de diffusion, d’influence, d’acculturation et de resémantisation »,‎ , p. 181-212 (lire en ligne [sur books.openedition.org]), paragr. 15.
  17. Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte - Langue d'Auvergne, t. I, (lire en ligne), p. 197 (H. 244.)
    1374/75: Corsageti. Ce document comptable permet de connaître le nom des principales commanderies de la langue d'Auvergne vers la fin du XIVe siècle.
  18. Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe-XVe) siècle », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 75
    « Corsaget », mentionnée uniquement sur la carte 2 (p. 44), ancienne graphie de ce toponyme peu usitée. On trouve surtout Coursaget dans la littérature relative aux commanderies hospitalières ou encore Coursages signalée comme commanderie sur la carte de Cassini.
  19. Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 300-301
    « Coursaget, en Bourbonnais, diocèse de Bourges, parlement de Paris, à 2 lieues de Montluçon et à 7 du chef [La Croix-au-Bost], église de paroisse, terres, bois taillis, pasturages, dixmes ».
  20. « Liste nominative des communes de l'Allier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
  21. Supplément « Annuaire des maires Allier », La Montagne, , p. 28 (édition de l'Allier).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. a et b « Recensement : quelles communes de l'Allier ont gagné le plus d'habitants ? », sur La Montagne, (consulté le ).
  27. « Recensement : quelles communes d'Auvergne ont gagné le plus d'habitants ? », sur La Montagne, (consulté le ).
  28. « Sectorisation des collèges du département de l'Allier » [PDF], Direction des services départementaux de l'éducation nationale de l'Allier, (consulté le ).
  29. « Sectorisation des lycées - 2GT - Allier » [PDF], Direction des services départementaux de l'éducation nationale de l'Allier, (consulté le ).
  30. Les Cahiers bourbonnais, no 213, 2010, p. 48.