Aller au contenu

Psi Hydrae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
ψ Hydrae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 13h 09m 03,26598s[1]
Déclinaison −23° 07′ 04,9579″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,95[2]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Stade évolutif red clump[3]
Type spectral K0III[4]
Indice U-B 0,93[2]
Indice B-V 1,05[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −18,08 ± 0,38 km/s[1]
Mouvement propre μα = −20,533 mas/a[1]
μδ = −46,131 mas/a[1]
Parallaxe 14,029 6 ± 0,110 3 mas[1]
Distance 71,278 ± 0,560 pc (∼232 al)[5]
Magnitude absolue 0,69[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,48 0,51
−1,30
 M[7]
Rayon 11,03 R[8]
Luminosité 61,7 L[7]
Température 4 760 ± 110 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,10 ± 0,06[6]

Désignations

ψ Hya, 45 Hya, HD 114149, HIP 64166, HR 4958, BD-22°3515, CD-22 9774, CPD-22 5561, FK5 3048, SAO 181410[5]

Psi Hydrae (en abrégé ψ Hya) est une étoile binaire présumée[9] de la constellation de l'Hydre, située quelques degrés à l'ouest de Gamma Hydrae. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,95[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 14,03 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'il est distant d'environ ∼ 232 a.l. (∼ 71,1 pc) de la Terre[1]. Il s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −18 km/s[1].

Propriétés

[modifier | modifier le code]

Psi Hydrae est une binaire astrométrique probable, ce qui est révélé par des anomalies dans le mouvement propre de l'étoile mesuré par le satellite Hipparcos[10]. Sa composante visible est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K0III[4]. C'est une géante du red clump, ce qui signifie qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau[3]. L'étoile est approximativement 2,5 fois plus massive que le Soleil[7] et son rayon est environ 11 fois plus grand que le rayon solaire[8]. Elle est environ 62 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 760 K[7].

Nomenclature

[modifier | modifier le code]

ψ Hydrae, latinisé Psi Hydrae, est la désignation de Bayer de l'étoile. Elle porte également la désignation de Flamsteed de 45 Hydrae[5].

Les Kalapalos, qui habitent dans l'état du Mato Grosso au Brésil, appellent cette étoile et Beta Hydrae Kafanifani[11].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)
  4. a et b (en) Nancy Houk et M. Smith-Moore, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars : Declinations -26° to -12°, vol. 4, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, , 14 505 (Bibcode 1988mcts.book.....H)
  5. a b et c (en) * psi Hya -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d et e (en) C. Charbonnel et al., « Lithium in red giant stars: Constraining non-standard mixing with large surveys in the Gaia era », Astronomy & Astrophysics, vol. 633,‎ , p. 15, article no A34 (DOI 10.1051/0004-6361/201936360, Bibcode 2020A&A...633A..34C, arXiv 1910.12732)
  8. a et b (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  10. (en) V. V. Makarov et G. H. Kaplan, « Statistical Constraints for Astrometric Binaries with Nonlinear Motion », The Astronomical Journal, vol. 129, no 5,‎ , p. 2420–2427 (DOI 10.1086/429590 Accès libre, Bibcode 2005AJ....129.2420M)
  11. (en) Ellen B. Basso, In Favor of Deceit: A Study of Tricksters in an Amazonian Society, Tucson, Arizona, University of Arizona Press, (ISBN 0-8165-1022-9, lire en ligne Inscription nécessaire), 360

Liens externes

[modifier | modifier le code]