Pierre-Frédéric Achard
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Enfant |
Pierre-Frédéric Achard, né le à Lyon, et mort le à Paris[1], est un acteur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Pierre-Frédéric Achard était le fils d'un ouvrier de l'industrie de la soie à Lyon et lui même fut canut[2]. Il a d'abord joué plusieurs années dans des théâtres de province à Lyon, Grenoble Saint-Étienne, Roanne, avant de venir à Paris, en 1834. Il suivit les cours du Conservatoire de musique et de déclamation, fut élève de Marco Bordogni et d'Adolphe Nourrit. Il débuta au Palais-Royal et y créa de nombreux rôles. Il eut aussi l'idée d'introduire de petits intermèdes chantés durant les entractes. Ses chansonnettes lui valurent alors un certain succès.
En 1845, il passa au théâtre du Gymnase, mais revint au Palais-Royal en 1850. Il fit également de longues tournées en province.
Son entrain, sa volubilité excessive lui valurent quelques critiques. Ainsi, Théophile Gautier écrivait à son propos : « La volubilité tourbillonnante et l'activité de toupie en font un des acteurs les plus assourdissants de l'univers. »
Il passait pour être l'acteur le mieux payé du Palais-Royal.
Il eut plusieurs enfants qui firent des carrières artistiques ; Léon Achard, ténor ; Charles Achard, directeur du Conservatoire de Dijon.
Carrière
[modifier | modifier le code]Parmi ses rôles :
- 1839 : Robinson, le brasseur dans Rothomago, revue en un acte d'Hippolyte et Théodore Cogniard, représentée la première fois à Paris le au théâtre du Palais-Royal : Le père Lalouette[3].
- 1851 : Gaspard dans La Femme qui perd ses jarretières, comédie en un acte de Labiche et Marc-Michel, le ;
- 1852 : Belrose dans Une charge de cavalerie, comédie-vaudeville en un acte Labiche et Delacour, le .
Dans Le Figaro du , on peut lire qu'« aux obsèques d'Achard, ce charmant comique si populaire, on a remarqué, avec peine, l'absence des directeurs du Palais-Royal et d'un trop grand nombre de ses camarades de Paris. Comme excellent homme et comme artiste distingué, Achard avait droit, ce me semble, à plus d'empressement, de leur part, à lui rendre le dernier devoir. »
Sources et références
[modifier | modifier le code]- Archives de Paris Acte de décès reconstitué dressé dans l'ancien 6e arrondissement, vue 36 / 51
- Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier : biographie, bibliographie, iconographie. t. 1. A-D, Genève, Revue internationale illustrée, , 650 p., p. 2-4
- Frères Cogniard, Rothomago, Paris, Marchant, , 16 p. (lire en ligne).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Edmond-Denis de Manne et Charles Ménétrier (portrait de Pierre-Frédéric Achard gravé à l'eau-forte par Jean-Marie Fugère), Galerie historique des acteurs français, mimes et paradistes qui se sont rendus célèbres dans les annales des scènes secondaires depuis 1760 jusqu'à nos jours, N. Scheuring, Lyon, 1877.
Iconographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Pierre Dantan, Achard, statuette en plâtre avec, sur le socle, un rébus pour son nom : un « A » sur un char. Paris, musée Carnavalet.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Naissance en novembre 1808
- Naissance à Lyon
- Élève du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
- Acteur français de théâtre
- Acteur français du XIXe siècle
- Décès en août 1856
- Décès dans l'ancien 6e arrondissement de Paris
- Décès à 47 ans
- Personnalité inhumée au cimetière de Montmartre (division 9)