Puimoisson
Puimoisson | |||||
Le village | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Forcalquier | ||||
Intercommunalité | Durance-Luberon-Verdon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Fabien Bonino 2020-2026 |
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Code postal | 04410 | ||||
Code commune | 04157 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Puimoissonnais | ||||
Population municipale |
673 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 51′ 49″ nord, 6° 07′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 567 m Max. 781 m |
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Superficie | 35,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Riez | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | puimoisson.jimdo.com/ | ||||
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Puimoisson est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Puimoissonnais[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village est situé sur le plateau de Valensole, à 698 m d’altitude[2]. Plusieurs rues du village sont en escalier. La place centrale s'étend sur un hectare, et est ombragée de micocouliers. La commune est membre du Parc naturel régional du Verdon.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Puimoisson est arrosé par l'Auvestre[3], qui se jette dans le Colostre, à Riez[4].
Environnement
[modifier | modifier le code]La commune compte 1 200 ha de bois et forêts[1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Services autocars
[modifier | modifier le code]Lignes intercommunales
[modifier | modifier le code]- Puimoisson est reliée par deux lignes intercommunales du réseau Trans'Agglo[5] :
Ligne | Tracé |
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132 | Puimoisson ↔ Riez ↔ Allemagne-en-Provence ↔ Saint-Martin-de-Brômes ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Manosque |
135 | Puimoisson ↔ Roumoules ↔ Riez (Transport à la demande) |
- Le village est également desservi par une ligne du réseau de transport de Provence Alpes Agglomération :
Ligne | Tracé |
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D2 | Riez ↔ Puimoisson ↔ Bras-d'Asse ↔ Estoublon ↔ Mézel ↔ Châteauredon ↔ Digne-les-Bains |
Lignes scolaires
[modifier | modifier le code]Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez ainsi que les lycées et collèges de Manosque. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.
Ligne | Tracé |
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141 S | Valensole ↔ Brunet ↔ Puimoisson ↔ Riez |
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Puimoisson est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Puimoisson est également exposée à trois autres risques naturels[7] :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[8].
La commune de Puimoisson est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La départementale RD 953 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[9] et le Dicrim n’existe pas non plus[11].
La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle : en 1987 pour un effondrement de terrain, et en 2001 pour des inondations et des coulées de boue[7].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1093 (Podium Muxone), semble issu du bas-latin podium, désignant une colline, et d’un nom propre romain, Muscio[12], ce qui en ferait la « colline de Muscio » ou la « colline du domaine de Muscio »[13].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs à 7 km à vol d'oiseau[16], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[17],[18].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[19]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Puimoisson est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[22] et hors attraction des villes[23],[24].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,8 %), forêts (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones urbanisées (1,3 %)[25].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le sol de Puimoisson a livré plusieurs vestiges de l’époque gallo-romaine : une nécropole au Pas de Laval[26], une villa romaine au pas de Saint-Jacques.
Une motte castrale est construite au XIe siècle sur la colline Notre-Dame[27], mais la localité n’apparaît pour la première fois dans les chartes qu'en 1093 (Pogium muxonis)[28].
En échangeant avec l’abbaye Saint-Thiers de Saou une église proche de Valence contre le prieuré Saint-Apollinaire, en 1233, il devient seul seigneur de Puimoisson[29]. Il se délivre des droits d’albergue, de cavalcade et des questes en les rachetant au comte, qui ne conserve que les droits de justice[28]. L’abbaye de Lérins était propriétaire d’un sixième des terres de la commune mais ne percevait aucun droit seigneurial ni d’église[28]. La communauté relevait de la viguerie de Moustiers[28].
Durant les guerres de Religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574[30] ; au printemps 1585, ce sont les ligueurs qui tentent un coup de main sur la ville, sans succès[31].
Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]Le village passe progressivement sous la coupe des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Au XIe siècle, l’ordre reçoit en don d’Augier, évêque de Riez, l’église paroissiale Saint-Michel, et en perçoit les revenus[28],[32]. Le comte de Provence leur fait don de la seigneurie, d’abord partielle en 1150, puis complète en 1231[32]. L’ordre construit une commanderie[28] accolée à l’église paroissiale[32].
Révolution française
[modifier | modifier le code]La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant [33]. Elle comptait 276 adhérents en 1793, soit les trois quarts de la population masculine[34] et se nommait Société révolutionnaire[35].
Le prieuré Saint-Apollinaire est vendu comme bien national et transformé en ferme[28]. Le château de l’ordre de Malte, qui comptait huit tours, est lui aussi vendu aux enchères, puis démoli, créant une vaste place en ville[36]. Enfin, Puimoisson est brièvement chef-lieu du canton de Puimoisson pendant la Révolution, avant d’être rattaché à celui de Riez[37].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 18 habitants de Puimoisson sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[38].
Comme de nombreuses communes du département, Puimoisson se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[39]. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[40]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[41].
Un siècle après la résistance de 1851, la Libération de Puimoisson est marquée par le passage d’une colonne de la 36e division d’infanterie (US), le matin du , venant de Riez et se dirigeant sur Digne[42].
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Puimoisson. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[43].
Les moulins autrefois[44]
[modifier | modifier le code]Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, seigneurs de Puimoisson depuis le Moyen-Age, possèdent deux moulins banaux à rodet alimentés par l’eau de l’Auvestre. Au XVIe siècle, Jean d’Agoult et son épouse, Marie de Vintimille, propriétaires terriens à Puimoisson, construisent un autre moulin, en amont de ceux des Hospitaliers. Furieux, ceux-ci portent l’affaire devant le roi de France, François 1er, qui leur donne raison et ce nouveau moulin est condamné à être détruit.
En 1790 les autorités révolutionnaires font estimer ces deux moulins banaux, canaux et resclause (5 250 livres) et les vendent à des particuliers. Ils vont fonctionner jusqu’en 1915.
En 1842 le sieur Gassend entame la construction d’un nouveau moulin à roue verticale à augets, en amont des anciens moulins seigneuriaux. A la fois moulin à blé et à huile, celui-ci fonctionnera jusqu’au début du XXe siècle.
En 1928, Emerit Arnaud, originaire d’Entrages, crée la « Minoterie moderne de Puimoisson » qui jouxte l’actuelle mairie, dans le village. Elle fonctionnera pendant 30 ans pour la farine panifiable.
Par la suite, le blé récolté dans le terroir de Puimoisson sera moulu dans les minoteries des villages voisins.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à une croix écartelée d'argent et de sinople[45]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Puimoisson fait partie :
- de 2010 à 2013, de la communauté de communes Luberon Durance Verdon ;
- depuis le , de la Durance-Luberon-Verdon Agglomération.
Municipalité
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2015
[modifier | modifier le code]En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[51] :
- total des produits de fonctionnement : 527 000 €, soit 687 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 494 000 €, soit 644 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 90 000 €, soit 118 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 66 000 €, soit 87 € par habitant.
- endettement : 138 000 €, soit 180 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 5,91 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,74 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 67,82 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est dotée d’une école primaire[52].
Environnement et recyclage
[modifier | modifier le code]La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Démographie
[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2021, la commune comptait 673 habitants[Note 2], en évolution de −10,03 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : 2,64 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
L’histoire démographique de Puimoisson est marquée par une période d’« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1800 à 1836. Elle est suivie d’un mouvement de diminution de longue durée : la Première Guerre mondiale fait passer la commune sous la barre des 50 % de la population de 1836[56], le mouvement de baisse se poursuivant jusqu’aux années 1970. Si la population s’est remis à croître depuis, elle reste en dessous du niveau de 1911.
Économie
[modifier | modifier le code]Aperçu général
[modifier | modifier le code]En 2009, la population active s’élevait à 274 personnes, dont 27 chômeurs[57] (39 fin 2011[58]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (67 %)[59] et travaillent majoritairement hors de la commune (63 %)[59]. Le secteur tertiaire est le principal employeur de la commune.
Agriculture
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 33 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et trois emplois salariés[60].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 28 en 2010. Il était de 30 en 2000[61], de 50 en 1988[62]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures (19 exploitations), les cultures permanentes (arbres fruitiers, olivier, plantes aromatiques) en concernant cinq autres. L’élevage ovin et la polyculture occupent les autres exploitants[61]. De 1988 à 2000, la surface agricole utilisée (SAU) connaît un retrait marqué, passant de 2 350 à 2 015 ha[62], avant de connaître un mouvement inverse lors de la dernière décennie, à 2 122 ha[61].
Une coopérative céréalière est construite en 1984[63]. La distillerie de la lavande, qui vend sa production dans une boutique, dépend elle aussi d’une coopérative[64].
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Puimoisson, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Puimoisson occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du XIXe siècle. Actuellement, elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploités)[65]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie de l’appellation d'origine contrôlée (AOC) huile d’olive de Provence[66].
Artisanat et industrie
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 20 établissements, employant 20 salariés[60].
Activités de service
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 42 établissements (avec 12 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les huit établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 46 personnes[60].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[67], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[68]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un hôtel en 2008[69], non classé[70] ;
- deux campings classés deux étoiles[71] avec une capacité de 76 emplacements[72] ;
- plusieurs meublés labellisés[73].
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[74] : au nombre de 135, elles représentent un quart des logements. Parmi les résidences secondaires, XX possèdent plus d’un logement[72],[75].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Il subsiste deux portes de l’enceinte médiévale, l’une avec deux arcs et une voûte en arc brisé, des XIIIe et XIVe siècles, l’autre avec un arc brisé à l’extérieur, et une voûte en berceau, du XVe siècle[76].
- Château du Pas-de-Laval,
- Commanderie des Hospitaliers[77],
- Chapelle Notre-Dame de Bellevue.
Art religieux
[modifier | modifier le code]Église Saint-Michel
[modifier | modifier le code]L’église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Michel, est de style gothique, son portail relevant du gothique flamboyant[78], construite au XVIe siècle. L’ornementation de l’arc triomphal (chevrons et esses) date de l’époque de construction[79]. Le clocher est construit en 1741[32], Datée des XIVe et XVe siècles[80] elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Oratoire Saint-Michel
[modifier | modifier le code]L’oratoire Saint-Michel, au sommet du Pas-de-Laval, est construit après l’épidémie de peste de 1631 (ou les épidémies de 1650 et 1720, selon les sources[32]). Il a été déplacé en 1797[81],[32] et restauré en 1930[32].
Chapelle Notre-Dame de Bellevue
[modifier | modifier le code]La chapelle Notre-Dame de Bellevue ou de Beauvezer succède à une chapelle rurale qui existait au XIIe siècle. Un ermitage lui est accolé au XVIIe siècle[28].
Chapelle Saint-Apollinaire
[modifier | modifier le code]La chapelle fortifiée Saint-Apollinaire date du milieu du Bas Moyen Âge : XIIe siècle selon Raymond Collier, fin du XIIIe siècle selon M. J. Thirion, XIIe et XIIIe siècles selon la DRAC[29]. Elle est construite comme chapelle d’un prieuré de l’abbaye de Saint-Thiers-de-Saou, qui l’échange avec les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1233. La chapelle est endommagée par les huguenots en 1574. Elle est alors abandonnée, avant d’être intégrée à une ferme au XXe siècle[29].
Simple chapelle, elle possède une nef en berceau, sans collatéral ni bas-côté ; sur le mur nord, trois enfeus sont pratiqués dans le mur, sous des voûtes en berceau. Des contreforts la soutiennent aux angles. Ses murs sont épais d'1,6 m ; un escalier donne accès à la terrasse[29]. La nef est longue de 16 m, large de 3,95 m, haute de 10,8[82]. Son chevet plat, probablement en lien avec sa vocation défensive, est aveugle[83]. Ses consoles sont sculptées de visages grotesques[84]. Elle est classée monument historique[85]. Ses abords sont plantés d’arbres, et le site est inscrit.
Vie locale
[modifier | modifier le code]- Le Comité des fêtes et de la Culture de Puimoisson a pour mission l'organisation de diverses animations dans le village[86].
- L'association Lou Mistraou propose chaque année diverses manifestations telles que[87] :
- Le rassemblement de voitures anciennes et de collection,
- Le rassemblement de motos anciennes et de collection,
- L’organisation d’un loto,
- L’organisation d’un repas accompagné d’un conteur,
- L’association participe également au défilé de la Saint Elo.
Cultes
[modifier | modifier le code]Faune et flore
[modifier | modifier le code]Le recensement a permis de relever 954 taxons terminaux (espèces et infra-espèces) sur le territoire de la commune[88].
Sports
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Transports en commun
[modifier | modifier le code]La ville de Puimoisson est desservie par la ligne de bus entre Riez et Digne-les-Bains[89]. Une connexion est faite à Digne-les-Bains avec la gare routière.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Arnaud, magistrat et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
- L’historienne Régine Pernoud y a eu, pendant des décennies, une résidence secondaire.
- La romancière Maria Borrély y a été institutrice de 1918 à 1933, et a donné son nom à l'école communale[90].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Puimoisson, par Daniel Thiery
- A propos des découvertes de Puimoisson : quelques exemples dela diversités deséglises et des ordres militaires
- M.J.Maurel : Histoire de la commune de Puimoisson, Picard, 1897.
- Photos panoramiques de Puimoisson
- Puimoisson, la paroisse
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Puimoisson, p. 947
- Les chapelles Notre Dame de Bellevue et Saint Apollinaire
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Cavité souterraine de Varnède
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Puimoisson sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Roger Brunet, « Canton de Riez », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
- Fiche du Colostre sur le site du SANDRE
- Cours d'eau sur la commune ou à son aval (rivière, ruisseau, canal...) et qualité des eaux souterraines
- Site de DLVA Mobilité.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 10 août 2012
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
- Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), base Dicrim, consultée le 10 août 2012
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 11616, p 688
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 81.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Puimoisson et Saint-Jurs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
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- Le Comité des fêtes et de la Culture
- L'association Lou Mistraou
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- horaires de bus Riez-Dignes les Bains
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