Pieter Brueghel le Jeune

Œuvres principales
Naissance	1564; Bruxelles
Décès	10 octobre 1636; Anvers
Nom dans la langue maternelle	Pieter Brueghel de Jonge
Autres noms	Brueghel d'Enfer, Pierre Brueghel le Jeune
Nationalité	flamande
Activité	Artiste peintre
Lieu de travail	Anvers
Influencé par	Pieter Brueghel l'Ancien
Père	Pieter Brueghel l'Ancien
Mère	Mayken Coecke (en)
Fratrie	Jan Brueghel l'Ancien
Enfant	Pieter Brueghel (1589-1639)
Parentèle	Jan Brueghel le Jeune (neveu)
	Retour de l'auberge

Pieter Brueghel le Jeune dit aussi Brueghel d'Enfer ou encore Pieter Brueghel II^[1], parfois françisé en Pierre Brueghel le Jeune^[2] est un peintre brabançon de la Renaissance, né à la fin de 1564 ou au début de 1565 à Bruxelles et mort le 10 octobre 1636 à Anvers.

Biographie

Fils de Pieter Brueghel l'Ancien et frère de Jan Brueghel l'Ancien, il était surnommé « Brueghel d’Enfer » à cause d’un de ses thèmes favoris : les incendies.

Il se forme à Anvers où il est reçu franc-maître en 1585. Il se retrouve vite à la tête d’un atelier très productif et a de nombreux élèves (dont son fils Pieter III).

Il est longtemps imitateur de l’œuvre de son père, créant des œuvres du même style, et réalisant nombre de copies pour répondre à la demande des collectionneurs (pas moins de treize Dénombrement de Bethléem répertoriés). C’est d’ailleurs à travers les excellentes copies du fils que l’on connaît certains originaux disparus du père. Il conserve toute sa vie le style du réalisme flamand.

Il situe souvent ses scènes dans un décor champêtre et rupestre.

Arbre généalogique

Article détaillé : Arbre généalogique de la famille Brueghel.

Œuvres (sélection)

Le paiement de la dîme, 1615-1617^[3]
Tête de Lansquenet, 1616, huile sur bois, diam 32,5 cm, musée Fabre, Montpellier
Rixe de jeux entre paysans, 1620, huile sur panneau, 74,5 x 103,5 cm, musée Fabre, Montpellier
Danse de noce, 1620, huile sur panneau, Musée des Beaux-Arts de Narbonne^[4]
Rixe de jeux entre paysans, huile sur panneau, 41 × 57 cm, Galerie de Jonckeere, Paris^[5]
L'Adoration des mages dans la neige : 24 copies sur 60 lui sont attribuées
L'Avocat de Village : 25 copies sur 91 connues lui sont attribuées dont une au musée de Gand, huile sur panneau, 75 × 122 cm^[6]
Danse de la mariée : 37 tableaux sur ce thème selon Klaus Ertz^[7], dont :

* une danse vendue le 21 juin 2005 à l'Espace Tajan (provient d'une collection suisse)^[8]

* une danse, 1607, huile sur bois, 41 × 58 cm, Walters Art Museum, Baltimore^[9]

La Parabole des aveugles, huile sur toile, 113 × 188 cm, Donation Joseph-Rignault, Musée Calvet, Avignon^[10]
La Pie sur le gibet, panneau, 66 × 77 cm, exposition 1993, Galerie de Jonckeere, Paris^[11]
Scène d'auberge, 60 × 43,8 cm, huile sur panneau, Fondation Bemberg, Toulouse
Les Plaisirs de l'hiver, 36 × 57 cm, huile sur bois, Musée Magnin, Dijon.

La danse de noces (vers 1600, musée des beaux-arts de Quimper)
Paysans faisant la fête à la taverne "Le Cygne"
Scène de patinage (1613, musée des Beaux-Arts de Mulhouse)
Le Dénombrement de Bethléem, vers 1605-1610, musée des Bons-Enfants, Maastricht
Retour de l'auberge, après 1616, Musée des beaux-arts de Montréal, Montréal
Scène d'auberge, Fondation Bemberg, Toulouse
L'Adoration des mages dans la neige version du Musée Correr Venise
Danse de noce (1620) Musée des Beaux-Arts de Narbonne

Copies d’œuvres de son père

Les Proverbes flamands : 10 copies sur 24 connues lui sont attribuées. Une de ces copies se trouve au Stadsmuseum Lier de Lierre^[12]
Repas de noces (original à Vienne), huile sur panneau, 47 × 41 cm, Musée des beaux-arts de Gand^[6]
Le Dénombrement de Bethléem (original à Bruxelles) : 3 copies sur 13 connues sont signées. L'une d'entre elles se trouve au Musée des beaux-arts d'Arras
Paysage d'hiver avec patineurs et trappe aux oiseaux : 45 copies sur 127 connues lui sont attribuées
Le Combat entre Carnaval et Carême (original à Vienne), bois, 121 × 171 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles^[13]

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pieter Brueghel the Younger » (voir la liste des auteurs).

↑ Le nom possède différentes orthographes : Bruegel comme Pieter l'Ancien signait généralement son nom, Breughel qu'adopteront tous ses descendants et continuateurs, Brueghels ou encore Brueghels. Par souci d'homogénéité, la graphie la plus répandue a été retenue.
↑ Robin Massonnaud, « Tableaux flamands et hollandais : une valeur sûre », L'express,‎ 18 juin 2012 (lire en ligne)
↑ « La Peinture Ancienne à l’Hôtel Drouot en 2023 », sur drouot.com (consulté le 26 décembre 2023)
↑ [1]
↑ Françoise Chauvin, « Les Grands antiquaires prennent de l’ampleur », Connaissance des Arts, n^o 631,‎ octobre 2005, p. 134
↑ ^{a et b} Robert Hooze, Musée des Beaux Arts de Gand, Musea Nostra, 1995, p. 36
↑ Rubrique salon, « Palm Beach ! La Consécration », Connaissance des Arts, n^o 635,‎ février 2006, p. 125
↑ « Amateur d’art (adjugé) », Connaissance des Arts, n^o 631,‎ octobre 2005, p. 152
↑ Philippe Roberts-Jones, « Bruegel démons et merveilles », Muséart, n^o 82,‎ mai 1998, p.37
↑ Joséphine le Foll, « Musée Calvet, Miracle au pays des papes », Beaux Arts, n^o 147,‎ juillet-août 1996, p. 83
↑ Galerie, « encart publicitaire », Connaissance des Arts, n^o 496,‎ juin 1993, p. 2
↑ 1607, 117.5 x 171.7 cm. "Le Fou, c'est l'autre" in Grande Galerie - Le Journal du Louvre, n°68, p. 49.
↑ (en) Sabine van Sprang, Musée d’Art Ancien : Œuvres choisies, Bruxelles, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, 2001, 238 p. (ISBN 90-77013-04-0), p.95

Annexes

Bibliographie

Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 2, Paris, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 2-7000-3012-5), p. 878-879.
Collectif, La Dynastie Brueghel, catalogue de l'exposition de la Pinacothèque de Paris, 2013.

Liens externes

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(en) Pieter Bruegel le Jeune dans Artcyclopedia

[1] Le nom possède différentes orthographes : Bruegel comme Pieter l'Ancien signait généralement son nom, Breughel qu'adopteront tous ses descendants et continuateurs, Brueghels ou encore Brueghels. Par souci d'homogénéité, la graphie la plus répandue a été retenue.

[express-2] Robin Massonnaud, « Tableaux flamands et hollandais : une valeur sûre », L'express,‎ 18 juin 2012 (lire en ligne)

[3] « La Peinture Ancienne à l’Hôtel Drouot en 2023 », sur drouot.com (consulté le 26 décembre 2023)

[4] [1]

[5] Françoise Chauvin, « Les Grands antiquaires prennent de l’ampleur », Connaissance des Arts, n^o 631,‎ octobre 2005, p. 134

[Gand-6] {a et b} Robert Hooze, Musée des Beaux Arts de Gand, Musea Nostra, 1995, p. 36

[7] Rubrique salon, « Palm Beach ! La Consécration », Connaissance des Arts, n^o 635,‎ février 2006, p. 125

[8] « Amateur d’art (adjugé) », Connaissance des Arts, n^o 631,‎ octobre 2005, p. 152

[9] Philippe Roberts-Jones, « Bruegel démons et merveilles », Muséart, n^o 82,‎ mai 1998, p.37

[10] Joséphine le Foll, « Musée Calvet, Miracle au pays des papes », Beaux Arts, n^o 147,‎ juillet-août 1996, p. 83

[11] Galerie, « encart publicitaire », Connaissance des Arts, n^o 496,‎ juin 1993, p. 2

[12] 1607, 117.5 x 171.7 cm. "Le Fou, c'est l'autre" in Grande Galerie - Le Journal du Louvre, n°68, p. 49.

[13] (en) Sabine van Sprang, Musée d’Art Ancien : Œuvres choisies, Bruxelles, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, 2001, 238 p. (ISBN 90-77013-04-0), p.95

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