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Puimoisson

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Puimoisson
Puimoisson
Le village
Blason de Puimoisson
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Fabien Bonino
2020-2026
Code postal 04410
Code commune 04157
Démographie
Gentilé Puimoissonnais
Population
municipale
673 hab. (2021 en évolution de −10,03 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 51′ 49″ nord, 6° 07′ 40″ est
Altitude Min. 567 m
Max. 781 m
Superficie 35,44 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Riez
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Puimoisson
Géolocalisation sur la carte : France
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Puimoisson
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
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Puimoisson
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Puimoisson
Liens
Site web puimoisson.jimdo.com/

Puimoisson est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Puimoissonnais[1].

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Puimoisson et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé sur le plateau de Valensole, à 698 m d’altitude[2]. Plusieurs rues du village sont en escalier. La place centrale s'étend sur un hectare, et est ombragée de micocouliers. La commune est membre du Parc naturel régional du Verdon.

Hydrographie

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Puimoisson est arrosé par l'Auvestre[3], qui se jette dans le Colostre, à Riez[4].

Environnement

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La commune compte 1 200 ha de bois et forêts[1].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Services autocars

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Lignes intercommunales
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  • Puimoisson est reliée par deux lignes intercommunales du réseau Trans'Agglo[5] :
Ligne Tracé
132 Puimoisson ↔ RiezAllemagne-en-ProvenceSaint-Martin-de-BrômesGréoux-les-BainsManosque
135 Puimoisson ↔ RoumoulesRiez (Transport à la demande)
Ligne Tracé
D2 Riez ↔ Puimoisson ↔ Bras-d'AsseEstoublonMézelChâteauredonDigne-les-Bains
Lignes scolaires
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Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez ainsi que les lycées et collèges de Manosque. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.

Ligne Tracé
141 S ValensoleBrunet ↔ Puimoisson ↔ Riez

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Puimoisson est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Puimoisson est également exposée à trois autres risques naturels[7] :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[8].

La commune de Puimoisson est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La départementale RD 953 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[9] et le Dicrim n’existe pas non plus[11].

La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle : en 1987 pour un effondrement de terrain, et en 2001 pour des inondations et des coulées de boue[7].

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1093 (Podium Muxone), semble issu du bas-latin podium, désignant une colline, et d’un nom propre romain, Muscio[12], ce qui en ferait la « colline de Muscio » ou la « colline du domaine de Muscio »[13].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs à 7 km à vol d'oiseau[16], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[17],[18].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[19]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Au , Puimoisson est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[22] et hors attraction des villes[23],[24].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,8 %), forêts (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones urbanisées (1,3 %)[25].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le sol de Puimoisson a livré plusieurs vestiges de l’époque gallo-romaine : une nécropole au Pas de Laval[26], une villa romaine au pas de Saint-Jacques.

Une motte castrale est construite au XIe siècle sur la colline Notre-Dame[27], mais la localité n’apparaît pour la première fois dans les chartes qu'en 1093 (Pogium muxonis)[28].

En échangeant avec l’abbaye Saint-Thiers de Saou une église proche de Valence contre le prieuré Saint-Apollinaire, en 1233, il devient seul seigneur de Puimoisson[29]. Il se délivre des droits d’albergue, de cavalcade et des questes en les rachetant au comte, qui ne conserve que les droits de justice[28]. L’abbaye de Lérins était propriétaire d’un sixième des terres de la commune mais ne percevait aucun droit seigneurial ni d’église[28]. La communauté relevait de la viguerie de Moustiers[28].

Durant les guerres de Religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574[30] ; au printemps 1585, ce sont les ligueurs qui tentent un coup de main sur la ville, sans succès[31].

Les Hospitaliers

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Le village passe progressivement sous la coupe des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Au XIe siècle, l’ordre reçoit en don d’Augier, évêque de Riez, l’église paroissiale Saint-Michel, et en perçoit les revenus[28],[32]. Le comte de Provence leur fait don de la seigneurie, d’abord partielle en 1150, puis complète en 1231[32]. L’ordre construit une commanderie[28] accolée à l’église paroissiale[32].

Révolution française

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La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant [33]. Elle comptait 276 adhérents en 1793, soit les trois quarts de la population masculine[34] et se nommait Société révolutionnaire[35].

Le prieuré Saint-Apollinaire est vendu comme bien national et transformé en ferme[28]. Le château de l’ordre de Malte, qui comptait huit tours, est lui aussi vendu aux enchères, puis démoli, créant une vaste place en ville[36]. Enfin, Puimoisson est brièvement chef-lieu du canton de Puimoisson pendant la Révolution, avant d’être rattaché à celui de Riez[37].

Époque contemporaine

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Le coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 18 habitants de Puimoisson sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[38].

Comme de nombreuses communes du département, Puimoisson se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[39]. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[40]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[41].

Un siècle après la résistance de 1851, la Libération de Puimoisson est marquée par le passage d’une colonne de la 36e division d’infanterie (US), le matin du , venant de Riez et se dirigeant sur Digne[42].

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Puimoisson. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[43].

Les moulins autrefois[44]

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Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, seigneurs de Puimoisson depuis le Moyen-Age, possèdent deux moulins banaux à rodet alimentés par l’eau de l’Auvestre. Au XVIe siècle, Jean d’Agoult et son épouse, Marie de Vintimille, propriétaires terriens à Puimoisson, construisent un autre moulin, en amont de ceux des Hospitaliers. Furieux, ceux-ci portent l’affaire devant le roi de France, François 1er, qui leur donne raison et ce nouveau moulin est condamné à être détruit.

En 1790 les autorités révolutionnaires font estimer ces deux moulins banaux, canaux et resclause (5 250 livres) et les vendent à des particuliers. Ils vont fonctionner jusqu’en 1915.

En 1842 le sieur Gassend entame la construction d’un nouveau moulin à roue verticale à augets, en amont des anciens moulins seigneuriaux. A la fois moulin à blé et à huile, celui-ci fonctionnera jusqu’au début du XXe siècle.

En 1928, Emerit Arnaud, originaire d’Entrages, crée la « Minoterie moderne de Puimoisson » qui jouxte l’actuelle mairie, dans le village. Elle fonctionnera pendant 30 ans pour la farine panifiable.

Par la suite, le blé récolté dans le terroir de Puimoisson sera moulu dans les minoteries des villages voisins.

Héraldique

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Blason de Puimoisson Blason
De gueules à une croix écartelée d'argent et de sinople[45].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Intercommunalité

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Puimoisson fait partie :

Municipalité

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Henri de Saint-Léon[46]    
         
avant 2005 mars 2008 Jean Chignola    
mars 2008 2014 Robert Biglia[47]    
avril 2014 2020 Philippe Coste[48] SE Retraité Fonction publique
avril 2020 2026 Fabien Bonino[49] SE Collaborateur de la députée Delphine Bagarry[50]
Les données manquantes sont à compléter.

Budget et fiscalité 2015

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En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[51] :

  • total des produits de fonctionnement : 527 000 , soit 687  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 494 000 , soit 644  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 90 000 , soit 118  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 66 000 , soit 87  par habitant.
  • endettement : 138 000 , soit 180  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 5,91 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,74 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 67,82 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Enseignement

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La commune est dotée d’une école primaire[52].

Environnement et recyclage

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La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 673 habitants[Note 2], en évolution de −10,03 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : 2,64 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
4121 5271 6001 3861 3031 3571 3121 1781 185
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
1 1611 1141 1641 1641 1601 0501 041975908
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
903802790792664625600560583
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
522473508491511511551647660
2009 2014 2019 2021 - - - - -
720742691673-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

L’histoire démographique de Puimoisson est marquée par une période d’« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1800 à 1836. Elle est suivie d’un mouvement de diminution de longue durée : la Première Guerre mondiale fait passer la commune sous la barre des 50 % de la population de 1836[56], le mouvement de baisse se poursuivant jusqu’aux années 1970. Si la population s’est remis à croître depuis, elle reste en dessous du niveau de 1911.

Évolution démographique avant 1765
1471
79 feux
Agriculture à Puimoisson.

Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à 274 personnes, dont 27 chômeurs[57] (39 fin 2011[58]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (67 %)[59] et travaillent majoritairement hors de la commune (63 %)[59]. Le secteur tertiaire est le principal employeur de la commune.

Agriculture

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Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 33 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et trois emplois salariés[60].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 28 en 2010. Il était de 30 en 2000[61], de 50 en 1988[62]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures (19 exploitations), les cultures permanentes (arbres fruitiers, olivier, plantes aromatiques) en concernant cinq autres. L’élevage ovin et la polyculture occupent les autres exploitants[61]. De 1988 à 2000, la surface agricole utilisée (SAU) connaît un retrait marqué, passant de 2 350 à 2 015 ha[62], avant de connaître un mouvement inverse lors de la dernière décennie, à 2 122 ha[61].

Une coopérative céréalière est construite en 1984[63]. La distillerie de la lavande, qui vend sa production dans une boutique, dépend elle aussi d’une coopérative[64].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Puimoisson, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Puimoisson occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du XIXe siècle. Actuellement, elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploités)[65]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie de l’appellation d'origine contrôlée (AOC) huile d’olive de Provence[66].

Artisanat et industrie

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Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 20 établissements, employant 20 salariés[60].

Activités de service

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Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 42 établissements (avec 12 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les huit établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 46 personnes[60].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[67], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[68]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[74] : au nombre de 135, elles représentent un quart des logements. Parmi les résidences secondaires, XX possèdent plus d’un logement[72],[75].

Lieux et monuments

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Maison à pigeonnier

Il subsiste deux portes de l’enceinte médiévale, l’une avec deux arcs et une voûte en arc brisé, des XIIIe et XIVe siècles, l’autre avec un arc brisé à l’extérieur, et une voûte en berceau, du XVe siècle[76].

  • Château du Pas-de-Laval,
  • Commanderie des Hospitaliers[77],
  • Chapelle Notre-Dame de Bellevue.

Art religieux

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Église Saint-Michel

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L’église Saint-Michel

L’église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Michel, est de style gothique, son portail relevant du gothique flamboyant[78], construite au XVIe siècle. L’ornementation de l’arc triomphal (chevrons et esses) date de l’époque de construction[79]. Le clocher est construit en 1741[32], Datée des XIVe et XVe siècles[80] elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Oratoire Saint-Michel

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L’oratoire Saint-Michel, au sommet du Pas-de-Laval, est construit après l’épidémie de peste de 1631 (ou les épidémies de 1650 et 1720, selon les sources[32]). Il a été déplacé en 1797[81],[32] et restauré en 1930[32].

Chapelle Notre-Dame de Bellevue

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La chapelle Notre-Dame de Bellevue ou de Beauvezer succède à une chapelle rurale qui existait au XIIe siècle. Un ermitage lui est accolé au XVIIe siècle[28].

Chapelle Saint-Apollinaire

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La chapelle fortifiée Saint-Apollinaire date du milieu du Bas Moyen Âge : XIIe siècle selon Raymond Collier, fin du XIIIe siècle selon M. J. Thirion, XIIe et XIIIe siècles selon la DRAC[29]. Elle est construite comme chapelle d’un prieuré de l’abbaye de Saint-Thiers-de-Saou, qui l’échange avec les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1233. La chapelle est endommagée par les huguenots en 1574. Elle est alors abandonnée, avant d’être intégrée à une ferme au XXe siècle[29].

Simple chapelle, elle possède une nef en berceau, sans collatéral ni bas-côté ; sur le mur nord, trois enfeus sont pratiqués dans le mur, sous des voûtes en berceau. Des contreforts la soutiennent aux angles. Ses murs sont épais d'1,6 m ; un escalier donne accès à la terrasse[29]. La nef est longue de 16 m, large de 3,95 m, haute de 10,8[82]. Son chevet plat, probablement en lien avec sa vocation défensive, est aveugle[83]. Ses consoles sont sculptées de visages grotesques[84]. Elle est classée monument historique[85]. Ses abords sont plantés d’arbres, et le site est inscrit.

  • Le Comité des fêtes et de la Culture de Puimoisson a pour mission l'organisation de diverses animations dans le village[86].
  • L'association Lou Mistraou propose chaque année diverses manifestations telles que[87] :
Le rassemblement de voitures anciennes et de collection,
Le rassemblement de motos anciennes et de collection,
L’organisation d’un loto,
L’organisation d’un repas accompagné d’un conteur,
L’association participe également au défilé de la Saint Elo.

Faune et flore

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Le recensement a permis de relever 954 taxons terminaux (espèces et infra-espèces) sur le territoire de la commune[88].

Transports en commun

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La ville de Puimoisson est desservie par la ligne de bus entre Riez et Digne-les-Bains[89]. Une connexion est faite à Digne-les-Bains avec la gare routière.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Roger Brunet, « Canton de Riez », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
  2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
  3. Fiche du Colostre sur le site du SANDRE
  4. Cours d'eau sur la commune ou à son aval (rivière, ruisseau, canal...) et qualité des eaux souterraines
  5. Site de DLVA Mobilité.
  6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
  7. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 10 août 2012
  8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
  9. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
  10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
  11. Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), base Dicrim, consultée le 10 août 2012
  12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 11616, p 688
  13. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 81.
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  77. église dite ancienne chapelle Saint-Apollinaire, ancien prieuré des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem
  78. Raymond Collier, op. cit., p. 157 et 159.
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  85. Arrêté du 2 juin 1976, notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008
  86. Le Comité des fêtes et de la Culture
  87. L'association Lou Mistraou
  88. Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
  89. horaires de bus Riez-Dignes les Bains
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