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Poupas

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Poupas
Poupas
Le château de Poupas
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes de la Lomagne Tarn-et-Garonnaise
Maire
Mandat
Pascal Guerin
2020-2026
Code postal 82120
Code commune 82143
Démographie
Population
municipale
87 hab. (2021 en évolution de  4,82 % par rapport à 2015)
Densité 8,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 05″ nord, 0° 50′ 29″ est
Altitude 165 m
Min. 79 m
Max. 212 m
Superficie 10,26 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Garonne-Lomagne-Brulhois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Poupas
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Poupas
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Poupas
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Poupas

Poupas (en occitan : Popàs) est une commune française située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arrats, le ruisseau de Cameson et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Poupas est une commune rurale qui compte 87 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 536 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Poupassiens ou Poupassiennes.

Géographie

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Localisation

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Commune située en Lomagne, limitrophe du département du Gers.

Communes limitrophes

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Située dans le Tarn-et-Garonne en bordure du Gers, Poupas partage des frontières avec plusieurs communes des deux départements. Les communes limitrophes sont Miradoux, Balignac, Lachapelle, Marsac, Montgaillard et Puygaillard-de-Lomagne.

Panneaux de signalisation à Poupas
Panneaux de signalisation à Poupas

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Poupas.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par l'Arrats, le ruisseau de Cameson, un bras de l'Arrats, le Bosc, le ruisseau de Bédout, le ruisseau de Candelon, le ruisseau de la Hitte, le ruisseau de Pédébaux et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[3],[Carte 1].

L'Arrats, d'une longueur totale de 162 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé 66 communes[4].

Le ruisseau de Cameson, d'une longueur totale de 23,1 km, prend sa source dans la commune de Castéron et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ayroux à Saint-Michel, après avoir traversé 13 communes[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 739 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mauroux », sur la commune de Mauroux à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[13] : le « cours de l'Arrats » (815 ha), couvrant 30 communes dont 22 dans le Gers et huit dans le Tarn-et-Garonne[14].

Au , Poupas est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), forêts (6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Poupas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arrats et le ruisseau de Cameson. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996 et 1999[19],[16].

Poupas est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 3],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Poupas.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 55 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 55 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 1999, 2003, 2009 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 4]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 5],[25],[26].

Entrée dans Poupas

Le nom Poupas est dérivé de l’occitan « Popàs ». En l’occitan, la popa (\'pupɔ\), désigne le sein.

En effet le village ne se situe pas sur une colline isolée, mais sur une ligne de crête constituée de mamelons qui se succèdent.

L’histoire du territoire de Poupas apparaît à l’époque médiévale. Des vestiges archéologiques du Haut Moyen Âge et des tessons de poteries communes d’époque médiévale en témoignent.

En 1291, la terre de Poupas est un fief, propriété de Hélie et Bors de Talleyrand, vicomtes de Lomagne. Cette même année, ils en font don à l'abbé de Moissac en garantie d'une obligation. Après la mort de Marquèse de Talleyrand, fils de Hélie, la terre de Poupas revient aux descendants des vicomtes de Lomagne et d'Auvillar.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1797 Pierre Massoc    
1797 1800 André Candelon    
1800 1803 Jean Labatut    
1803 1807 Jean Gensac    
1807 1812 André Candelon    
1812 1815 Pertuze    
1815 1821 Jean Labatut    
1821 1825 Jean Candelon    
1825 1834 Jean Gibily    
1834 1837 Jean Candelon    
1837 1850 Jean Gibily    
1850 1855 Jean Canteloup    
1855 1860 André Candelon    
1860 1865 Antoine Pujos    
1865 1870 François Beraut    
1870 1873 André Candelon    
1873 1877 François Beraut    
1877 1878 Eloi Candelon    
1878 1880 Emmanuel de Reversat de Marsac    
1880 1884 Antoine Pujos    
1884 1891 Jean Navarre    
1891 1897 Isidore Navarre    
1897 1899 Albert Pujos    
1899 1918 Elie Cadeot    
1918 1926 Adolphe Techine    
1926 1929 Auguste Vedel    
1929 1945 Elie Cadeot    
1945 1959 Elie Candelon    
1959 1983 René Moussaron    
1983 1995 André Cadeot    
1995 2014 Serge Forlay    
mars 2014 En cours
(au 16 juillet 2014[27])
Pascal Guerin    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Ses habitants sont appelés les Poupasois[28].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2021, la commune comptait 87 habitants[Note 6], en évolution de 4,82 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : 3,17 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
504501511520536473479455420
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
415382374370352329325272266
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
240257260213211203208204171
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
18013213811710197888593
2014 2019 2021 - - - - - -
838587------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 10,2 % 6,4 % 8,9 %
Département[I 6] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 44 personnes, parmi lesquelles on compte 68,9 % d'actifs (60 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 31,1 % d'inactifs[Note 7],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 8]. Elle compte 4 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 28, soit un indicateur de concentration d'emploi de 14,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,1 %[I 9].

Sur ces 28 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 4 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 78,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,1 % les transports en commun et 14,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Activités hors agriculture

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3 établissements[Note 8] sont implantés à Poupas au [I 12]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (1 sur les 3 entreprises implantées à Poupas), contre 9,3 % au niveau départemental[I 13].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 20 13 12 6
SAU[Note 9] (ha) 1 033 567 843 188

La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 188 ha[35],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Mairie de Poupas

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Mairie de Poupas

La mairie de Poupas se situe au centre du village près de l'église.

Église Saint-Christophe de Poupas

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Église Saint Christophe de Poupas

Située en plein cœur du village, l’église paroissiale Saint-Christophe se dresse face à la place centrale.

L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[36]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[36].

De type clocher-mur, sa construction a commencé dans la deuxième moitié du XVe siècle. La chapelle sud, actuelle sacristie, fut construite au XVIIIe siècle Une chapelle Nord a été détruite en 1902.

Les cérémonies religieuses au sein de l’église sont aujourd’hui occasionnelles.

Château du XVIIe siècle

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Château de Poupas

Le château de Poupas, aujourd’hui détruit, appartenait aux vicomtes de Lomagne depuis 1306. De nos jours, seules quelques ruines de cet édifice subsistent.

La demeure actuelle a été construite au XVIIe siècle pour la famille d’Arbieu. L'édifice sera ensuite signalé en ruine au XIXe siècle et reconstruit partiellement vers 1860 avec adjonction d'une aile à l’Ouest. Actuellement propriété privée, il n’est pas ouvert à la visite.

D'autres édifices ont pu exister sur ce territoire communal, mais ils ont disparu depuis longtemps. Les guerres de religion, la révolution, la dépopulation et l’indifférence sont les principales causes de leur destruction.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  4. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  5. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Poupas » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Poupas ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Poupas » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Poupas » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Poupas » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche communale de Poupas », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, « l'Arrats »
  5. Sandre, « le Ruisseau de Cameson »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Poupas et Mauroux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Mauroux », sur la commune de Mauroux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Mauroux », sur la commune de Mauroux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Poupas », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF le « cours de l'Arrats » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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