Perugina
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| Perugina | |
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| Création | 30 novembre 1907 |
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| Dates clés | 1988 (intègre le groupe Nestlé) |
| Fondateurs |
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| Personnages clés | Francesco Buitoni |
| Siège social | Milan et Pérouse Italie
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| Actionnaires | Nestlé |
| Activité | Chocolaterie |
| Société mère |  Suisse Nestlé
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| Site web | [1] |
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Perugina est une marque historique du secteur de la confiserie italienne[1]. La société alimentaire qui est spécialisée dans la production et commercialisation de chocolat et confiserie a été fondée à Pérouse le . En 1988 elle entre dans le groupe suisse Nestlé.
Le produit le plus connu est le Bacio Perugina, un rocher de chocolat fondant rempli de gianduja pâte de chocolat et noisettes broyées[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]La « Società Perugina per la Fabbricazione dei Confetti » est fondée le avec un capital social de 100 000 lires [3],[4]. Elle a pour base un atelier artisanal de Pérouse et les associés sont Francesco Buitoni, Annibale Spagnoli et son épouse Luisa, Leone Ascoli et Francesco Andreani[1],[5].
En 1915 la production est transférée dans un nouveau établissement dans le quartier de Fontivegge, à proximité de la gare de Pérouse.
Dans les années 1920, la Società Perugina se rapproche de Buitoni : Giovanni Buitoni président de Buitoni en devient l'administrateur délégué. La Società Perugina per la Fabbricazione dei Confetti change de raison sociale et devient « La Perugina - Cioccolato e Confetture »[1],[5]
Dans les années 1930 afin d'augmenter les ventes, la société se lance dans la promotion publicitaire[6].
À partir de 1935 les produits Perugina sont lancés aux États-Unis avec la fondation à New York[7] de la société La Bomboniera, société de gestion sur la Fifth Avenue où Buitoni présentait déjà ses produits (sauces et pâtes)[1].
À partir de 1954 la production de chocolat se diversifie avec la production industrielle de masse et la vente de chocolat sous toutes ses formes aboutissant dans les années 1960 à l'ouverture de filiales dans le monde et le déménagement dans le nouveau établissement dans le quartier de San Sisto.
En 1969 Buitoni est incorporé à Perugina donnant naissance au groupe IBP-Industrie Buitoni Perugina qui à la suite de difficultés économiques est vendu 1985 au CIR - Compagnie Industriali Riunite (it) de Carlo De Benedetti devenant Buitoni S.p.A[1],[8]
En 1988, De Benedetti cède le groupe à Nestlé dont le siège social est à Milan[8]. À Pérouse il reste l'établissement de production où a été créé le musée historique « Casa del Cioccolato Perugina »[9], retraçant l'histoire de la société à travers le chocolat[10],[11].
Perugina a organisé et sponsorisé de 1924 à 1927 l'épreuve de vitesse automobile Coupe de Pérouse[12].
Produits principaux
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) AA. VV.,Vittoria Ferrandino,Maria Rosaria, Storia d’impresa e imprese storiche. Una visione diacronica : Una visione ..., Milan, Franco Angeli, (lire en ligne), p. 74-76
- (it) « Perugina-dal-cazzotto-al-bacio », sur Umbria24.it
- (it) « Storia » [archive du ], sur Perugina.it (consulté le )
- (it) AA. VV., Vittoria Ferrandino et Maria Rosaria Napolitano, Storia d’impresa e imprese storiche. Una visione diacronica : Una visione diacronica, FrancoAngeli, , 508 p. (ISBN 978-88-917-1173-1 et 889171173X, lire en ligne), p. 74-77.
- (it) « Francesco Buitoni », sur Treccani.it
- (it) Giulio Nascimbeni, « Quel genio pubblicitario che reinventò il Feroce Saladino », sur Archiviostorico.corriere.it, , p. 13.
- (it) Frances Park et Ginger Park, I piaceri intimi del cioccolato, Piemme, (lire en ligne), p. 43
- (it) « Morto-a-perugia-bruno-buitoni », sur Lastampa.it (consulté le )
- (it) « Eventi », sur Eurochocolate.com
- (it) « Casa del cioccolato », sur Umbriaonline.com
- Elsa Mazzolini,Alessandra Meldolesi 2004
- (it) Giuseppe Prisco, Coppa della Perugina. Giro automobilistico dell'Umbria. Genialità di altri tempi, Asi Service, , 208 p. (ISBN 978-88-98344-17-8 et 88-98344-17-1)
- (it) « Rossana_perugina », sur Nestle.it
- (it) « Perugina vende Rossana: le caramelle tornano in Italia », sur Repubblica.it, Repubblica.it, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Crédits de traduction
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Perugina » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (it) Fabrizio Ricci, préface Guglielmo Epifani et introductioni Renato Covino, La Perugina è storia nostra : i lavoratori raccontano i cento anni di storia della fabbrica, Rome, Ediesse, (ISBN 978-88-230-1232-5 et 88-230-1232-5, OCLC 191812206).
- (it) Gianpaolo Ceserani, Renato Covino et Gianpaolo Ceserani, Perugina : una storia d'azienda, ingegno e passione, Cinisello Balsamo (Milan), Silvana, (ISBN 88-8215-042-9, OCLC 37994672).
- (it) Francesco Chiapparino et Renato Covino, La fabbrica di Perugia : Perugina 1907-2007, ICSIM, , 319 p.
- (it) AA. VV., Consumatori tra pubblicità, prezzi e prodotto reale. Atti del Premio ... (lire en ligne), p. 94-97
- (it) Elsa Mazzolini et Alessandra Meldolesi, L'Italia del cioccolato, Milan, Touring club italiano, , 227 p. (ISBN 88-365-3292-6, lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (it) Cristina Belvedere, « 'Perugina', è tempo di rilancio: a San Sisto il polo del cacao », sur lanazione.it, (consulté le ).
- (it) « La visita "speciale" del Premier Renzi alla Perugina La visita "speciale del premier Renzi alla Perugina », sur perugiatoday.it, (consulté le ).
- (it) Giuseppe De Lorenzo, « L'ex dipendente: "Un dolore vedere la Perugina così" », sur Ilgiornale.it, (consulté le ).
- (it) Michelangelo Borrillo, « Nestlé punta sui «Baci» Perugina : Previsti investimenti per 60 milioni », sur Corriere.it, (consulté le ).
- (it) « Vendita delle caramelle Rossana, scioperano i dipendenti Perugina », sur Corriere della Sera, (consulté le ).
- (it) « Site officiel », sur Perugina.it
- (it) « Bacio Perugina », sur Baciperugina.it
- Italie du Nord 2014, Petit Futé, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette
