Paul Martin (peintre)
Naissance | |
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Décès |
(à 73 ans) Digne-les-Bains |
Nom de naissance |
Pierre Balthazar Martin |
Nationalité | |
Activité |
Aquarelliste |
Maître |
Paul Martin, pseudonyme de Pierre Balthazar Martin, né à Digne-les-Bains le [1] et mort dans la même ville le [2], est un aquarelliste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Baptisé Pierre Balthazar adopte lors de sa confirmation le prénom de Paulin, puis à partir de 1852 signe ses œuvres « Paul Martin ». À l'école il a pour professeur de dessin Honoré Camoin dont le fils Victorin Camoin lui donnera le goût de l'aquarelle. Il abandonne très vite le collège pour mener une vie vagabonde jouant de la musique dans les fêtes de village. Soucieux de son avenir son père lui procure à Marseille une place d'employé dans un magasin de nouveautés où il reste de 1848 à 1852. Il se marie à Marseille le avec Marie Augustine Rouquier[3] et aura un seul fils, le peintre Étienne Martin.
Grâce à un grand fabricant parisien de toiles à peindre et collectionneur avisé, il ouvre un magasin d'art et de bronzes dans la rue Saint-Ferréol à Marseille, ce qui lui permet d'entrer en contact avec le milieu artistique. Il présente dans ses vitrines des toiles de jeunes peintres : Constant Troyon, Narcisse Díaz de la Peña, Eugène Delacroix, Jean-Baptiste Camille Corot, Théodore Rousseau etc. Il se lie d'amitié avec Émile Loubon dont il devient l'élève après la mort en 1856 de son ami Victorin Camoin. Il sympathise également avec Adolphe Monticelli, Félix Ziem, Paul Guigou, Prosper Grésy et Marius Engalière.
Il ferme son magasin en 1865 pour se consacrer uniquement à l'aquarelle et s'installe rue Montaux, actuellement rue Edmond-Rostand à Marseille. Il devient également collectionneur et acquiert une réputation d'expert. Il partage son temps entre Marseille et Digne où il achète en 1873 la maison Saint-Martin. Il préside aux destinées du tout jeune musée de Digne dont son fils Étienne Martin sera le conservateur pendant quarante ans. Ami de Frédéric Mistral, il écrit en dialecte dignois quelques contes.
Œuvres picturales
[modifier | modifier le code]On trouve ses aquarelles dans les musées suivants :
- Musée Cantini à Marseille : Paysage[4].
- Musée Grobet-Labadié à Marseille : Les deux arbres[5], Paysage[6].
- Musée des beaux-arts de Marseille : Dans les montagnes de Courson, effet d'orage[7], Les bords de la Bléone à Digne[8]..
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de naissance
- Acte de décès
- Acte de mariage N° 20
- « Paysage », notice no 000DE021467, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Les deux arbres », notice no 000DE021465, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Paysage », notice no 000DE021466, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Dans les montagnes de Courson, effet d'orage », notice no 000DE021468, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Les bords de la Bléone à Digne », notice no 000DE021464, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Chélini (dir.), Félix Reynaud (dir.) et Madeleine Villard (dir.), Dictionnaire des marseillais, Marseille, Académie de Marseille - Édisud, , 368 p., 24 × 17 cm (ISBN 2-7449-0254-3, OCLC 52159149, BNF 37715787), p. 220.
- Jean-Roger Soubiran et Nadine Gomz-Passamar, L'utopie d'une Provence éternelle : L'œuvre des Martin, Fage éditions, , 200 p., 20 cm x 25 cm (ISBN 978-2-84975-047-6, BNF 40004765)
- André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2, OCLC 920790818, BNF 40961988), p. 308-309
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressources relatives aux beaux-arts :