Aller au contenu

Parthenay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Parthenay
Parthenay
La citadelle de Parthenay.
Blason de Parthenay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
(sous-préfecture)
Arrondissement Parthenay
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes de Parthenay-Gâtine
(siège)
Maire
Mandat
Jean Michel Prieur (AC)
2020-2026
Code postal 79200
Code commune 79202
Démographie
Gentilé Parthenaisiens
Population
municipale
10 058 hab. (2021 en évolution de −3,11 % par rapport à 2015)
Densité 884 hab./km2
Population
agglomération
17 833 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 38′ 55″ nord, 0° 14′ 52″ ouest
Altitude Min. 114 m
Max. 184 m
Superficie 11,38 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Parthenay
(ville-centre)
Aire d'attraction Parthenay
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Parthenay
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Parthenay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Parthenay
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Voir sur la carte topographique des Deux-Sèvres
Parthenay
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Parthenay
Liens
Site web ville-parthenay.fr

Parthenay est une commune française située dans le département des Deux-Sèvres, dont elle est l'une des deux sous-préfectures (avec Bressuire), en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants s'appellent les Parthenaisiens.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Région naturelle de la Gâtine de Parthenay.

Parthenay est située (par la route) entre 30 et 40 minutes des villes de Thouars, Niort, Bressuire. Les grandes agglomérations les plus proches sont Poitiers, Nantes, Angers, La Rochelle et Bordeaux, Bordeaux capitale de la Région .

Parthenay est considérée comme la capitale de la Gâtine poitevine, pays bocager, qui occupe le tiers central du département des Deux-Sèvres.

Le site de Parthenay se trouve dans une boucle du Thouet, la ville médiévale étant bâtie sur l’éperon qui offre un site défensif[1].

La citadelle, ouverte par la porte fortifiée Saint-Jacques et toujours enceinte de ses remparts, occupe un éperon rocheux qui domine cette rivière. Il demeure également de nombreux vestiges de l'enceinte extérieure et l'une de ses portes (la porte Saint-Jacques) est toujours debout. En contrebas des remparts, se trouve une prairie inondable, la Prée.

Plus en aval, une partie du cours d'eau a été aménagée pour abriter une base de loisirs.

La ville du Moyen Âge et des temps modernes comprenait la citadelle, le quartier de la Vau Saint-Jacques (ou basse ville), le plateau Saint-Laurent (actuelles rues piétonnes et commerçantes), ainsi que quelques faubourgs à chaque porte de ville (Saint-Paul, Saint-Jacques, Sépulcre, Marchioux, Bourg Belais) et enfin le bourg de Parthenay-le-Vieux, longtemps isolé du reste de l'agglomération.

L'urbanisation a repris fin XIXe siècle d'abord dans le quartier de la gare.

Après guerre, la construction de lotissements à l'ouest de la ville a permis de relier le bourg de Parthenay-le-Vieux.

Dans les années 1970, une zone d'aménagement concerté s'est développée de part et d'autre de la rocade est, qui a été ouverte à cette époque, avec implantation d'un hypermarché et du nouvel hôpital.

Ce n'est qu'en 2003 qu'a été ouverte la rocade Ouest. La ville compte relativement peu de résidences collectives. La campagne est très proche. L'agglomération dispose de zones industrielles et commerciales, une ZI route de Bressuire (sur la commune de Châtillon-sur-Thouet qui touche Parthenay) et route de Poitiers. Un hypermarché est établi à proximité immédiate du centre-ville, à l'emplacement de l'ancienne caserne Allard, ce qui constitue une particularité de l'urbanisme local.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Localisation et communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

La commune de Parthenay est limitrophe des communes suivantes :

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 866 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1948 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records PARTHENAY_SAPC (79) - alt : 159 m 46° 38′ 12″ N, 0° 15′ 36″ O
Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-10-1948 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 2,2 3,5 5,5 9 11,8 13,5 13,4 10,1 8,4 4,4 2,3 7,2
Température moyenne (°C) 5,1 6 8,3 10,8 14,6 18,2 20 19,9 16,3 12,9 7,9 5,2 12,1
Température maximale moyenne (°C) 8,1 9,8 13,2 16,1 20,2 24,5 26,4 26,5 22,4 17,4 11,5 8,1 17,1
Record de froid (°C)
date du record
−11,8
02.01.1997
−10,1
12.02.12
−11,9
01.03.05
−3,4
08.04.21
−1,7
14.05.1995
3,7
03.06.06
5,7
10.07.04
5,1
29.08.1998
1,4
20.09.12
−3,2
30.10.1997
−9,7
22.11.1993
−11,2
31.12.1996
−11,9
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
24.01.16
22,9
27.02.19
25,5
20.03.05
29,1
30.04.05
32,6
29.05.01
38,2
27.06.19
39,4
23.07.19
41,3
06.08.03
35,2
03.09.05
30,3
02.10.11
21,7
08.11.15
18,3
07.12.00
41,3
2003
Précipitations (mm) 95,7 63,3 61,5 69,4 64,3 47,6 50,8 48,8 61 96,2 90,5 94 843,1
Source : « Fiche 79202003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Au , Parthenay est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Parthenay[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Parthenay, dont elle est la commune-centre[Note 6],[11]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), prairies (17,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,1 %), forêts (2,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Parthenay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thouet, la Viette et le Palais. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1995, 1999, 2010 et 2018[17],[15]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée du Thouet », approuvé le , dont le périmètre regroupe 22 communes[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Parthenay.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. 9,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[21].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[15].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Parthenay est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].

Faubourg Saint-Jacques.
Faubourg Saint-Paul.

Le nom de Partenay apparaît au début du XIe siècle et désigne alors peut-être l'actuel village de Parthenay-le-Vieux[réf. nécessaire]. Il n'y a pas trace d'importantes occupations humaines antérieures au Moyen Âge et il est probable que Parthenay soit née en même temps que son château, un peu avant 1012[23].

La première dynastie de seigneurs locaux est dite des « Parthenay L'archevêque » car elle s'enorgueillissait d'avoir un ancêtre archevêque de Bordeaux. Ces seigneurs, vassaux des comtes de Poitiers, deviennent au XIe siècle de puissants barons, contrôlant la Gâtine par la fondation de châteaux, d’églises et le contrôle des bourgs[23]. Ils s’allient aux comtes d’Anjou, l’ennemi de leur suzerain[23], ce qui leur permit de se révolter souvent contre leurs suzerains les comtes de Poitiers, puis contre les rois de France ou d’Angleterre.

Dans la seconde moitié du XIe siècle, les comtes-ducs de Poitiers concèdent des franchises aux bourgs qui entourent Parthenay : Saint-Pierre et Saint-Paul (abandon des droits seigneuriaux et du droit de service armé)[24].

C'est à Parthenay que se déroula la rencontre entre saint Bernard et le duc d'Aquitaine Guillaume X qui reconnaissait alors un antipape et finit par se convertir.

La cité devient un lieu de passage d'une route secondaire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui rejoignait la via Turonensis plus au sud, après être passée par Niort. C'est pour cette raison que la porte fortifiée du nord est appelée porte Saint-Jacques, et bénéficie d’un traitement prestigieux. La principale artère de la ville au Moyen Âge était la rue de la Vau Saint-Jacques (on y trouve toujours un ensemble de maisons à pans de bois de la fin du Moyen Âge) qui menait à la porte de la citadelle, entrée de la deuxième enceinte fortifiée. Au bout de cet éperon rocheux dominant le Thouet se trouvait le château des seigneurs de Parthenay.

En 1202, le baron de Parthenay apporte son soutien à Jean sans Terre dans sa lutte contre le roi de France, Philippe Auguste[23]. Le roi d’Angleterre verse d’importantes aides à son allié pour qu’il renforce les fortifications de ses châteaux[23]. Mais cela n’empêche pas la prise de la ville en 1207 par Philippe Auguste[25],[23].

En 1214, l’armée anglaise se rassemble à Parthenay avant d’entrer en campagne contre le roi de France ; et après la défaite de Jean sans Terre à la bataille de Bouvines, c’est encore à Parthenay que la trêve est signée entre l’Anglais et le Français[26]. Les barons de Parthenay continuent de recevoir des subsides des rois d’Angleterre[26]. Et en 1242, le roi d’Angleterre fournit brièvement une garnison à son allié[26].

Près d’un siècle plus tard, les subventions du roi d’Angleterre reprennent au début de la guerre de Cent Ans, et les travaux effectués à ce moment permettent à la place forte de résister victorieusement pendant quatre mois au siège du dauphin Charles (1419)[1].

En 1423, Jacques de Montgomery[Note 8], capitaine de routiers, est tué en essayant de piller la ville[28].

Le connétable de France, Arthur de Richemont, reçoit la seigneurie de Parthenay en 1427. La population de la ville est très rapidement hostile au nouveau gouverneur, qui fait renforcer les défenses du château côté ville[1]. Il adapte également les fortifications de la ville à l’artillerie par l’édification d’un boulevard d'artillerie[1].

Les fortifications de la ville sont démantelées par les bosons du roi de France en 1465[1].

Dunois est chargé de renforcer les fortifications de la ville en 1480, mais se range du côté des princes révoltés lors de la guerre folle[1] : le 30 mars 1486[réf. nécessaire], la ville est prise par l’armée royale et ses fortifications de la ville démantelées[1]. La comtesse de Dunois obtient cependant en 1492 de pouvoir les reconstruire en les modernisant avec des tours d’artillerie[29] : les travaux durent jusqu’en 1523[1].

Sous l'Ancien Régime, la petite ville compta de nombreuses paroisses : Sainte-Croix, Notre-Dame-de-la-Couldre (dans l'enceinte de la Citadelle), Saint-Laurent, Saint-Jean, Saint-Jacques, Saint-Paul, Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux (créée au début du XIIe siècle par les casadéens[30]), et le Sépulcre. Il faut aussi ajouter le couvent des Cordeliers, la Maison-Dieu et la Maladrerie. Des faubourgs s'édifièrent autour de ces établissements religieux.

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

Pendant les guerres de Religion, la ville est assiégée et incendiée en 1562 et 1568[1].

Les ducs de La Meilleraye, cousins de Richelieu, furent seigneurs de Parthenay aux XVIIe et XVIIIe siècles. L'un d'entre eux refonda l'hôpital de Parthenay et résida dans son château de la Meilleraye (commune de Beaulieu-sous-Parthenay). Le château, abandonné, sert alors de carrière de pierres[1].

À la Révolution, Parthenay faillit être choisi comme chef-lieu du département des Deux-Sèvres mais ce privilège revint finalement à Niort. Bleus et blancs se disputèrent le contrôle de la ville qui prit cependant le parti des Républicains.

XIXe et XXe siècles

[modifier | modifier le code]
La gare, avenue Victor-Hugo vers 1906.

L’économie locale est dominée dans les temps anciens par le textile, le travail du cuir (tanneries du faubourg Saint-Paul) et le commerce des bestiaux (marché important le mercredi). À la fin du XIXe siècle, la production de faïences est reconnue. Un pôle d’industries mécaniques s’établit par la suite dans la sous-préfecture.

Au XIXe siècle, des modifications urbanistiques importantes ont lieu : terrassements à l’emplacement de ce qui reste du château (même si deux tours restent debout), démolitions de portes fortifiées et d’une partie des remparts, aménagement de la place principale dite du Drapeau. Construction d’un nouveau quartier autour de la gare, arrivée du chemin de fer un peu tardivement en 1882, mais qui va permettre le développement de l’industrie familiale (briqueterie Ayrault, pâtes Panzani, négoce de bétails, travail du bois, agro-alimentaire, acier…). Les livraisons et les expéditions par le rail sont importantes jusque dans les années 1970, la ville étant reliée à Nantes via Cholet et Bressuire, Angers via Saumur et Thouars, La Rochelle via Niort et enfin Poitiers.

La région accueille en mai et les recrues de la 2e division polonaise de chasseurs. L'état-major est situé à Parthenay et le camp de base est à Airvault. Cette unité (16 000 hommes environ) participa sous commandement opérationnel français aux combats de et finit internée en Suisse où elle s'était réfugiée.

De nos jours, l’activité ferroviaire de Parthenay est quasiment inexistante sans ligne voyageurs depuis le début des années 1980 et avec quelques rares trains de fret sur la seule ligne encore en état : Niort-Thouars que des passionnés tentent d’ailleurs de faire revivre dans une perspective de liaison nord-sud et d’autoroute ferroviaire, cette ligne étant un tronçon de l'ancienne ligne Paris / Bordeaux par le rail via Saumur et Saintes.

La ville accueillit l’École normale des instituteurs du département où enseigna notamment Ernest Pérochon, futur prix Goncourt, école qui fut transférée à Niort et remplacée par le collège du Marchioux dans les années 1970.

Depuis 1945, l’extension urbaine continue et la ville se dote d’équipements et d’infrastructures (Palais des Congrès, base de loisirs, piscines, déménagements du Champ de foire puis de l’hôpital, campus des métiers, rocade de contournement). Capitale du petit pays de Gâtine, la ville souffre de la crise industrielle et du vieillissement de la population de son pays rural. De nombreuses places commerciales sont à l'abandon. Le vieux centre souffre également du développement important de la ZAC des Loges en périphérie sur laquelle sont implantées autour d’un hypermarché une dizaine d'enseignes.

Elle se lance cependant dans l’innovation technologique et l’administration électronique, projets financés à l’origine par des programmes européens. Elle cherche aussi à préserver et valoriser son riche patrimoine historique et monumental.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
Burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout
Commentaires : Ces armes étaient celles des seigneurs de Parthenay.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Élections municipales

Si l'on se réfère à l'histoire politique récente de Parthenay, on peut distinguer deux périodes. De 1965 à 2001, Parthenay s'inscrit dans une mouvance de gauche. Les maires Armand Jubien (1965-1979) et Michel Hervé (1979-2001) portent l'étiquette politique PS.

En 2001, un changement de tendance politique s'opère. Xavier Argenton devient maire de Parthenay et s’inscrit davantage dans une mouvance de droite (Divers droite et Nouveau Centre). On note toutefois lors des élections municipales de 2014 l'émergence du mouvement « sans étiquette » (affilié aux diverses gauches), reconquête qui rebat les cartes du jeu politique parthenaisien en plaçant Xavier Argenton en ballottage. Toutefois, l'absence d'union entre la candidate du parti socialiste Françoise Bély (26,08 % au premier tour) et la tête de liste du mouvement Reconquête Anne-Laure Blouin (25,15 %) donne un troisième mandat au maire sortant Xavier Argenton obtenant à l'issue du second tour 58,10 % des suffrages.

Élections départementales et régionales

À une autre échelle, on observe également une tendance à l'alternance entre droite et gauche. En 2008, l'Union des Deux-Sèvres, regroupant l'UMP (aujourd'hui Les Républicains), l'UDI et le Modem, avait perdu le département au profit du PS et EELV. En 2015, la droite remporte la victoire aux départementales (union de la droite : 45,07 / union de la gauche 44,03). Les résultats dans le canton de Parthenay donnent Gilbert Favreau et Béatrice Largeau victorieux au second tour avec un peu plus de 55 % des suffrages (55 % des voix commune et 58 % voix canton). C'est cependant la liste d'union de la gauche qui toujours en 2015 l'emporte aux régionales avec à sa tête Alain Rousset (42,50 % des suffrages).

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945[31] mai 1953 Robert Bigot
(1902-1959)
  Avocat, écrivain et journaliste
mai 1953[31] septembre 1954
(démission)
Clovis Macouin[32] CNIP Secrétaire de mairie, ancien résistant
Député des Deux-Sèvres (1928 → 1942 et 1945 → 1951)
Conseiller général de Secondigny (1919 → 1940 et 1945 → 1964)
Juste parmi les nations[33]
septembre 1954[31] mars 1965 Guy Marchand
(1911-1990)
RI Avoué[34]
mars 1965[31] novembre 1978
(décès)
Armand Jubien
(1905-1978)
SFIO puis PS Ancien directeur de la Caisse d'épargne de Parthenay
Conseiller général de Parthenay (1970 → 1978)
janvier 1979[31] mars 2001[35] Michel Hervé[36],[37] PS Entrepreneur
Député européen (1989 → 1994)
Député des Deux-Sèvres (1986 → 1988)
Conseiller régional de Poitou-Charentes (1986 → 1998)
Président du district de Parthenay[réf. nécessaire]
mars 2001[38] mai 2020[39] Xavier Argenton[40],[41] DVD puis NC[42]
puis UDI-NC/LC
Avocat
Conseiller régional de Poitou-Charentes (2004 → 2014)
Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine (2015 → 2021)
Président de la CC de Parthenay (2001 → 2013)
Président de la CC de Parthenay-Gâtine (2014 → 2020)
mai 2020[43],[44] En cours
(au 14 mars 2021[45])
Jean-Michel Prieur AC Attaché parlementaire de Jean-Marie Morisset (LR)
Président de la CC de Parthenay-Gâtine (2020 → )
Président de l'association Un Toit en Gâtine

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 9].

En 2021, la commune comptait 10 058 habitants[Note 10], en évolution de −3,11 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : 0,04 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 8553 2133 5274 0274 0244 2884 7814 9215 046
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 6855 0574 8444 7785 0916 3056 6467 2976 915
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 5097 1557 5446 5826 8307 1757 3677 9478 350
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 61611 33412 72811 39510 80910 46610 49410 39010 388
2021 - - - - - - - -
10 058--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'agglomération de Parthenay qui comprend les communes du Tallud, Pompaire et Châtillon-sur-Thouet compte 18 237 habitants en 2008[49].

Sous l’Ancien Régime, la cité a abrité une production artisanale de draps, rue de la Vau-Saint-Jacques. Un ensemble de tanneries s'installe à Parthenay aux XVIIIe et XIXe siècles, notamment dans le quartier Saint-Paul, avant de disparaître au XXe siècle. La filature Blot-Bardet, sur le site de Pompairain en bordure du Thouet, est le principal établissement industriel du XIXe siècle. De nos jours, l'économie de Parthenay se structure autour de 3 filières ayant une importance locale : l’agroalimentaire (présence d'un important marché aux bestiaux, d'un centre régional d'abattage, de la société des engrais Aubrun,...), la métallurgie-mécanique et le service à la personne.

Le Groupe FAYAT, leader des centrales d'enrobage, dispose à Parthenay d'une unité de fabrication de charpentes industrielles et de ponts-roulants avec A.D.C. AIR LIQUIDE, implanté à Parthenay au travers de AIR LIQUIDE WELDING est elle, spécialisée dans les automates de soudage et de découpage des métaux de haute technologie. Cette entreprise dispose notamment des agréments de l'industrie nucléaire.

De plus ces entreprises entraînent dans leur sillage une multitude de P.M.E. dynamiques : GUPSOS S.A., M.2.G. S.A. (élaboration d'usines plâtrières clés en main), AT Industrie, MSI.

La tradition marchande médiévale de Parthenay, issue de l'artisanat, des productions locales et de l'élevage, trouve sa transposition moderne avec l'implantation locale de plusieurs grossistes d'ampleur nationale et de centre d'éclatement. Le groupe ARC International irrigue le territoire français dans les arts de la table à partir de ses entrepôts de 40 000 m² environ.

Parthenay demeure ainsi un pôle de transformation et de commercialisation agro-alimentaire important. La SN FAVID est spécialisée dans la fabrication de viandes de volailles et de porc en est l'illustration. La transformation des sous-produits a aussi pris de l'importance que ce soit avec la Société ADAX, spécialisée dans l'alimentation pour les animaux de compagnie, ou le groupe CHARAL pour le traitement des peaux de bovins.

Mais plus encore c'est la production des animaux de boucherie de qualité supérieure qui se développe avec l'atelier de découpe des viandes de la SAS Société des Viandes des Eleveurs de Parthenay et l'abattoir bovin de la SAS Société d'Abattage de la Bressandière - Parthenay.

Enfin les services à la personne, le pôle handicap de notre territoire c'est plus de 1 000 équivalent temps plein. C'est une économie en plein développement avec des enjeux forts comme le maintien à domicile. La dernière réalisation en date est le centre Canopée de l'ADAPEI 79. La communauté de communes a ainsi choisi d’inscrire le développement économique dans ses priorités. Il convient de préciser que cette politique économique s’inscrit donc dans des logiques partenariales fortes avec le Pays de Gâtine, le Conseil général des Deux-Sèvres, la Région Poitou-Charentes, l’État, l’Union Européenne mais aussi avec les autres bassins de vie du nord Deux-Sèvres au travers d’un réseau de ville dynamique et œuvrant pour le développement.

De plus on peut noter l'implantation de plusieurs entreprises de renom, qui ont choisi de s'implanter à Parthenay dans le passé : la briqueterie Ayrault (ou ERO) aujourd'hui disparue, la société de BTP Esmery (actuellement M'RY), l'ancienne ébénisterie Dargenton, etc. Enfin, il ne faut pas oublier que le premier établissement de M. Panzani se trouvait à Parthenay.

Une annexe de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres est installée à Parthenay.

Structures et équipements culturels et sportifs

[modifier | modifier le code]

La ville dispose d’un musée qui propose des expositions temporaires thématiques et une exposition permanente sur l'histoire de la ville et notamment de faïence de Parthenay, de la maison des cultures du pays, d’un palais des congrès accueillant des concerts, d’une chapelle dit des Cordeliers, accueillant des expositions, et d'un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (ancien maison du patrimoine), proposant des expositions et animations autour du patrimoine de Parthenay-Gâtine.

Équipements culturels

[modifier | modifier le code]

La maison des cultures du pays

[modifier | modifier le code]

Située au pied de la Porte Saint-Jacques (symbole de la ville) du quartier médiéval, la Maison des Cultures de Pays accueille l'association l'UPCP-Métive (centre de musiques et danses traditionnelles en Poitou-Charentes et Vendée) et le Musée d'art et d'histoire[50]. Cet équipement culturel est aussi un espace consacré aux spectacles vivants pour la création et la diffusion avec deux salles mises à disposition des associations culturelles et des compagnies.

La chapelle des Cordeliers

[modifier | modifier le code]

Cette chapelle gothique du XIIIe siècle est depuis 2001 une salle d’exposition destinée à la promotion et à la diffusion des arts plastiques. La majeure partie des esthétiques est représentée en s'appuyant sur des artistes locaux, régionaux ou nationaux. Les expositions ont lieu de fin mars à fin octobre.

Le Palais des congrès

[modifier | modifier le code]

Équipement aux multiples fonctions et missions, le Palais des Congrès fait partie des nombreux lieux de diffusion de spectacle vivant de Parthenay. Bâtiment phare de la ville de par son imposante architecture des années 70, le Palais des congrès est situé en plein centre-ville. Ses espaces permettent d’accueillir de nombreuses manifestations telles que des spectacles, des colloques, des séminaires, des cérémonies officielles, assemblées générales. Au-delà de la programmation et de l’accueil d’événements, le Palais des congrès est un lieu de renseignements, de soutien et de conseils pour les acteurs culturels dans la mise en œuvre de leurs projets. La direction de l’action culturelle est à votre écoute pour l’élaboration de vos éventuelles démarches.Très fréquenté, le Palais des Congrès est aussi un espace d’accueil général, d’informations et d’orientations sur la ville et sur la communauté de communes.

Équipement municipal en gestion associative par Aléa Citta, association et compagnie de danse contemporaine. Ce bâtiment se compose :

  • d'un studio de danse pour la pratique amateur et professionnelle ;
  • d'une salle de chant (ancien tribunal révolutionnaire) ;
  • de bureaux administratifs pour les associations culturelles et d'une salle de réunion.

Équipement municipal mis à disposition principalement de l'association Diff'art et des associations locales. Cette salle est destinée en particulier à la diffusion et à la promotion des musiques actuelles. Elle se compose :

  • d'une salle de concert de 455 places ;
  • d'un studio de répétition pour les groupes amateurs et les élèves de la Rock School.

La salle de spectacle est aussi un lieu de résidence pour les groupes professionnels ou en voie de professionnalisation. Étant donné la fréquentation accrue de la salle et le nombre croissant d'élèves de la Rock School, des studios de répétition supplémentaires ont été construits afin de répondre à la demande des usagers.

Équipements sportifs

[modifier | modifier le code]

Une quarantaine d'activités sportives, encadrées par une soixantaine d'associations constituent le tissu sportif de Parthenay.

  • Salle Des Grippeaux
  • Salle Mendes-France
  • Salle École Normale
  • Salle d'escrime
  • Salle Tennis-Squash
  • Salle Paul-Coutant
  • Salle Gym-Petit
  • Parc des Sports l'Enjeu
  • Stade Eugène-Brisset
  • Stade des Grippeaux
  • Stade Marc-Mulac
  • Stade des Loges

Autres équipements

[modifier | modifier le code]
  • Boulodrome de Bellevue
  • Terrain de Moto-Cross
  • Skate Park
  • Espace Loisirs Détente
  • Piscine (gatineo)

Ville numérique

[modifier | modifier le code]

La municipalité de Parthenay a été pionnière dans le déploiement nouvelles technologies de l'information et de la communication (Ville numérique). Initié par le maire Michel Hervé, le projet « Ville numérisée » avait pour objectif l’appropriation par les citoyens des NTIC et le développement de services publics en ligne.

Dès 1996, la ville est sélectionnée pour participer aux programmes pilotes européens « Mind » et « Metasa » (en 1998, le projet « Imagine » prendra le relais). Le district de Parthenay devient son propre fournisseur d’accès : les acteurs locaux voient leurs premiers sites internet hébergés gratuitement. La ville crée un site internet : l’« intownet ». Un serveur de messagerie expérimental est installé pour les citoyens : le BBS (Bulletin Board System). Chaque citoyen dispose d’une adresse de messagerie hébergée par la collectivité.

Pour faciliter l’apprentissage de ces nouvelles technologies, un premier « espace numérisé » (ordinateurs accessibles gratuitement) avec des ateliers de formation est créé. D'autres espaces ouvriront ensuite sur le territoire du district. Une opération « 1000 micros » (achat groupé par la ville de 1000 ordinateurs afin d’en abaisser le coût d’achat pour les citoyens et acteurs locaux) est lancée en 1997. Les établissements scolaires sont progressivement équipés. Des partenariats sont noués avec des industriels, notamment Microsoft.

La ville a organisé ou participé à de nombreuses manifestations d’études ou de promotion des NTIC (Declic, Netday, rencontres Démocratie et réseaux multimédia, Devnet, etc.). Des chercheurs en sciences sociales se sont intéressés à l’expérience parthenaisienne. La démarche de la municipalité de l’époque était en effet très liée au concept de « démocratie participative ». Les premiers services interactifs (formulaire de demande d’état-civil par exemple) sont alors proposés aux citoyens.

Les nouveaux projets, plus modestes, initiés en partenariat avec l’État (en l’occurrence l’Agence pour le développement de l’administration électronique puis la Direction générale de la modernisation de l’État), concernent le développement de l’administration électronique et des téléprocédures (projets Carte de vie quotidienne, Hélios, Actes-Contrôle de légalité électronique, Adeline, etc.).

Héritage de cette dizaine d'années d’immersion dans les NTIC, la ville dispose d’un portail internet et a reçu la première en 2001 le label « Ville Internet @@@@@ », soit la récompense maximale reconnue en France en termes de densité de services en ligne[51],[52].

Deux rédactions de presse écrite régionale : le Courrier de l'Ouest et La Nouvelle République du Centre-Ouest.

Une radio locale : Radio Gatine 88.6.

Le pont fortifié Saint-Jacques.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Le pays de Parthenay est classé pays d'art et d'histoire.

Parthenay possède encore des restes de son vieux château. Sont encore visibles : la tour de la Poudrière, la tour d'Harcourt, la bastille de Richemont et le boulevard d’artillerie.

Il reste encore de nombreux vestiges de l'enceinte médiévale (parties nord et ouest[1]). L’enceinte, construite en granit, était double au Moyen Âge à l’ouest et à l’est de la ville (on a même parlé de « Carcassonne de l'Ouest »)[53]. Les dimensions de l’enceinte varient considérablement selon les secteurs : 0,80 m à l’ouest, entre 2,2 et 3 m au nord et à l’est, et jusqu’à 6 m pour le boulevard d'artillerie, au nord-est[54]. L’ensemble était flanqué de trente tours semi-circulaires. L’une d’elles, rue Niquet, a une forme d’amande[55].

La ville possédait quatre portes : Souvaing au sud, du Marchioux au sud-est, du Bourg-Belais à l’est et, élément le plus remarquable et symbole de la cité, le pont fortifié « porte Saint-Jacques », au nord[56]. Celle-ci est construite au XIIe siècle avec l’enceinte originale. Elle est renforcée dans la première moitié du XIVe siècle, au début de la guerre de Cent Ans[57]. Son apparence est bouleversée par l’ajout, au début du XVIe siècle, des deux tours en amande[58]. À la même époque, la salle intérieure est refaite[59], les armoiries des financeurs de la réfection sont sculptées sur la porte[56]. Cette campagne de construction est justifiée par la volonté des financeurs d’afficher leur puissance[60]. Enfin, le couronnement et l’ouverture sont refaits au XIXe siècle[56]. Les portes Marchioux et du Bourg-Belais étaient plus simples et défendues par une bastille[57]. Il existait en outre 17 poternes[56]. Une autre porte dite « de la Citadelle », est elle aussi défendue par un châtelet[57] ; elle porte l'Horloge de la ville.

Le quartier de la Citadelle possédait son enceinte particulière et renfermait les bâtiments essentiels de la ville : halles et églises principales, à proximité du château[61].

On compte à Parthenay de nombreuses églises paroissiales : Sainte-Croix, Saint-Laurent (encore en activité), Saint-Jacques, Saint-Paul, Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux, Notre-Dame-de-la-Couldre (transformées, désaffectées), Saint-Sépulcre, Saint-Jean (disparues). On peut citer aussi les chapelles du Rosaire et de l'ancien couvent des Cordeliers, ainsi que sur la commune voisine de Châtillon-sur-Thouet l'église Sainte-Catherine de la Maison-Dieu.

L'église Notre-Dame-de-la-Couldre possède un portail roman particulièrement remarquable.

La rue de la Vau-Saint-Jacques présente encore un ensemble de maisons à pans de bois, de style médiéval. Plusieurs animations de l'Association de sauvegarde du quartier de la Vau-Saint-Jacques mettent en valeur ce patrimoine : « De caves en jardins » (lors des Journées du Patrimoine), le marché médiéval, etc.

Parthenay dispose également de la Maison des Cultures de Pays, près de la porte Saint-Jacques. On y trouve l'association UPCP (« Union pour la culture populaire en Poitou-Charentes-Vendée »)-Métive qui promeut les chants, musiques et danses traditionnelles de la région (organisation du festival « De bouche à oreille »). Elle s'occupe aussi de recueillir toute la tradition orale des pays de l'Ouest grâce au CERDO (Centre d'études, de recherches et de documentation sur l'oralité), dans une perspective de conservation du patrimoine ethnologique. La Maison des Cultures de Pays abrite aussi le musée municipal Georges-Turpin (collection de faïences « de Parthenay », maquettes de la ville, etc.).

Panzani, a été créée à l'origine dans un entrepôt face à la gare de Parthenay par Jean Panzani (1911-2003) et sa femme.

Le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine

[modifier | modifier le code]

Le CIAP est un espace destiné à la sensibilisation, l'information et la formation des publics à l'histoire de la constitution du territoire urbain et paysager, et aux enjeux de l'évolution architecturale, urbaine et paysagère. Le CIAP est une bonne façon de découvrir le Pays d’art et d’histoire. Situé dans la Maison du patrimoine, une ancienne minoterie industrielle installée au bord du Thouet, au pied du château des seigneurs de Parthenay, il permet de découvrir au travers d’une exposition permanente l’histoire du territoire, et d’explorer ses richesses patrimoniales et architecturales.

Un espace pédagogique permet aux enfants de se familiariser avec le patrimoine en manipulant des maquettes de voûte et des jeux ludiques. Des expositions temporaires sont régulièrement proposées et abordent des thématiques variées, comme le chemin de fer ou le pèlerinage de Compostelle.

Cavalcade de la Pentecôte.

Se déroulent à Parthenay des festivals :

  • Festival « De bouche à oreille » organisé par Métive (nouvelles musiques traditionnelles).
  • Festival des Jeux (aussi appelé FLIP pour Festival Ludique International de Parthenay).
  • Festival « Ah? dans la rue » organisé par l'association Ah? (théâtre et théâtre de rue).

Autre événement populaire : les « Fêtes de Pentecôte » avec la « Cavalcade » et la « Foire-exposition ».

La ville possède quelques équipements culturels : la médiathèque, l'École d'arts plastiques (avec un espace culture multimédia), l’école de musique Georges-Migot, le Palais des congrès (avec une salle de théâtre), la maison du Patrimoine (salle d'exposition du patrimoine ; archives municipales), l'espace public numérisé Armand-Jubien (ordinateurs en accès libre, centre de formation informatique des citoyens), le logis Férolle, et la salle Diff’art : lieu municipal de 450 places consacré aux musiques actuelles et géré actuellement par l'association Trastaroots. Inaugurée en 1988, elle a su s'imposer dans le paysage culturel régional, de nombreux artistes de renommée nationale et/ou internationale s'y sont produits.

Festival des Jeux

[modifier | modifier le code]

En ce qui concerne aussi les animations culturelles, Parthenay accueille le FLIP (Festival ludique international de Parthenay), appelé également plus simplement le Festival des Jeux. Ce festival dure douze jours en plein air en été, d'un mercredi au dimanche, une semaine et demie plus tard, et deux jours en week-end en espace couvert à la fin novembre.

Culture populaire

[modifier | modifier le code]

La Belle Fille de Parthenay est une chanson populaire de l'Ouest de la France[62], datant au moins du XVIe siècle[63].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
Burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout
Commentaires : Ces armes étaient celles des seigneurs de Parthenay.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Bélisaire Ledain, Histoire de la ville de Parthenay, de ses anciens seigneurs et de la Gâtine du Poitou : depuis les temps les plus reculés jusqu'à la révolution, Paris, Auguste Durand, , 403 p. (lire en ligne).
  • Georges Bernage, « Parthenay, cité médiévale 1012-1427 », dans Moyen Âge, n° 28, mai-juin 2002, p. 24-43.
  • Georges Bernage, « La cité de Parthenay (1427-1491) », dans Moyen Âge, n° 29, juillet-août 2002, p. 12-26.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Parthenay comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. Il détenait prisonnier depuis six ans, un de ses cousins, Jean VII d'Harcourt qui ne retrouva sa liberté qu'à sa mort[27].
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h i j et k Maria Cavaillès, Marie-Pierre Baudry, « L’enceinte urbaine de Parthenay », in Gilles Blieck, Philippe Contamine, Nicolas Faucherre... [et al.], Les enceintes urbaines, XIIIe – XVe siècles. Paris, édition du CTHS, 1999. (ISBN 2-7355-0378-X), p. 18
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  8. « Fiche du Poste 79202003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Parthenay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Parthenay ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Parthenay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Parthenay », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « PPRI Vallée du Thouet », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  23. a b c d e et f Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 16
  24. Robert Favreau (historien), « Naissance des communes en Poitou, Aunis, Saintonge et Angoumois », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe – XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. (ISBN 2-9519441-0-1), p 152
  25. Robert Favreau, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, , 334 p. (ISBN 2-84494-084-6, lire en ligne), p. 176.
  26. a b et c Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 17
  27. Beck 1986, p. 132.
  28. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 132.
  29. Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 31
  30. Élisabeth Carpentier et Georges Pon, « Le récit de la fondation de l’abbaye de Montierneuf de Poitiers par Guillaume VIII : la chronique clunisienne du moine Martin », in Cahiers de civilisation médiévale, Xe – XIIe siècles, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, no  51, 2008, janvier-mars, p. 38.
  31. a b c d et e « XXe siècle : guerres mondiales et évolution politique », Archives municipales de Parthenay (consulté le ).
  32. « Clovis Macouin », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  33. « Macouin Clovis, Macouin Clémentine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Comité français pour Yad Vashem (consulté le ).
  34. Laurent Fleuret, « La " fête des maires "... en mars », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Florent Latrive, « Les cobayes débranchent Parthenay : Le maire qui avait lancé la « ville numérisée » a été battu aux municipales », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Parthenay, la ville-symbole du réseau mis au service de la citoyenneté, en a eu marre des expérimentations de son maire divers gauche. Michel Hervé, 55 ans, a été éjecté sèchement dès le premier tour des municipales, après vingt-deux ans de pouvoir ».
  36. C. R., « Entretien avec Michel Hervé, entrepreneur, pionnier de la démocratie participative et du numérique », Le petit économiste,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Raymond Sillard, « M. Hervé (PS.) est réélu maire », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « M. Michel Hervé (P.S.) a été réélu, mardi soir 3 janvier, maire de Parthenay (Deux-Sèvres). Il avait fait part de sa décision de démissionner le , provoquant ainsi la dissolution de la municipalité, dans laquelle quatre adjoints sur huit étaient en désaccord avec lui sur des questions d'intérêt local. Sur vingt-sept votants, M. Hervé, qui a voté blanc, a obtenu 16 voix, dont celles des cinq élus communistes, contre 10 à M. Guilbot, ancien adjoint, qui a recueilli les suffrages de certains socialistes ou anciens socialistes. Le scrutin a, une nouvelle foi, fait la preuve des dissensions qui se sont fait jour dans les rangs socialistes, au sein du conseil municipal d'union de la gauche ».
  38. Jean Roquecave, « La nouvelle municipalité de Parthenay fixe un cap économique à la « ville numérisée », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Municipales à Parthenay : Jean-Michel Prieur met fin au règne de Xavier Argenton », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Tête de liste DiverCité, Jean-Michel Prieur s’est imposé haut la main devant Xavier Argenton, le maire sortant UDI, qui conduisait la liste « Horizon Parthenay ». À 45 ans, celui qui est attaché parlementaire du sénateur Jean-Marie Morisset (LR) et président de l’association Un Toit en Gâtine a obtenu 59,02 % des voix. Un score d’autant plus large qu’il a terminé en tête dans chacun des dix bureaux de la ville, malgré une participation en baisse (49,05 % contre 67,58 % en 2014) ».
  40. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Parthenay : Xavier Argenton réélu dans un fauteuil, France 3 Nouvelle-Aquitaine, 31 mars 2014.
  41. « Biographie de Xavier Argenton »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le conseil municipal, sur cc-parthenay-gatine.fr (consulté le ).
  42. La lettre d'une déportée censurée dans les Deux-Sèvres, Le Monde, 29 avril 2010.
  43. « Jean-Michel Prieur : l'histoire d’une ascension politique : Enfant du quartier de la Mara, Jean-Michel Prieur a gravi les échelons au service du territoire durant vingt ans avant de conquérir la mairie de Parthenay », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Jean-Michel Prieur élu officiellement à la tête de la Ville : Plus de deux mois après sa victoire aux élections municipales, Jean-Michel Prieur a été élu maire de Parthenay, hier soir, dans un contexte inédit », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le nouveau maire de Parthenay a recueilli vingt-deux voix sur trente-trois. Six votes blancs ont été constatés, quatre bulletins (devant être utilisés pour le vote des adjoints) ont été glissés dans l’urne par erreur et le dernier comportait le nom d’une conseillère municipale (Sylvie Boutet) qui ne s’était pas présentée. Cinq bulletins témoignant davantage d’hésitations liées à une première séance de conseil municipal pour beaucoup d’élus (voir « le chiffre ») plutôt que d’une opposition ».
  45. « Parthenay : il y a un an, la victoire historique de Jean-Michel Prieur », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’était il y a un an jour pour jour. Le 14 mars 2020, l’hôtel de ville de Parthenay vivait une soirée électorale historique : Jean-Michel Prieur, tête de liste DiverCité, a largement triomphé au premier tour des municipales ».
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  49. Unité urbaine de Parthenay sur le site de l'Insee, consulté le 16 avril 2012.
  50. http://ville-parthenay.fr/pty/structuresetequipements/culturel/musee/Pages/accueil.aspx
  51. « Parthenay, la pionnière consacrée meilleure "ville internet" », sur ZDNet France (consulté le ).
  52. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 17/12/2009.
  53. Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 19-20
  54. Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 20
  55. Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 21
  56. a b c et d Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 22
  57. a b et c Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 24
  58. Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 22-23
  59. Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 23
  60. Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 26
  61. Cavaillès, Baudry, op. cit., p. 19
  62. Henri Davenson, Le Livre des chansons ou Introduction à la chanson populaire française, Club des Libraires de France, .
  63. Claude Ribouillault, Chansons populaires de Poitou-Charentes Vendée, La Crèche, Geste éditions, , 286 p. (ISBN 2-84561-218-4).
  64. « Restes de l'ancienne église Notre-Dame-de-la-Couldre », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  65. « Eglise Saint-Laurent », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  66. « Ancienne église Saint-Paul », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  67. « Eglise Sainte-Croix », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  68. « Ancienne église priorale Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  69. « Eglise Saint-Jacques », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  70. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
  71. « DRAC Nouvelle-Aquitaine », sur gouv.fr (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]
  • Site de la mairie
  • Parthenay .. une aventure urbaine millénaire. Musée municipal de Parthenay et Association parthenay remparts , 1986.

.