Paul Anselin
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| Paul Anselin | |
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| Fonctions | |
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| Conseiller régional de Bretagne | |
| – (24 ans et 5 jours) |
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| Président | Yvon Bourges Josselin de Rohan Jean-Yves Le Drian |
| Conseiller général du canton de Ploërmel | |
| – (22 ans) |
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| Réélection | |
| Prédécesseur | Jules Bouchaud |
| Successeur | Pierre Kerloc'h |
| Maire de Ploërmel | |
| – (31 ans et 2 jours) |
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| Prédécesseur | Jules Bouchaud |
| Successeur | Béatrice Le Marre |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Arcachon (France) |
| Date de décès | (à 91 ans) |
| Lieu de décès | Ploërmel (France) |
| Nationalité |  France
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| Parti politique | CNIP UDF (PR) UMP |
| Profession | Administrateur civil honoraire |
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Paul Anselin est un homme politique français, né à Arcachon (Gironde) le et mort le à Ploërmel (Morbihan)[1]. Il est maire de Ploërmel (Morbihan) de 1977 à 2008.
Biographie
[modifier | modifier le code]Paul Anselin est né à Arcachon le 28 août 1931, son père est sabotier et sa mère couturière[2]. Il adhère au RPF dès 1947, âgé de seulement 16 ans et devient responsable des jeunes gaullistes de Paris[2]. Il étudie à la Faculté de droit de Paris et pendant ses études, il est membre de l'Association corporative des étudiants en droit, affiliée à l'UNEF[3]. Il rejoint ensuite Saint-Cyr au début des années 50 et poursuit une carrière militaire[2].
Il fait la guerre d’Algérie comme officier parachutiste et y rencontre Jacques Chirac qui lui a sauvé la vie en brisant, avec son commando, l'embuscade dont était victime son détachement[4]. D'abord partisan du général de Gaulle, il rompt avec le gaullisme en raison du sort des harkis[5] et quitte l'armée après le putsch des généraux en 1962[2]. Il revient dans l'orbite du gaullisme après 1969 et intègre alors plusieurs cabinet ministériels. En 1974, il est nommé sous-préfet à Épinal[2].
Il est élu maire de Ploërmel en 1977, et constamment réélu jusqu’au , où il est battu par Béatrice Le Marre (PS). Il fut conseiller général du Morbihan. Il fut aussi conseiller régional de Bretagne jusqu'au , vice-président de la région, président de la communauté de communes de Ploërmel et du conseil d’administration du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS).
Gestion municipale et polémiques
[modifier | modifier le code]Paul Anselin exerce ses fonctions municipales avec une autorité assumée : cela lui vaut diverses polémiques avec ses adversaires locaux, qui vont jusqu'à le surnommer « Pol Pot »[5].
Il fait équiper sa ville, 9 000 habitants, de 63 caméras de surveillance. Pour cela, il est lauréat des Big Brother Awards 2006 dans la section localité[6]. En 2006, Ploërmel est la ville qui connaît la deuxième plus forte hausse des taxes foncières ( 36,2 %) et d’habitation ( 12,1 %) pour la région[7].
En 2006, il fait élever à Ploërmel le monument de Jean-Paul II de plus de 7 mètres de haut, offert par son ami[8] Zourab Tsereteli, ex-sculpteur officiel soviétique, sur un espace public et sur fonds publics (coût du transport, du socle et inauguration de la statue), en hommage au « tombeur du communisme »[9]. Il est inauguré le , malgré l'opposition d'un collectif des "libres-penseurs" qui dénonce l'utilisation des deniers publics pour le transport et l'installation du monument sur un terrain public. Ce collectif demande l'application de la loi sur la laïcité du : « Il est interdit à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou quelque emplacement public que ce soit ». En 2018, à la suite d'une décision du Conseil d'État, le monument est déplacé sur un terrain privé [10].
En , il est battu aux élections municipales. Il est réélu conseiller municipal à 82 ans, lors des élections municipales de , sa liste est deuxième au premier tour (il devance même la liste de la maire sortante PS Béatrice Le Marre) et troisième au second tour.
Condamnations
[modifier | modifier le code]Il est mis en examen en 2002 dans l’affaire des ventes d'armes à l'Angola, et condamné en 2009 à 15 mois de prison avec sursis et 30 000 € d'amende[11].
Mandats électoraux
[modifier | modifier le code]- Maire de Ploërmel de 1977 à 2008.
- Conseiller régional de Bretagne de 1998 à 2010.
- Conseiller général du canton de Ploërmel de 1985 à 1998.
Ouvrage
[modifier | modifier le code]- Francisco Miranda, le héros sacrifié, éditions Jean Picollec, 2018, 480 p.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Paul Anselin, maire de Ploërmel de 1977 à 2008, est décédé à l’âge de 91 ans », sur ouest-france.fr,
- Raphaël Laurent, « Paul Anselin, l’influence au service de Ploërmel et de son territoire », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
- Romain Rosso, « La Corpo : à droite toute! », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
- Bertrand Le Bagousse, « L’ancien maire de Ploërmel Paul Anselin est mort à l’âge de 91 ans », Journal Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
- Le Monde, Le mystère de Ploërmel, 9 décembre 2006 [1]
- Page de sa nomination aux Big Brother Awards
- Didier Pillet. Impôts locaux toujours plus hauts dans 8 villes sur 10. Ouest-France du 24 septembre. Disponible en ligne [2], consulté le 8 décembre 2006
- Interview par Valérie Durier. Europe 1, 8 décembre 2006
- 20 Minutes. Une statue de Jean Paul II crée un schisme. 17 novembre 2006, En ligne [3], consulté le 8 décembre 2006
- « VIDÉO. Ploërmel : la statue du pape a bien été déplacée », sur Ouest-France, (consulté le )
- « Affaire Falcone : Paul Anselin, l'ancien maire de Ploërmel, condamné à quinze mois de prison avec sursis », Ouest-France, (lire en ligne)
Liens externes
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