Polminhac
Polminhac | |||||
Le château de Pesteils à Polminhac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Cère et Goul en Carladès | ||||
Maire Mandat |
André Bonhomme 2020-2026 |
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Code postal | 15800 | ||||
Code commune | 15154 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Polminhacois, Pominhacoises | ||||
Population municipale |
1 213 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 57′ 09″ nord, 2° 34′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 629 m Max. 1 178 m |
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Superficie | 29,03 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-sur-Cère | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.polminhac.fr | ||||
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Polminhac (prononcé [pɔlmiɲak]) est une commune française, située dans le département du Cantal en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le Massif central sur la Cère, vallée glaciaire avec ses formes caractéristiques : le profil longitudinal est caractérisé par une plaine subhorizontale dont la platitude trouve son explication dans les dépôts morainiques abandonnés par les glaciers du quaternaire. Le profil transversal est en auge, avec des replats latéraux et des vallées suspendues parallèles ou perpendiculaires à la vallée principale. Entre Vic-sur-Cère et Polminhac, ces vallées fluviales en V (vallée du ruisseau de la Ribe, de Villère) sont suspendues à 200 m au-dessus de la Cère. Cette altitude correspond à l'épaulement de la vallée glaciaire et marque la surface d'un horizon de brèches volcaniques[1]. Le glacier de la Cère qui atteignait une puissance de près de 100 mètres, a déposé en se retirant des moraines frontales de retrait[2]. La moraine de Polminhac a un double vallum dont la convexité est tournée vers l'aval. Le sillon qui les sépare, profond de 10 mètres, a environ 100 mètres de large[3]. La Cère est l'objet d'inondations comme en 1981, lorsque l'eau est passée au-dessus de la main courante du terrain de football de Polminhac[4].
Bien qu'il soit en voie de périurbanisation, le bourg de Polminhac reste cantonné en pied de coteau[5].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Simon | Velzic | |||
Giou-de-Mamou | N | Vic-sur-Cère | ||
O Polminhac E | ||||
S | ||||
Yolet | Saint-Étienne-de-Carlat | Badailhac |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 513 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marmanhac à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 461,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Polminhac est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,1 %), prairies (31,9 %), forêts (13,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,6 %), zones urbanisées (2,9 %), zones humides intérieures (0,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 716, alors qu'il était de 695 en 2013 et de 635 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 73,9 % étaient des résidences principales, 11,2 % des résidences secondaires et 14,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,7 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Polminhac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,2 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,2 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Polminhac[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 73,9 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 11,2 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14,9 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'étymologie du toponyme Polminhac a une origine gallo-romaine. Le toponyme est formé du suffixe -ako (« lieu de, propriété de ») qui a évolué en latin -acum et en -ac dans la langue d'oc, et de l'anthroponyme latin Poleminius. Polminhac désigne la « propriété de Poleminius »[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 1 213 habitants[Note 2], en évolution de 6,59 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,7 %) est inférieur au taux départemental (36,6 %).
En 2021, la commune comptait 590 hommes pour 623 femmes, soit un taux de 51,36 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,1 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Economie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de La Cavade (ISMH) attesté au XVIe siècle, ne se visite pas.
- Château de Clavières, ne se visite pas.
- Château des Huttes, ne se visite pas.
- Château de Montlauzis ou Monlogis, ne se visite pas.
- Château de Pesteils, Classé MH ,mobilier, peintures, tapisseries, fresques du XVe, plafonds peints, parc paysagé par l'architecte François-Marie Treyve ; ouvert à la visite.
- Château de Vixouze, ISMH, visite des extérieurs.
- Église paroissiale Saint-Victor : elle date du XIIe siècle, pour ses parties romanes les plus anciennes (clocher-peigne à deux étages de trois ouïes, porche, chevet). Fortement remanié depuis le XVe siècle, l'ensemble manque d'unité et a une allure trapue à force d'adjonctions. Cependant, l'église vaut pour son portail monumental amplement sculpté. « Six voussures brisées reposent sur un bandeau[23] lui-même soutenu par autant de colonnettes. Une archivolte inscrit le tout, qui retombe sur deux têtes rudimentaires d'où partent, en retour d'équerre, une torsade et divers motifs, fleurs côtelées à droite, deux animaux luttant, chien (?) et dragon, à gauche »[24].
-
Église Saint-Victor.
Parmi les villages, hameaux et lieux-dits de la commune, on trouve:
- Esmonts, Maruéjouls et Murat Lagasse, villages sur lesquels les Hospitaliers de la commanderie de Carlat percevaient une rente[25].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François-Xavier Pagès de Vixouze (1745-1802), littérateur,
- Jean Saphary, professeur de philosophie à l'École normale supérieure
- Jacques Berthieu, missionnaire jésuite mort martyr à Madagascar en 1896
- Joan De Cabanes, écrivain patoisant qui a écrit plusieurs récits dans sa langue d'origine
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Polminhac » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Polminhac - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Polminhac - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Polminhac (15154) », (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- [PDF] Étude des matériaux morainiques sablo-graveleux du sud du cantal, rapport de synthèse BRGM 80SGN711AUV, novembre 1980, p.5
- [PDF] Notice explicative de la feuille de Vic-sur-Cère XIV - 36, éditions du BRGM, 1975, p. 19
- Yvonne Boisse de Black du Chouchet, Les glaciations de l'Auvergne, Impr. moderne, , p. 13.
- Arthur Cesbron, « Quand « Yolet plage » émerge des eaux », sur lamontagne.fr, .
- « Schéma de cohérence territoriale du Bassin d'Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie », sur scotbacc.fr, .
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Polminhac et Marmanhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Marmanhac », sur la commune de Marmanhac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Marmanhac », sur la commune de Marmanhac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aurillac », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 476
- « Cantal. Installation du nouveau conseil municipal de Polminhac », sur Actu.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- Le bandeau de droite présente « une sorte de loup aux dents acérées, gueule ouverte mordant l'oreille d'un buste humain. La suite est assurée par une succession de motifs variés, notamment de petites têtes humaines séparées par des fleurs... A l'angle extérieur, deux têtes s'embrassent. Sous ces motifs, en très faible relief, une frise de signes cabalistiques variés : rinceaux, fleurs de lys, étoile de David avec au centre un petit rond, marguerites, etc. Le bandeau de gauche reprend même structure et mêmes motifs, avec au bout une course d'animaux se mordant mutuellement. Tout cela exprime la plus grande fantaisie; l'inspiration est archaïque et la facture sommaire ».
- Pierre Moulier et Pascale Moulier, Églises romanes de Haute-Auvergne. La région d'Aurillac, Éditions CRÉER, (lire en ligne), p. 59.
- Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, , p. 123, lire en ligne sur Gallica L'auteur cite également Salès, toponyme qui n'apparait ni sur la carte IGN ni sur celle de Cassini. Salesse, commune de Saint-Simon (Cantal)?
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Polminhac sur le site de l'Institut géographique national