Paul Bascomb
Naissance |
Birmingham (Alabama) |
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Décès |
Chicago (Illinois) |
Genre musical | Jazz, swing |
Instruments | Saxophone ténor |
Influences | Coleman Hawkins |
Paul Bascomb est un saxophoniste ténor américain de jazz. Il est en particulier connu pour sa longue collaboration avec Erskine Hawkins. Paul est le frère du trompettiste Dud Bascomb.
Carrière
[modifier | modifier le code]Au début des années 1930 et à l'occasion de ses vacances scolaires Paul Bascomb participes aux tournées Jean Calloway et avec le groupe Society Syncopators, originaire de Floride et dirigé par le saxophoniste C.S. Belton[1]. Lors de ses études, il crée un orchestre de danse, le 'Bama State Collegians dans lequel participe également son frère trompettiste Wilbur dit Dud Bascomb.
Paul Bascomb s'installe à New York en 1934 et il se produit avec ce groupe jusque 1944[2]. Durant cette période le trompettiste Erskine Hawkins dirige l'orchestre qui est renommé Erskine Hawkins Band. Certains morceaux remportent un grand succès, en particulier le titre After Hours[3],[n 1]. Il quitte quelque temps Hawkins, puisqu'il remplace Herschel Evans dans l'orchestre du pianiste Count Basie de 1938 à 1939[4]. Durant cette période avec Count Basie, Hawkins le remplace par Julian Dash[5]. En 1944 il forme avec son frère un orchestre qu'il codirige avec lui jusque 1947. Il se produit ensuite avec ses propres groupes dans différents clubs, en particulier le Small's Paradise à New York. Avec son groupe il accompagne aussi plusieurs chanteuses comme Billie Holiday ou Dinah Washington en 1956. À la fin des années 1950 et en 1960 il joue dans d'autres clubs à Détroit et Chicago. Bascomb reste actif jusqu'aux années 1980 et participe aussi à la Grande Parade du Jazz à Nice en 1978[1].
Style
[modifier | modifier le code]Le son du saxophone de Paul Bascomb est à ses débuts assez modéré, un style fluide à situer entre celui de Lester Young et celui de Chu Berry, puis évolue dans la seconde partie de sa carrière avec un son plus puissant, une plus fort dynamisme, une « approche plus agressive » qui n'est pas sans rappeler le style de Paul Gonsalves lors de sa dernière période avec Duke Ellington[5],[2]. L'une de ses mémorables interprétation est son solo sur le morceau Sweet Georgia Brown en 1940 avec Hawkins ou bien le morceau Hey Doc en 1941.
Discographie sélective
[modifier | modifier le code]En leader
[modifier | modifier le code]Enregistrement | Nom de l'album | Label et notes |
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1976 | Bad Bascomb | Delmark Records. |
Collaborations
[modifier | modifier le code]Enregistrement | Leader | Nom de l'album | Label |
---|---|---|---|
1972 | Count Basie | Super Chief | Columbia Records. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le succès du morceau After Hours permet au groupe de vendre près d'un million de copies.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Leonard Feather, Ira Gitler, The Biographical Encyclopedia of Jazz, Oxford University Press, , 744 p. (ISBN 978-0-19-532000-8, lire en ligne), p. 42-43.
- Philippe Carles, André Clergeat et Jean-Louis Comolli, Le Nouveau Dictionnaire du jazz, Robert Laffont, , 1457 p. (ISBN 978-2-221-11592-3 et 2-221-11592-9), p. 80.
- (en) Jet -Sax Player Paul Bascomb Dies ; Buried in Chicago, vol. 71, t. 13, Johnson Publishing Company, , 64 p. (ISSN 0021-5996), p. 55.
- (en) Scott Yanow, « Paul Bascomb », sur allmusic.com (consulté le ).
- (en) Gunther Schuller, The Swing Era : The Development of Jazz, 1930-1945, New York N.Y., Oxford University Press, , 944 p. (ISBN 978-0-19-507140-5, lire en ligne), p. 409.