Aller au contenu

Pépieux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pépieux
Pépieux
L'église de Pépieux.
Blason de Pépieux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Pascal Valliere
2020-2026
Code postal 11700
Code commune 11280
Démographie
Gentilé Pépieuxois
Population
municipale
1 098 hab. (2021 en évolution de  4,87 % par rapport à 2015)
Densité 111 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 17′ 51″ nord, 2° 40′ 49″ est
Altitude 85 m
Min. 48 m
Max. 102 m
Superficie 9,85 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Minervois
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pépieux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pépieux
Géolocalisation sur la carte : Aude
Voir sur la carte topographique de l'Aude
Pépieux
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Pépieux

Pépieux Écouter (en occitan Pepius Écouter), est une commune française située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Espène, l'Ognon, le ruisseau de Landrogoul et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Pépieux est une commune rurale qui compte 1 098 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Pépieuxois ou Pépieuxoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : le dolmen Lo Morrel dos Fados, inscrit en 1953 puis classé en 1953, l'église Saint-Étienne, classé en 1927, et la chapelle de Pépieux, inscrite en 1942.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Située dans le Minervois à 34 km de Carcassonne, 34 km de Narbonne et 48 km de Béziers, la commune française de Pépieux est limitrophe du département de l'Hérault.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Azille, Cesseras, Olonzac et Siran.

Communes limitrophes de Pépieux[1]
Cesseras
(Hérault)
Siran
(Hérault)
Pépieux Olonzac
(Hérault)
Azille
(Aude)

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[2] : l'« étang de Jouarres » (111 ha), couvrant trois communes dont deux dans l'Aude et une dans l'Hérault[3].

Mentions anciennes : Pipianis, en 1142, Castrum de Pipionibus, en 1261, Pipieus au XIVe siècle, Pépyus en 1536, Pépieux en 1781[4].

Comme trois pies figurent sur le blason, certains associent le nom du village aux « pipiones », pépiage des oiseaux. Plus vraisemblablement, le village s'est développé autour du domaine de Pipius, propriétaire terrien ; d'où Pipianis résultant de ce nom et du suffixe -anum, domaine.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[5], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[6]. Elle est drainée par l'Espène, l'Ognon, le ruisseau de Landrogoul, le ruisseau de la Combe, le ruisseau des Garrigues, le ruisseau des Gautis, le ruisseau des Pontels et le ruisseau de Vidal, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[7],[Carte 1].

L'Espène, d'une longueur totale de 13,1 km, prend sa source dans la commune de Siran et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Ognon à Olonzac, après avoir traversé 4 communes[8].

L'Ognon, d'une longueur totale de 23,2 km, prend sa source dans la commune de Cassagnoles et s'écoule vers le sud puis se réoriente vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Tourouzelle, après avoir traversé 8 communes[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 655 mm, avec 7,4 jours de précipitations en janvier et 3,2 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lézignan-Corbières à 12 km à vol d'oiseau[12], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 678,7 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Au , Pépieux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (89,9 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), eaux continentales[Note 2] (0,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pépieux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Espène et l'Ognon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1999, 2005, 2009, 2017 et 2018[22],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pépieux.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 612 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 612 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

La naissance du village remonte probablement à environ 5000 ans, à preuve le dolmen et les vestiges gallo-romains. Les remparts de la ville datent du Moyen Âge et un certain nombre de maisons du village ont été construites à l'époque féodale[24]. Les seigneurs de Pépieux étaient vassaux du vicomte de Narbonne. Guiraud de Pépieux a participé à la première croisade en 1095 à l'appel du pape Urbain II pour aller défendre le tombeau du Christ.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 En cours Pascal Vallière PS  
1981 2008 André Lacube PS  
1945 1981 Jean Gastou PS  
         
1902 1915 Antoine Poussines Rad. puis Soc.ind. Conseiller général du canton de Peyriac-Minervois (1907-1913)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26]. En 2021, la commune comptait 1 098 habitants[Note 3], en évolution de 4,87 % par rapport à 2015 (Aude : 2,47 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
348495524531590603582863605
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6767167487428681 0701 1121 0831 104
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0801 0019081 0251 0621 061933691643
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7158079139921 0419499749771 019
2018 2021 - - - - - - -
1 0781 098-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 453 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 986 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 440 [I 2] (19 240  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 10,6 % 14,4 % 10,2 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 605 personnes, parmi lesquelles on compte 70,1 % d'actifs (59,8 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 29,9 % d'inactifs[Note 5],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 246 emplois en 2018, contre 249 en 2013 et 233 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 370, soit un indicateur de concentration d'emploi de 66,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4 %[I 8].

Sur ces 370 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 141 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 84,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 8,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

69 établissements[Note 6] sont implantés à Pépieux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 69
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 14,5 % (8,8 %)
Construction 13 18,8 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
20 29 % (32,3 %)
Activités immobilières 1 1,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 10,1 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
13 18,8 % (13,2 %)
Autres activités de services 5 7,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 69 entreprises implantées à Pépieux), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[29] :

  • Des Vignobles Laburthe, culture de la vigne (517 k€) ;
  • GD Tp, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (330 k€).

Agriculture

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[30], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la viticulture[Carte 6].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 118 65 60 49
SAU[Note 9] (ha) 1 240 1088 1155 913

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 118 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 65 en 2000 puis à 60 en 2010[32] et enfin à 49 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[33],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 240 ha en 1988 à 913 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 19 ha[32].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Propriété privée, le dolmen des fades (dolmen de las Fadas), ou dolmen des Fées, est un dolmen âgé d'environ 5 000 ans (Néolithique final), construit avec de différentes roches dont du calcaire, des grès gris et rouges. Il est situé à environ 1,5 km au nord de Pépieux. Il comprend une nécropole de type "Champ d'Urnes" où a été découvert un poignard aujourd'hui exposé au musée d'Olonzac. Ce dolmen aurait été utilisé également à l'époque du cuivre et au début de l'âge de bronze. Il mesure environ 24 m de long. Ces vestiges ont été mis au jour en 1946 par Odette et Jean Taffanel. La tombe a comme particularité d'être le plus grand dolmen à couloir large du Midi[34]. Le monument a été consolidé en 1972 par la Conservation Régionale des Bâtiments de France, puis en 1997 sous la direction d'un architecte des monuments historiques et d'un archéologue.

Nécropole des Fades

[modifier | modifier le code]

Une nécropole hallstattienne a été trouvée dans le champ de « Las Fados », près du dolmen du Palet de Roland. Des sépultures à incinération ont été découvertes dans ce champ en 1903 par Auguste Pradal. D'autres tombes à incinération ont été trouvées dans le champ en 1936. En 1946, un autre défonçage à la charrue a mis au jour de nombreuses sépultures. Le champ de sépultures a été étudié après par Odette et Jean Taffanel[35]

L'église Saint-Étienne

[modifier | modifier le code]
Église Saint-Étienne de Pépieux

L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1927[36].

L'édifice[37], qui appartient à la commune, a été construit en 1274 puis fut brûlé en 1355 par les troupes du Prince Noir (Édouard de Woodstock). Reconstruit en 1379 puis profané par les troupes protestantes en 1570. Pendant des années, l'église est restée en ruines, menaçant de s'écrouler.

De type languedocien courant, elle est à nef unique. Elle mesure 40 m de long sur 18,6 m de large, sans compter les chapelles latérales. Celles-ci ont été construites plus tard, peut-être à la fin du XVe siècle.

L'église a été remaniée plusieurs fois, principalement en 1860 où la toiture et la tour du clocher ont été réparées. La tour du clocher était coiffée d'une « pointe en brique » qui fut démolie en 1942 pour des raisons esthétiques et de fragilité. Elle a été classée Monument Historique en .

Le château

[modifier | modifier le code]

Le château de Pépieux, probablement bâti au cours du XIe siècle dans sa partie principale, est conçu comme tous ceux de cette époque, vaste quadrilatère aux murs énormes percés de rares et petites ouvertures très hautes à l'extérieur, entouré de fossés (sur trois côtés, le 4e étant la rivière), haut de 3 à 4 étages sans plancher quelquefois mais avec des encorbellements pour les recevoir communiquant avec le dehors par une large porte unique munie d'un pont levis et ouvrant par un couloir voûté sur la cour intérieure. Ce qui nous reste du château, remanié de bonne heure et abimé depuis la Révolution, ne peut nous donner qu'une idée partielle en raison des nombreux changements qui y ont été apportés. Le plus important est celui du percement des murs de la cour intérieure du château qui l'a transformée en rue. Dans les années 50, on pouvait voir le puits du château qui était carré en pierre de taille bouché par la mairie mais on peut voir une petite trappe qui sert de regard. Celui-ci est réputé intarissable car il mesure 18 mètres de profondeur donc sous le niveau de la rivière.

La chapelle seigneuriale sur le Plô

[modifier | modifier le code]

Propriété privée, elle a été inscrite au Monuments Historiques en . Sa façade est remarquable[38].

Les fortifications

[modifier | modifier le code]

La muraille est haute mais peu solide, étant bâtie avec du pauvre mortier. Le bord de la rivière est défendu par les importantes bâtisses du château prolongées au cers par le rempart qui remonte le cours de l'Ognon jusqu'à un petit bastion d'où il repart obliquement vers le sud, à 50 m du bastion s'ouvre la Porte Narouge, encore vingt-cinq mètres et le mur aboutit à un bastion d'angle qui prend la direction de l'ouest longeant bientôt le chemin du mercadal jusqu'à la porte Notre-Dame, laquelle est précédée d'un pont-levis. À partir de là, la muraille se prolonge vers l'ouest jusqu'à un troisième bastion d'angle où elle prend la direction du nord. À vingt mètres de la rivière, elle rencontre la tour de guet (toujours debout), elle s'infléchit alors vers le cers, rencontre la porte du pont et va rejoindre le moulin à huile qui jouxte le château (voir le compoix).

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Pépieux Blason
D'azur à trois pies d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Pépieux » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Liste des ZNIEFF de la commune de Pépieux », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  3. « ZNIEFF l'« étang de Jouarres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  4. Abbé Sabarthès, Dictionnaire topographique du département de l'Aude
  5. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  6. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  7. « Fiche communale de Pépieux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « l'Espène »
  9. Sandre, « l'Ognon »
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Pépieux et Lézignan-Corbières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Lezignan-Corbières » (commune de Lézignan-Corbières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Lezignan-Corbières » (commune de Lézignan-Corbières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Pépieux », sur Géorisques (consulté le ).
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. http://www.mairie-pepieux.fr/village.html
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Entreprises à Pépieux », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  30. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  31. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  32. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Pépieux - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
  34. http://www.mairie-pepieux.fr/dolmen.html
  35. Odette et Jean Taffanel, « La nécropole hallstattienne de « Las Fados », commune de Pépieux (Aude) », dans Gallia, 1948, tome 6, fascicule 1, p. 1-29 (lire en ligne)
  36. « Eglise Saint-Etienne », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  37. Anne Debant - L'église Saint-Étienne de Pépieux - pp.88-94, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1973
  38. « Chapelle seigneuriale sur le Plô (ancienne) », sur loomji.fr (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • « Pépieux », dans Alphonse MAHUL, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne , chez V. Didron, Paris, 1863, volume 4, p. 253-262 (lire en ligne)
  • Joseph Cunnac, Un village minervois sous l'Ancien régime, Histoire de Pépieux des origines à la Révolution, 1944 (ASIN B00185XEV8)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]