Pascale Bruderer
Pascale Bruderer | |
Portrait officiel. | |
Fonctions | |
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Conseillère aux États | |
– | |
Élection | 23 octobre 2011 |
Réélection | 8 novembre 2015 |
Législature | 49e et 50e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Successeur | Hansjörg Knecht |
Présidente du Conseil national | |
– | |
Prédécesseur | Chiara Simoneschi-Cortesi |
Successeur | Jean-René Germanier |
Conseillère nationale | |
– | |
Législature | 46e, 47e et 48e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Baden |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti socialiste |
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Pascale Bruderer, de son nom complet Pascale Bruderer Wyss, née le à Baden[1], est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. Elle est députée du canton d'Argovie au Conseil national à partir d', présidente dudit conseil en 2009-2010, puis députée au Conseil des États de à .
Biographie
[modifier | modifier le code]Originaire de Baar, Baden, Römerswil et Rorschach[1], Pascale Bruderer est la cadette d'une fratrie de trois filles. Ayant grandi à Baden, elle fréquente l'école élémentaire à Baden et le collège de Wettingen, puis suit des études de science politique, de droit public, et d'histoire économique et sociale à l'Université de Zurich et à Växjö (Suède). Elle achève ses études en 2005 avec une licence[2].
En plus de son mandat parlementaire, elle a travaillé comme directrice générale de la Ligue argovienne contre le cancer et a été membre de la fondation Pro Seniorweb (de)[3].
Pascale Bruderer vit à Nussbaumen[1] dans la commune d'Obersiggenthal. Elle est séparée depuis 2017 d'Urs Wyss, avec qui elle a deux filles nées en 2011 et 2014[4].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Niveaux communal et cantonal
[modifier | modifier le code]Conseillère communale dans sa ville natale de décembre 1997 à janvier 2004, elle siège comme députée au parlement du canton d'Argovie entre avril 2001 et avril 2002[1].
Conseillère nationale
[modifier | modifier le code]En 2002, lorsque Pascale Bruderer accède au Conseil national à 24 ans, dans les rangs du Parti socialiste argovien, elle est la plus jeune membre de la chambre à cette date. Elle remplace alors Hans Zbinden qui a démissionné ; elle est élue pour la première fois à cette fonction un an plus tard. Lors des élections fédérales de 2007, elle se présente pour un siège au Conseil des États, pour représenter le canton d'Argovie, et à nouveau au Conseil national. Alors qu'elle termine à la troisième place et n'est pas élue au Conseil des États, elle est réélue en tant que conseillère nationale avec le meilleur score parmi les quinze élus de son canton. Elle accède à la vice-présidence puis, le , à la présidence du Conseil national en remplacement de la démocrate-chrétienne tessinoise Chiara Simoneschi-Cortesi[5], ayant obtenu 174 voix sur 182[6].
En mars 2008, elle devient vice-présidente du Parti socialiste[1].
Ses priorités en matière politique sont en particulier le social, le handicap et l'enseignement supérieur. Elle souhaite éveiller les jeunes à la politique, c'est pourquoi elle reçoit le Prix Jeunesse (de) en 2008. Elle est également présidente de l'intergroupe parlementaire langue des signes[1] et co-préside l'intergroupe parlementaire pour les questions relatives aux personnes handicapées[7]. Le 8 janvier 2011, elle reçoit le SwissAward (de) dans la catégorie politique.
Conseillère aux États
[modifier | modifier le code]Le 23 octobre 2011, Pascale Bruderer est élue dès le premier tour au Conseil des États ; c'est la première fois depuis 1945 que le Parti socialiste argovien y obtient un siège.
En , elle annonce qu'elle ne représentera pas pour un nouveau mandat et qu'elle quittera la vie politique[8].
Positionnement politique
[modifier | modifier le code]Elle appartient à l'aile droite, dite pragmatique, de son parti et fonde notamment avec Daniel Jositsch un groupe de réformateurs au sein de celui-ci[8].
Publications
[modifier | modifier le code]- (de) Pascale Bruderer, Rudolf Strahm, Helmut Hubacher et Simonetta Sommaruga, Für eine moderne Schweiz : Ein praktischer Reformplan, Munich/Vienne, Nagel & Kimche, (ISBN 3-312-00356-3)
Références
[modifier | modifier le code]- « Biographie de Pascale Bruderer », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) « Biografie », sur pascale-bruderer.ch (consulté le )
- (de) « Die Stiftung « Pro seniorweb » », sur seniorweb.ch (consulté le )
- (de) « Pascale Bruderer wird zum zweiten Mal Mami », sur blick.ch, (consulté le )
- « Liste chronologique des présidents du Conseil national depuis 1848 », sur parlement.ch (consulté le )
- (de) « Pascale Bruderer zur Nationalratspräsidentin gewählt », sur nzz.ch, (consulté le )
- (de) « Gruppen des Bundesversammlung (Art. 63 ParlG) » [archive du ] [PDF], sur parlement.ch, (consulté le )
- Céline Zünd, « L’adieu à la politique de Pascale Bruderer », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Biographie de Pascale Bruderer », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) Site officiel
- Naissance en juillet 1977
- Naissance à Baden (Argovie)
- Personnalité politique argovienne
- Personnalité du Parti socialiste suisse
- Femme politique suisse
- Conseiller national suisse de la 46e législature
- Conseiller national suisse de la 47e législature
- Conseiller national suisse de la 48e législature
- Conseiller aux États suisse de la 49e législature
- Conseiller aux États suisse de la 50e législature
- Président du Conseil national suisse