Philippe-Édouard Foucaux
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Philippe-Édouard Foucaux, né le à Angers, mort le à Paris, est le premier tibétologue français. Il est l'auteur de la première grammaire tibétaine en français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Philippe-Édouard Foucaux nait le dans la ville d'Angers (Maine-et-Loire), dans une famille de marchands. À l'âge de 27 ans, il part à Paris pour étudier l'indologie avec Eugène Burnouf. Après avoir pris conscience du travail de Sándor Kőrösi Csoma, il étudie le tibétain par lui-même pendant deux ans. Ensuite, il est nommé professeur de tibétain à l'École des langues orientales. La subvention pour ce poste étant annulée, Foucaux continue à instruire ses étudiants bénévolement.
Foucaux est membre de la Société d'Ethnographie. Sous le Second Empire, Foucaux est élu membre du Collège de France. Il épouse Marie Filon (1842-1902), orientaliste qui travaille comme bouddhologue et qui publie en 1874 sous le nom de plume de Mary Summer, la première Vie française de Bouddha destinée au grand Public[1].
Il est membre correspondant de l'American Oriental Society à partir de 1865.
Philippe-Édouard Foucaux est décédé le à Paris, dans le 7e arrondissement[2]. L'exploratrice et orientaliste Alexandra David-Néel compta parmi ses élèves. Elle évoque la figure de son professeur dans plusieurs de ses ouvrages, dont Voyage d'une Parisienne à Lhassa.
Travaux
[modifier | modifier le code]Liste non exhaustive des travaux publiés par Philippe-Édouard Foucaux.
- Discours prononcé à l'ouverture du cours de langue et de littérature tibétaine près la Bibliothèque royale. , Paris, Lacrampe, 1842, 20 p. Consulté le .
- Grammaire de la langue tibétaine. , Paris, L'imprimerie impériale, 1858, 270 p. Consulté le .
- Le trésor des belles paroles, choix de sentences composées en tibétain; suivies d'une élégie tirée du Kanjour. , Paris, B. Duprat, 1858, 54 p. Consulté le .
- Histoire du Bouddha Çakya-Mouni, traduite du tibétain., Paris, Duprat, 1860, 543 p. Consulté le .
- Le bouddhisme au Thibet, Paris, B. Duprat, 1864, 20 p. (in-8o)
- La Reconnaissance de Shâkountalâ, traduit depuis le sanskrit, drame en 7 actes de Kâlidâsa, Paris, E. Picard, 1867 , 188 p.
- Le religieux chassé de la communauté, conte bouddhique, Paris, Mémoires de l’Athénée oriental. Session 1872, 22 p. (lire sur Commons: voir ci-contre)
- Rig-Véda, ou livre des hymnes, traduit du sanskrit, Paris, Adrien Maisonneuve, 1872, 646 p.
Travaux au sujet de Foucaux
[modifier | modifier le code]- Bernard Le Calloc'h, « Philippe-Edouard Foucaux : First Tibetan teacher in Europe », Tibet Journal, 12.1 (1987), p. 39-49.
- Bernard Le Calloc'h, « Un Angevin oublié, Philippe-Edouard Foucaux, le premier tibétologue français », Archævs, Studies in History of Religions, n° V, 2001, p. 27-66.
Source
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Philippe Édouard Foucaux » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Histoire du Bouddha Sâkya-Mouni, depuis sa naissance jusqu’à sa mort, Paris, Ernest Leroux, 1874. [lire sur Wikisource]. Foucaux est le préfacier de l'ouvrage.
- Selon acte de décès de Philippe-Edouard Foucaux, dressé la mairie du 7e arrondissement de Paris le 20 mai 1894, à 9 heures.
Liens externes
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