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Ostéosynthèse

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Radiographie montrant une fracture de l'humérus traitée par ostéosynthèse avec quatre broches de Kirschner.

L'ostéosynthèse regroupe l'ensemble des procédés qui permettent de traiter des fractures ou des problèmes d'ordre mécanique sur le squelette à l'aide de vis, de plaques, de clous, de tiges ou d'autres dispositifs placés à l'intérieur du corps, à même l'os, ou à l'extérieur du corps à l'aide de fixateurs externes.

Elle se distingue de l'orthopédie, qui vise à corriger les affections congénitales ou acquises des os, articulations, muscles, tendons et ligaments.

Présentation

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Volontiers réalisée sous anesthésie, l'ostéosynthèse vise à rapprocher et maintenir les parties de l'os fracturé dans leur position anatomique d'origine afin de permettre une bonne consolidation osseuse.

Cette technique débute avec les travaux du médecin belge Robert Danis.

La distinction entre ostéosynthèses à "foyer fermé", et à "foyer ouvert" est sans doute un peu "jésuite"[style à revoir], comme la distinction entre infection post-opératoire "superficielle" et "profonde".

Introduction à l'ostéosynthèse

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Les aspects techniques de l'ostéosynthèse (ou pose d'implants de contention interne et/ou externe) sont le chemin critique menant à la consolidation de l'os, en position anatomique sans risquer la faillite de l'implant.

Le contexte : C'est une opération chirurgicale réalisée principalement sous anesthésie générale. Il faudra donc parfois patienter quelques heures pour attendre que l'estomac soit vide. En attendant, une attelle ou une immobilisation par traction est mise en place, et la douleur est soulagée par des injections.

Les indications : On réserve cette intervention à plusieurs cas : Les fractures trop complexes d'emblée, qui ne peuvent pas être réduites par des manœuvres extérieures. Le chirurgien doit intervenir pour fixer les fragments osseux et permettre une bonne consolidation. Les fractures qui ne peuvent pas rester stables sous un plâtre. Les pseudarthroses.

Les diverses techniques :

- L'enclouage : On enfonce une tige de morphologie adaptée dans le canal central d'un os long (le tibia par exemple). En formant un pas de vis, l'enclouage avec alésage peut même parfois éviter des rotations dans le foyer de fracture.

- Les vis et plaques : Elles sont utilisées s'il y a un risque de rotation qui décalerait l'axe des articulations du dessous, ou pour les os courts. Il y a une diversité de plaques et de vis de formes adaptées, permettant de fixer tout cela en bonne position. Les vis sont utilisées pour tous les petits os, et pour fixer les plaques. Les plaques sont réservées aux os longs, par exemple sur toute la longueur de l'os quand celui-ci est assez court : c'est le cas de la clavicule où l'on utilise des plaques moulées. Autre cas : les zones proches des articulations.

- Le fixateur externe : Quand les fractures sont trop complexes et ne permettent aucune fixation directe, le chirurgien pose un fixateur externe : il est composé de 2 barres métalliques de chaque côté du segment de membre concerné, reliées par des tiges qui passent à travers l'os fracturé, là où c'est possible, et qui maintiennent les morceaux les plus gros pour que la forme globale soit correcte. Il y a des espaces vides entre les petits fragments, qui sont progressivement comblés par un cal. La forme globale de l'os sera respectée, même grossièrement.

- Dans les pseudarthroses : On utilise des systèmes de vissage avec compression, en intercalant des greffes d'os pour que se reconstitue de l'os vivant et solide.

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