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Othon Ier de Grandson

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Othon Ier de Grandson
Image illustrative de l’article Othon Ier de Grandson
Visage de son gisant dans la cathédrale de Lausanne.

Titre Seigneur de Grandson
Autres titres Sheriff de Tipperary, Seigneur des Isles Normandes, Lieutenant de Duchë de Gascogne, Justicier de Pays de Galles du Nord, Premier Baron Grandison
Allégeance Édouard Ier (roi d'Angleterre)
Conflits Neuvième croisade
Conquête du pays de Galles par Édouard Ier
Siège de Saint-Jean-d'Acre (1291)
Guerre de Guyenne
Biographie
Dynastie Famille de Grandson
Naissance
Décès
Père Pierre Ier de Grandson
Mère Agnès de Neuchâtel

Othon Ier de Grandson, né vers 1238 et mort en , est un membre de la famille de Grandson.

Othon de Grandson semble naître vers 1238[1]. Il est le fils de Pierre, seigneur de Grandson[1], près de Lausanne, et d'Agnès de Neuchâtel.

Il est le frère aîné de Guillaume, auteur de la branche anglaise et premier baron de Grandison, et des futurs évêques de Verdun, Gérard (1275-1278) et Henri (1278-1286)[2]. Ces derniers le rejoignent en Angleterre, tout comme ses cousins, Pierre et Guillaume de Champvent[1],[3][réf. à confirmer]. Il a une sœur, Guillemette, comtesse et régente du comté de Gruyère[1].

Service en Angleterre et au Pays de Galles (1265–1290)

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Le jeune Otton se rend en Angleterre probablement en compagnie de Pierre II de Savoie en 1252, et certainement pas plus tard qu’en 1265. Son père, un allié fidèle de Pierre, reçoit des paiements de la couronne anglaise à partir de 1245[3][réf. à confirmer]. Là, il entre au service du Henri III (roi d'Angleterre) et, en 1267, il est placé dans la maison du prince Édouard. En échange de ses services rendus au prince Édouard lors des batailles de Lewes et d’Evesham, il est récompensé par une propriété à Queenhithe à Londres[4]. En 1268, le prince et son serviteur sont tous deux anoblis et en 1271, ce dernier accompagne son seigneur lors de la neuvième croisade, où il sert à Saint-Jean-d’Acre cette année-là. Selon Jean d’Ypres, c'est Otton, et non Éléonore de Castille (1241-1290), qui suce le poison d’Édouard blessé après une tentative d’assassinat[5]. En 1272, Otton est nommé exécuteur testamentaire à Saint-Jean-d’Acre[6][réf. à confirmer].

En 1277, il est nommé seigneur des îles Anglo-Normandes et en 1290, il nomme un bailli pour Jersey et un autre pour Guernsey, leur conférant les pouvoirs civils d'administrer les îles. Cependant, étant donné ses nombreuses fonctions pour Édouard, Grandson serait un seigneur absent. Ceux qu'il nomme reçoivent quelques critiques. Grandson ne fait qu'une seule visite certaine dans les îles, en 1323[7].

De retour en Angleterre, il est un chevalier clé de la maison du Édouard Ier lors de ses campagnes en Écosse et au Pays de Galles, où il sert comme juge en chef du Pays de Galles, basé au château de Caernarfon, de 1284 à 1294[8] - bien que son temps à Caernarfon ait été limité. Pendant les guerres galloises du roi Édouard Ier, Otton est très actif diplomatiquement et militairement, à commencer par le siège du château de Dolforwyn, en avril 1277[9]. Dans une lettre qui lui est attribuée du château de Dolforwyn, il semble bien qu'il ait joué un rôle déterminant dans l'arrivée au pays de Galles de Maître Jacques de Saint-Georges, l'homme qui allait plus tard construire les châteaux de Flint, de Rhuddlan, de Conwy, de Caernarfon, de Harlech et de Beaumaris[10]. En effet, Grandson est mentionné comme ayant dirigé les premiers travaux de palissade au château de Flint[11]. Au nom d'Édouard, il conclut le traité d'Aberconwy en novembre qui mit fin à l'invasion du Pays de Galles en 1277[12][réf. à confirmer]. En 1278, il est nommé lieutenant du roi dans le duché par Édouard et envoyé dans le duché de Gascogne avec Robert Burnel pour réformer le gouvernement. Ils nomment Jean Ier de Grailly comme nouveau sénéchal et posent les bases du traité d'Amiens scellé en 1279[13][réf. à confirmer]. Il est également employé comme diplomate et noue des contacts avec la plupart des souverains d'Europe occidentale. Lors de la seconde invasion du pays de Galles en 1282-1283, il échappe de peu à la mort à la bataille de Moel-y-don[14] avant de prendre la ville de Harlech en avril 1283 à la tête de 560 infanterie[15]. En tant que commandant de l'armée royale qui a commencé la campagne depuis Anglesey, il est parmi les premiers de la suite d'Édouard à voir les futurs sites des châteaux de Caernarfon et Harlech. En 1283, il est brièvement employé par Edmond de Lancastre, le frère cadet du roi, pour des missions diplomatiques. On dit que personne ne pouvait mieux faire la volonté du roi, y compris le roi lui-même.

Années de croisades (1290-1295)

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Siège d'Acre, en 1291.

Le roi Édouard Ier envoye Otton à Saint-Jean-d’Acre en Terre Sainte en 1290 avec quelques chevaliers anglais. Au moment de la chute d’Acre (1291), il est le maître des chevaliers anglais en Palestine. À Saint-Jean-d’Acre, il sauve la vie de son compatriote savoyard Jean Ier de Grailly, avec qui il a servi Édouard en Gascogne auparavant. Lorsque la ville tombe aux mains des musulmans, il réquisitionne des navires vénitiens les remplissant de troupes en fuite et de Jean Ier blessé, Otton est le dernier à les rejoindre à bord. Il existe des récits contradictoires sur la conduite de Grandson à Saint-Jean-d’Acre, mais le seul témoignage oculaire du Chronique du Templier de Tyr dans ses Gestes des Chiprois le confirme en vieux français :

« Adons entrerent grant gent a chevau Sarazins, ſe que mesſſire Johan de Grely, & mesſſire Ote de Gualanſon, & la gent dou roy de France firent grant la défense, de quey il y ot ases nafres & mors ; & messire Johan de Grely & messire Ote de Gualanſon ne porent plus sourir le charge des Sarazins, & se despartirent dou leuc & se ſe sauvent, et fu messire Johan de Grely nafré.
traduction : Alors entrèrent un grand nombre d’hommes sarrasins à cheval, si bien que messire Jean de Grailly, messire Othon de Grandson et les hommes du roi de France firent une grande défense, de sorte qu’on compte de nombreux blessés et morts ; et messire Jean de Grailly et messire Othon de Grandson ne purent plus supporter la charge des Sarrasins, et ils partirent de là et prirent la fuite, et messire Jean de Grailly fut blessé. »

— Raynaud (1887)[16].

Le célèbre historien des croisades Steven Runciman (1954) rapporte  :

« Dans le secteur est, Jean de Grailly fut blessé, mais Othon de Grandson prit le contrôle. Il réquisitionna autant de navires vénitiens qu'il put trouver et plaça Jean de Grailly et tous les soldats qu'il put sauver à bord, et lui-même fut le dernier à les rejoindre. »

— Runciman (1954)[17].

Après la chute de la ville, il s'enfuit à Chypre, pauvre homme, mais part en pèlerinage à Jérusalem. En 1298 ou 1299, Otton, Jacques de Molay des Templiers et Guillaume de Villaret des Hospitaliers font campagne en Cilicie afin de repousser une invasion des Mamelouks. Dans son ouvrage La flor des estoires d'Orient, le moine arménien Héthoum de Korikos évoque son activité sur le continent en Cilicie en 1298-1299 : « Otton de Grandison et les maîtres du Temple et des Hospitaliers ainsi que leurs couvents, qui se trouvaient à cette époque [1298 ou 1299] dans ces régions l'Arménie cilicienne… »

Otton est supposé être l'auteur de la Via ad Terram Sanctam, un traité en vieux français sur la reconquête de la Terre Sainte. L'hypothèse semble largement acceptée[18], mais elle a ses détracteurs[19].

Retour en Angleterre et diplomatie (1295-1307)

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Il est convoqué au Parlement Anglais en 1299, ce qui lui vaut de devenir baron Grandison. Ce titre s'éteint à sa mort[20].

En 1294, Philippe IV le Bel de France a confisqué la Gascogne à Édouard Ier (roi d'Angleterre), ce qui déclenche la guerre de Gascogne de 1294-1303[21]. Après le retour de Grandson en Angleterre depuis la Terre Sainte, une grande partie de son temps jusqu'à la paix finale de 1303 est consacrée à des travaux diplomatiques à la cour de France et plus souvent à la Curie papale pour obtenir la restitution de la Gascogne.

Parmi ces travaux diplomatiques, il fallait construire des alliances pour Édouard contre Philippe, notamment pour Grandson l'alliance qu'il construisit avec les nobles du comté de Bourgogne qui acceptèrent à Bruxelles au printemps 1297 d'envoyer cinq cents cavaliers pour soutenir les Anglais en échange de 60 000 livres la première année de la guerre et de 30 000 livres par la suite[22],[23].

En 1302, il faisait partie de l'équipe de plénipotentiaires nommés par Édouard Ier (roi d'Angleterre) pour négocier le traité de Paris qui rendait le duché d'Aquitaine à Édouard[24].

Départ d'Angleterre (1307-1328)

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En 1307, à la mort d'Édouard, Othon quitta définitivement l'Angleterre. Il resta cependant au service de la couronne pendant un certain temps, puisqu'il représenta l'Angleterre à la Curie pontificale jusqu'en 1317. Il était un bienfaiteur de Abbaye de Vale Royal, une fondation édouardienne. Le chroniqueur de Abbaye de Vale Royal décrit Grandson en ces termes : « Il y avait alors auprès du roi un homme bon et saint, et un chevalier d'armes des plus vaillants, nommé Otto de Grandison, dont la mémoire soit bénie à jamais. »[25]

Il fonda un couvent franciscain en 1289 et une Chartreuse de La Lance en 1317.

A la fin de sa vie, il revint à Grandson, qu'il avait hérité de son père et qu'il avait visité à plusieurs reprises tout au long de sa vie d'adulte. Il ne se maria jamais et son neveu lui succéda. Il avait fait progresser nombre de ses proches par ses ambassades, en particulier dans l'église. Trois de ses proches furent évêques de Lausanne et un autre neveu, John Grandisson, lui succéda au diocèse d'Exeter. Au printemps 1328, le chevalier de 90 ans partit pour un dernier voyage à Rome. Près d'Aigle, il tomba malade.

Il meurt .[réf. nécessaire]

Tomb of Otto de Grandson in Lausanne Cathedral.

Un vidimus (copie certifiée conforme) de son testament donnait des détails sur ses souhaits funéraires.

« Je choisis l'enterrement dans l'église cathédrale de la Sainte-Marie [Lausanne]. Je veux et ordonne également que lorsque mon corps sera porté à l'église pour y être déposé, deux hommes armés de mes armes, et portant chacun ma bannière avec les mêmes armes, précéderont mon corps sur deux chevaux, dont chacun vaudra 100 livres lausannoises, et que l'un des chevaux soit couvert de mes armes et l'autre de fer [carapace], et que lesdits chevaux soient offerts [avec] les armes et les couvertures susmentionnées à ladite église de Lausanne, qui en tant qu'ambassadeurs légitimes resteront pour la rémission de mes péchés… Je donne et lègue à l’église de Lausanne tous mes ornements, vêtements et argenterie qui y sont actuellement déposés, à l’exception d’une petite croix en or et d’une statue de la Sainte Marie. »

— Archives cantonales vaudoises[26]

Son neveu, Pierre II, lui succède comme seigneur de Grandson.

Liens avec l'Ordre des Templiers

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Former Templar Commanderie at Épailly in Burgundy

Il faut commencer par dire qu’il n'existe aucune preuve que Grandson ait été membre de l'Ordre du Temple. Il était cependant un proche allié de l’Ordre. À un moment donné, dont la date n’est pas claire, il a reçu des Templiers un paiement annuel de 2 000 livres tournois. Cela équivaut à environ 350 000 £ par an en monnaie actuelle. On pense que ces paiements sont liés à la chute d’Acre en 1291 et à l’élection ultérieure de Jacques de Molay comme Grand Maître des Templiers à Chypre en 1292. Nous avons connaissance de ces paiements parce que Grandson a adressé une pétition au pape Clément V lors de la suppression de l’ordre en 1308[27]. Clément a accordé à Grandson les revenus de trois anciennes commanderies templières en Bourgogne, dont celle de Commanderie d'Épailly. Ces anciennes commanderies templières ont continué à fournir les énormes revenus autrefois fournis par les Templiers jusqu'à la mort de Grandson en 1328.

Références

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  1. a b c et d Bernard Andenmatten, « Othon Ier de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Bernard Andenmatten, « de Grandson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. a et b Marshall 2025, p. 5.
  4. CPR Henry III vol 5 1258–1266, 465. « The like to the following houses late of the king’s enemies in the said city [London] … Otoninus de Graunzun, those late of Simon de Hadestok. » And Ibid. 467. « The like to the following of like houses in London: Ottonin de Grauncun, those houses with their appurtenances and rents in the street of the Thames by Quenehithe late of Simon de Hadestok. » Traduit « Les mêmes que les maisons suivantes, autrefois des ennemis du roi dans ladite ville [Londres]... Otoninus de Graunzun, celles autrefois de Simon de Hadestok. » Et Ibid. 467. « Les mêmes que les maisons suivantes à Londres : Ottonin de Grauncun, ces maisons avec leurs dépendances et leurs loyers dans la rue de la Tamise près de Quenehithe autrefois de Simon de Hadestok. »
  5. Chron. Bertini. O. Holder-Egger. Ed. 1880. Chronica monasterii Sancti Bertini auctore Johanne de Ypra. Monumental Germaniæ historical Scriptores series. Hannover Hahn. Vol 25. « They said further that this fatal Lord de Grandson, being at that time with others beyond the sea, when he heard the son of the king of England, so strong a man, so poisoned, he alone dared to suggest his wounds thus poisoned, perhaps trusting in his fate foretold of the fire; He therefore sucked, and thus Edward was cured. »
  6. Marshall 2025, p. 27.
  7. Cartulaire de Jersey. No 60. « Chier sire, sachez que Monsieur de Grantson vint as illes au Chastel de Gersuy le premier jor deu mois de Juyn. »
  8. CCR Edward I vol 2 1279 – 1288, 273. “Whereas the king has left Otto de Grandisono in Wales to keep that land…“ Traduit “ Alors que le roi a laissé Otto de Grandisono au Pays de Galles pour garder cette terre…”
  9. John Goronwy Edwards, ed. 1935. Calendar of ancient correspondence concerning Wales. Cardiff: Cardiff University Press Board. 30-1.
  10. Arnold Taylor. 1963. « Quelques notes sur les Savoyards dans le nord du Pays de Galles, 1277–1300. Avec une référence particulière à l’élément savoyard dans la construction du château de Harlech », Genava XI : 298. « Dans une lettre au roi Édouard, écrite à Dolforwyn pendant le siège, et datée du 3 avril 1277, Othon de Grandson déclarait que lorsque le château se rendrait, il aurait besoin de beaucoup de réparations, et exprimait ses craintes que s’il confiait les travaux à Maître Bertram, ce dernier « imaginerait trop de choses et gaspillerait peut-être l’argent du roi, et donc qu’un autre homme serait nécessaire pour prendre l’affaire en main »
  11. TNA E101/3/15. « Vincencio clerico pro duobus solidis quos dedit diversis hominibus precepto O. de Grandisono pro maremio leuando apud Flind, ijs. » Ou « Vincent a donné au commis pour les deux sols [shillings] qu'il a donnés à divers hommes sur ordre d'Othon de Grandson pour avoir charrié du bois à Flint, deux shillings. »
  12. Marshall 2025, p. 56.
  13. Marshall 2025, p. 58-59.
  14. Richard Copley Christie. 1887. Annales Cestrienses : or Chronicle of the Abbey of St. Werburg at Chester. The Record Society, 112. « Cum magna difficultate evasit dominus Otto de Graunson » se traduit par « Lord Otto de Graunson s'est échappé avec beaucoup de difficulté »
  15. The UK National Archive, C47/2/4 ‘pacatum domino Othon de Grandisono ad sustentacionem D et lx peditum secum euncium de Castro de Bere usque Hardelach xx.li per talliam.’Traduit ‘a accepté que le seigneur Othon de Grandison soutienne avec lui 500 et 60 infanterie de Castell y Bere à Harlech 20.livres per tallia
  16. Gaston Raynaud, Les gestes des Chiprois. Recueil de chroniques françaises écrites en Orient au 13e & 14e siècles, 1887 (Philippe de Navarre & Gérard de Montréal publié pour la première fois pour la Société de l'Orient latin, pp. 251-252.
  17. Steven Runciman, A History of the Crusades: Volume III The Kingdom of Acre and the later Crusades, Eleventh ed.n London: The Folio Society, 1954, pp. 349-350.
  18. C. Köhler, 1903-4.” Deux projets de croisade en terre-sainte composée à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle’, Revue de l'Orient Latin
  19. Alan Forey, « Otto of Grandson and the Holy Land, Cyprus and Armenia », Crusades, vol. 16,‎ , p. 79–93 (DOI 10.1080/28327861.2017.12220191)
  20. Bernard Burke, A Genealogical History of the Dormant, Abeyant Forfeited and Extinct Peerages of the British Empire, London, Harrison, 1866, p. 242. “GRANDISON-BARON GRANDISON. By Writ of Summons, dated 21 September 1299.”
  21. Thomas Wright. 1868. The Chronicle of Pierre de Langtoft: In French Verse from the Earliest Period to the Death of King Edward I, vol 2. ‘Si tu veus recoverer la terre de Gascoyne, Et garder ben de Phelippe ke plus sur tay ne foyne, Levez, si te movez, ne dormez pas cum moyne, Endossez les haubers, defolfe la karoyne, Mountez le destreus, et pemez launce en poyne.’
  22. Thomas Rymer, Fœdera, Conventiones, Litteræ, et Cujuscunque Generis Acta Publica Inter Reges Angliæ et alios quosvis Imperatores, Reges, Pontifices, bel Communitates, Vol 1, Parts 1 and 2, 1816, London, p. 196.
  23. J. De Sturler, « Le Paiment a Bruxelles des Allies Franc Comtois d‘Edouard 1er Roi d’Angleterre (Mai 1297) », Cahiers Bruxelles, V, 1960, pp. 25-27, 33. “Sachent tuit cil qui ces lettres verront e orront que cum li noble home e senhor Johan de Chalon sire Darlay, Johan de Borgonhe, Gautier de Mont Falcon, e Symon de Montbeliard sire de Montron, en nom dels meismes principalment e comme procureor des nobles homes mestre Johan de Chalon comte Daussuerre e senhor de Rochefort, Renaud de Bor gonhe comte de Montbeliard, Johan senhor de Montfalcon. Tibaut senhor de Nuef Chastel, Eyme senhor de Fauconhi, Estiene Doiselier senhor de Vilenove. Pierre de Gienvile senhor de Marnei, Johan Doiselier senhor de Flagi, Wauthier senhor de Chastel Vilein, Hymbert senhor de Clarevaus, Odes senhor de Montferant, Guilheaumes senhor de Cocon dray, Johan senhor de Joi. Estevenot senhor Doiselier, e Guilheaumes senhor Darguel, en nome des ditz nobles e nome de Girard senhor Darquel aient promis e juré à nos. Othe de Gransson e Johan de Berewik clerc, messages de nostre senhor Edward par la grace Deu roy Dengleterre e en nom du meisme roy, que li meisme quatre procureor e tuit li autre noble desus nomé, por avoir laide du dit roy Dangleterre en deniers à defendre lor droit contre le roy de France, eideront en bone foi le dit Roy Dangleterre eidantz de la guerre que li meisme Roys Dangleterre e sui eidant ont e auront contre le roy de France e contre se hoirs.”
  24. CPR Edward I vol 4 1301-17, p. 56.
  25. John Brownbill. Éd. 1914. The History of the Abbey in Ledger of Vale Royal Abbey. Manchester : Manchester Record Society.
  26. Archives cantonales vaudoises, ACV C V b 53.
  27. Regesta Papae Clement V, vol 2-3,137-8. n°2938.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Bernard Andenmatten (dir.), Othon Ier de Grandson (vers 1240-1328) : le parcours exceptionnel d'un grand seigneur vaudois, Lausanne, Université de Lausanne, coll. « Cahiers lausannois d’histoire médiévale » (no 58), (ISBN 978-2-940110-71-1 et 2-940110-71-9, OCLC 1237644720).
  • Auguste Burnand, « La date de la naissance d’Othon 1er, Sire de Grandson », Revue historique vaudoise,‎ , p. 129-135
  • Auguste Burnand, « Vaudois en Angleterre au XIIIe siècle, avec Othon Ier de Grandson : (d'après M.C.-L.Kingsford) », Revue historique vaudoise,‎ , p. 212-218 (lire en ligne)
  • (en) Ann Darracott, The Grandisons: Their Built and Chivalric Legacy., Maidenhed, Maidenhead Civic Society,
  • Alain Demurger, Othon de Grandson et les templiers d’Épailly’ in Communicating the Middle Ages: Essays in Honour of Sophia Menache, London, Routledge,
  • Annuaire-bulletin de la Société de l'histoire de France 2005, page 72 (présentation en ligne)
  • (en) Esther Rowland Clifford, A Knight of Great Renown: The Life and Times of Otto de Grandson., Chicago., The University of Chicago Press., (ISBN 978-1-25825-632-6)
  • (en) Charles Lethbridge Kingsford, « Sir Otho de Grandison 1238?-1328. », Transactions of the Royal Historical Society,‎ , p. 125-195
  • (en) John Marshall, Othon de Grandson: Edward I’s Loyal Knight of Renown, Barnsley, (ISBN 9781399039628)
  • (en) Mary C. Salt, « List of English Embassies to France, 1272–1307 (in Notes and Documents). », The English Historical Review, no 174,‎ , p. 263-278
  • (en) A. j. Taylor, « Who was 'John Pennardd, Leader of the Men of Gwynedd'? (in Notes and Documents). », The English Historical Review, no 358,‎ , p. 79-97
  • (en) A. J. Taylor, « Some notes on the Savoyards in North Wales, 1277-1300. With special reference to the Savoyard element in the construction of Harlech Castle », Genava 11,‎ , p. 289-315

Liens externes

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