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Palladium (roman)

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Palladium est le premier roman de Boris Razon, paru le aux éditions Stock. Il s'agit d'un roman autobiographique.

L'auteur rappelle en début de livre les sens du titre. Palladium /pa.la.djom/ masculin singulier :

  1. Mot emprunté du latin et dérivé du grec, et qui, par allusion à une statue protectrice de Pallas, désigne ce qu'un peuple considère comme assurant sa durée.
  2. (Figuré) Tout ce qui permet à une chose de rester conservée.

Au retour d'un voyage en Grèce, l'auteur sent son corps s'affaiblir, il tente de croire que ce n'est que de l'hypocondrie[1] mais bientôt, il se retrouve paralysé, prisonnier de son corps. On soupçonne alors une forme atypique du syndrome de Guillain-Barré[2].

Personnages

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Personnage principal

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Le personnage principal, l´auteur et le narrateur (en même temps) : Boris Razon, journaliste [3], un homme de vingt-neuf ans heureux, qui aime la vie, fumer, qui aime surtout sa femme, qui a l'avenir devant lui (au début de l´histoire en tout cas). Il a de grands projets pour l'avenir, il veut un enfant, écrit un livre, veut aller plus loin. Initialement, il ne croit pas avoir un réel problème de santé du fait qu´il est hypocondriaque. Mais plus les syndromes le harcèlent, moins il a d´espoirs d´échapper à ce mal inconnu. Pourtant, il veut se battre contre ce syndrome, pour sa femme, pour sa famille. Il veut vivre.

Sa famille, ses amis l´aiment et le soutiennent de leur mieux, et le personnage principal le sait très bien, malgré son état de santé et de conscience précaire. Il sait qu´ils sont là pour lui et qu´il n'est pas seul. Mais personne ne peut le sortir de l´aventure intérieure qu´il vit [4].

Autres personnages

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Caroline : La femme de Boris Razon, avocate. Elle aime son mari et ne croit pas d´abord, elle non plus, à ces syndromes. Mais peu à peu elle commence à s´inquiéter ; le coup final (la paralysie) la dévaste. Elle vient souvent voir son mari à l´hôpital, elle pleure beaucoup. Elle aussi a des projets, avoir un enfant par exemple.

Mme Razon : La mère de B. Razon. Elle aussi fait de son mieux pour soutenir son fils, et lorsqu'elle le visite, elle lui chante des chansons pour l´apaiser (sans énormément de succès). Elle l'aime, elle aussi.

M. Razon : Le père de B. Razon. Il a les deux pieds sur terre et aide son fils à sa façon, par exemple en lui communiquant la date et l´heure lorsqu'il n´a plus de notion du temps.

Le maître des artifices : Un personnage imaginé dans l'inconscient du narrateur, qui le suit dans ses rêves et qui ne le relâche plus.

Le roman a été retenu dans les première et deuxième listes en lice pour le prix Goncourt 2013[5].

Articles connexes

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Notes et références

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