Prégent Brillet de Villemorge
Prégent Brillet de Villemorge | |
Fonctions | |
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Député 1824-1830 | |
Gouvernement | Restauration |
Groupe politique | Ultra-royaliste |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 66 ans) |
Résidence | Angers |
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Prégent Brillet de Villemorge ou Brillet de Villemorge, né le à Angers, mort le à Angers, chevalier de Villemorge et seigneur du Ménil, officier de l'armée royale, député et maire d'Angers.
Biographie
[modifier | modifier le code]Sous l'ancien régime
[modifier | modifier le code]Prégent Brillet de Villemorge naquit à Angers le . Son père, Jacques-Prégent Brillet seigneur de Villemorge, né en 1724, est capitaine au régiment de l'infanterie royale. Il a un frère, né en 1772, René Brillet de Villemorge qui suit également une carrière militaire à l'école royale militaire de Vendôme[1].
Il devient sous-lieutenant au régiment Colonel-Général du prince de Condé, ce dernier étant colonel général de l'infanterie de Louis XVI.
La Révolution
[modifier | modifier le code]Lors de la Révolution française, comme d'autres nobles, le prince de Condé émigre à l'étranger.
En 1791, Brillet de Villemorge émigre à son tour.
En 1792, il fait campagne dans l’armée du prince de Condé jusqu’en 1797. Il rentre en France en 1800 dans son village de Challain-la-Potherie en Anjou où il est propriétaire du château du Ménil à Challain-la-Potherie. Il devient aussitôt maire de Challain-la-Potherie, mais démissionne en thermidor an IX (août 1801). Le , il épouse Marie-Jeanne Picot dont il a trois enfants.
Le Consulat et l'Empire
[modifier | modifier le code]Il est de nouveau maire de ce bourg le jusqu’au [2]. En 1808, il est nommé par décret conseiller général du département de Maine-et-Loire.
En 1815, pendant les Cent-Jours, Prégent Brillet de Villemorge reprend les armes au côté des Vendéens qui se soulèvent de nouveau pendant la Terreur blanche. Il devient le chef d’état-major du comte Charles Marie de Beaumont d'Autichamp.
La Restauration
[modifier | modifier le code]En 1816, le roi Louis XVIII le nomme maire d’Angers par ordonnance royale le . Il est reconduit dans cette fonction en 1821 et 1826. Pendant ses mandats, il soutient la Cour royale menacée de suppression.
Villemorge inaugure une nouvelle mairie dans l’ancien collège d’Anjou en présence de la duchesse d'Angoulême, Marie-Thérèse de France, fille aînée de Louis XVI et de Marie-Antoinette d’Autriche[3].
Le , il pose la première pierre du futur théâtre d’Angers ; il fait réaliser de nouveaux boulevards ainsi que la rue des Lices.
Louis XVIII le nomme chef de bataillon honoraire et l'élève au grade de chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il est également décoré de la Légion d'honneur.
En 1824, Brillet de Villemorge est élu député à l’Assemblée nationale.
Le , il représente la ville d'Angers, lors du Sacre de Charles X de France dans la cathédrale de Reims[4].
Il est réélu député en 1830 mais démissionna après les journées révolutionnaires des Trois Glorieuses de [5].
Sources
[modifier | modifier le code]- « Prégent Brillet de Villemorge », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, 1822
- http://www.odile-halbert.com/Paroisse/Lesperonniere1/Lesperonniere-Challain.pdf
- Blordier-Langlois, Angers et le département de Maine et Loire de 1787 à 1830 Editions Victor Pavie, Angers : 1837
- Jean Jérôme Achille, Relation complète du sacre de Charles X, Ed. Darmaing : 1825
- « Service Temporarily Unavailable », sur angers.fr via Wikiwix (consulté le ).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :