Place des Carmes (Rouen)
Place des Carmes | |
Vue générale de la place des Carmes. | |
Situation | |
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Coordonnées | 49° 26′ 32″ nord, 1° 05′ 46″ est |
Pays | France |
Région | Normandie |
Ville | Rouen, Seine-Maritime |
Quartier(s) | Carmes - Saint-Maclou |
Morphologie | |
Type | Place |
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La place des Carmes est un espace public arboré sis au cœur de la ville et commune française de Rouen (France). Semi-piétonnière la place se prolonge comme artère de communication jusque la 'Rue des Carmes'.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]- Rues adjacentes
- Rue des Carmes
- Rue de la Croix-de-Fer
- Rue de la Chaîne
- Rue des Fossés-Louis-VIII
- Rue des Arsins
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Le nom rappelle la présence des Pères Carmes qui y eurent leur couvent depuis 1260 jusqu'à la Révolution. Le couvent fut alors détruit.
Historique
[modifier | modifier le code]La place est créée lors de la démolition de l'église Sainte-Apolline et du cloître des Carmes, dont elle occupe l'emplacement[1].
Elle accueille en 1856 le marché aux fleurs qui se trouvait précédemment place de la Cathédrale[2]. Ce n'est qu'en octobre 1961 que le marché quitte la place vers la halle aux Toiles[3].
Une fontaine, provenant du couvent des Carmes démoli en 1810, a été enlevée en avril 1961[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]Au centre de la place se trouve une statue de Gustave Flaubert, copie inaugurée en novembre 1965, pour remplacer l'originale du sculpteur russe Léopold Bernstamm, inaugurée le près de l'église Saint-Laurent, déboulonnée en 1941 sous le régime de Vichy, pour récupérer ses 380 kg de bronze vert, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux[3].
Louis-Henri Brévière (1797-1869), graveur, y a vécu au no 40.
Le photographe Albert Witz (1840-1903) y avait son atelier au no 46.
Théophile Laurent (1847-1906), maire de Rouen, y a vécu au no 31.
Pierre-René Wolf (1899-1972), journaliste, y a vécu au no 36bis.
L'immeuble au no 50 est une réalisation de l'architecte Georges-Louis Goupillières.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Françoise Thelamon (dir.) (préf. André Vauchez), Marie et la "Fête aux Normands" : Dévotion, images, poésie, Mont-Saint-Aignan, Publications des universités de Rouen et du Havre, , 352 p. (ISBN 978-2-87775-534-4, lire en ligne), p. 21.
- Périaux 1870, p. 63
- Pailhès 1994
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Nicétas Périaux, Aurélien Coudurier (coordinateur mise en ligne et correcteur), Hélène Chéron (correcteur), Gwendoline Jouenne (correcteur) et Martine Rouleau (correcteur), Dictionnaire indicateur et historique des rues et places de Rouen : revue de ses monuments et de ses établissements publics (rééd. numérique de l'éd. A. Le Brument, 1870), Bernay, Gérard Monfort, (réimpr. 1972) (1re éd. 1870), 672 p. (lire en ligne [htlm]), « Carmes (place des) », p. 87.
- Yvon Pailhès, Rouen, un passé toujours présent…, Luneray, éditions Bertout, , p. 182-183.
- Louis Deglatigny, Fouilles de la place des Carmes à Rouen en 1923. Cachette de bronze découverte à Biessard, près de Rouen, Rouen, Impr. Lecerf fils, , 36 p.