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Pi Geminorum

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π Geminorum
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 07h 47m 30,32382s[1]
Déclinaison 33° 24′ 56,5087″[1]
Constellation Gémeaux
Magnitude apparente 5,14[2]

Localisation dans la constellation : Gémeaux

(Voir situation dans la constellation : Gémeaux)
Caractéristiques
Type spectral M1 IIIa[3]
Indice U-B 1,90[2]
Indice B-V 1,59[2]
Variabilité suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −13,36 ± 0,34 km/s[5]
Mouvement propre μα = −17,480 mas/a[1]
μδ = −28,334 mas/a[1]
Parallaxe 5,554 7 ± 0,139 3 mas[1]
Distance 180,028 ± 4,515 pc (∼587 al)[6]
Magnitude absolue −1,04[7]
Caractéristiques physiques
Rayon 56,46 R[8]
Luminosité 687 L[8]
Température 3 932 K[8]

Désignations

π Gem, 80 Gem, BD 33°1585, FK5 296, HD 62898, HIP 38016, HR 3013, NSV 3729, SAO 60340, WDS J07475  3325A[6]

Pi Geminorum (en agrébé π Gem) est une étoile géante de la constellation zodiacale des Gémeaux, située au nord-est de Castor. Avec une magnitude apparente de 5,14[2], elle est visible à l'œil nu lors d'une nuit sombre. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 5,55 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ 180 pc (∼587 al) de la Terre[1]. À cette distance, sa magnitude visuelle est diminuée de 0,033 en raison de l'extinction créée par la poussière interstellaire[7].

Pi Geminorum est une étoile géante rouge évoluée de type spectral M1 IIIa[3]. Son rayon est environ 56 fois plus grand que le rayon solaire, elle est près de 700 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 3 932 K[8]. C'est une étoile variable suspectée, avec une variation observée d'une amplitude de 0,08 en magnitude[4].

De manière inhabituelle pour une géante rouge, Pi Geminorum s'avère être une source de rayons X, qui a été détectée lors du relevé du ciel par ROSAT. La source la plus probable de cette émission serait un compagnon de magnitude 11,4[9], qui en date de 2017, était localisé à une distance angulaire de 19 secondes d'arc et selon un angle de position de 215°[10]. On suspecte que cette étoile, désignée Pi Geminorum B, est physiquement liée à la géante rouge[3].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. a b et c (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. a et b (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  5. (en) B. Famaey et al., « Spectroscopic binaries among Hipparcos M giants. I. Data, orbits, and intrinsic variations », Astronomy & Astrophysics, vol. 498, no 2,‎ , p. 627–640 (DOI 10.1051/0004-6361/200810698, Bibcode 2009A&A...498..627F, arXiv 0901.0934)
  6. a et b (en) * pi. Gem -- Variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a et b (en) Jenna Ryon, Matthew D. Shetrone et Graeme H. Smith, « Comparing the Ca ii H and K Emission Lines in Red Giant Stars », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 121, no 882,‎ , p. 842–856 (DOI 10.1086/605456, Bibcode 2009PASP..121..842R, arXiv 0907.3346)
  8. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. (en) Matthias Hunsch et al., « On the X-ray emission from M-type giants », Astronomy & Astrophysics, vol. 330,‎ , p. 225–231 (Bibcode 1998A&A...330..225H)
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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