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Omicron Virginis

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Omicron Virginis
ο Vir / ο Virginis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 05m 12,5405s[1]
Déclinaison 08° 43′ 58,7498″[1]
Constellation Vierge
Magnitude apparente 4,12[2]

Localisation dans la constellation : Vierge

(Voir situation dans la constellation : Vierge)
Caractéristiques
Type spectral G8 IIIa CN-1Ba1CH1[3]
Indice U-B 0,63[4]
Indice B-V 0,98[4]
Indice R-I 0,49[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −29,62 km/s[5]
Mouvement propre μα = −218,69 mas/a[1]
μδ =  57,76 mas/a[1]
Parallaxe 19,98 ± 0,22 mas[1]
Distance 163 ± 2 a.l. (∼ 50 pc)
Magnitude absolue 0,52[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,17 M[5]
Rayon 9,62 R[5]
Gravité de surface (log g) 3,17[5]
Luminosité 57 L[5]
Température 5 107 K[5]
Métallicité −0,30 [Fe/H][5]
Rotation 2,23 km/s[5]
Âge 0,88 × 109 a[5]

Désignations

ο Vir, 9 Vir, GJ 3703, HR 4608, HD 104979, HIP 58948, BD 09°2583, FK5 450, SAO 119213[7]

Omicron Virginis (ο Vir / ο Virginis) est une étoile géante de la constellation zodiacale de la Vierge. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de 4.12[6]. Les mesures de parallaxe réalisée par le satellite Hipparcos ont permis d'estimer que sa distance est d’environ ∼ 163 a.l. (∼ 50 pc) du Soleil[1]. Elle se rapproche du système solaire à une vitesse radiale de −29,62 km/s[5].

Propriétés

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ο Virginis est une étoile géante jaune de type spectral G8 IIIa CN-1Ba1CH1[3], avec une notation « CN-1Ba1CH1 » qui indique qu'il s'agit d'une étoile à baryum. Typiquement, les étoiles à baryum sont des binaires rapprochées ayant comme compagnon une naine blanche, mais à ce jour aucun compagnon n'a été détecté orbitant ο Virginis[8]. Il a toutefois été suggéré qu'un excès d'émission en Si IV détecté en provenance de l'étoile pourrait être attribué à une compagne naine blanche invisible[9].

ο Virginis est une étoile géante approximativement dix fois plus grande que le Soleil. Bien qu'elle soit un peu plus froide que notre étoile, elle est en réalité 60 à 132 fois plus lumineuse que le Soleil. Elle est à peu près deux fois plus massive que le Soleil et elle est âgée d'environ un milliard d'années[6],[5]. Une analyse statistique simplifiée suggère qu'ο Virginis est probablement une étoile de la branche des géantes rouges, ce qui signifie qu'elle fusionne l'hydrogène dans une coquille entourant un cœur d'hélium inerte, mais il y a également une probabilité de 22 % environ qu'elle soit plutôt une étoile de la branche horizontale, fusionnant l'hélium dans son noyau[10].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) Sushma V. Mallik, « Lithium abundance and mass », Astronomy and Astrophysics, vol. 352,‎ , p. 495–507 (Bibcode 1999A&A...352..495M)
  3. a et b "(en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a b c d e f g h i j et k (en) Jofré et al., « Stellar parameters and chemical abundances of 223 evolved stars with and without planets », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , A50 (DOI 10.1051/0004-6361/201424474, Bibcode 2015A&A...574A..50J, arXiv 1410.6422)
  6. a b et c (en) Yoichi Takeda, Bun'ei Sato et Daisuke Murata, « Stellar Parameters and Elemental Abundances of Late-G Giants », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 60, no 4,‎ , p. 781–802 (DOI 10.1093/pasj/60.4.781, Bibcode 2008PASJ...60..781T, arXiv 0805.2434)
  7. (en) * omi Vir -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) Laimons Začs, « The Chemical Composition and Orbital Parameters of Barium Stars », The Carbon Star Phenomenon, vol. 177,‎ , p. 277 (Bibcode 2000IAUS..177..277Z)
  9. (en) Erika Böhm-Vitense et al., « Do All BA II Stars Have White Dwarf Companions? », The Astrophysical Journal, vol. 533, no 2,‎ , p. 969 (DOI 10.1086/308678, Bibcode 2000ApJ...533..969B)
  10. (en) Sabine Reffert et al., « Precise radial velocities of giant stars. VII. Occurrence rate of giant extrasolar planets as a function of mass and metallicity », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , A116 (DOI 10.1051/0004-6361/201322360, Bibcode 2015A&A...574A.116R, arXiv 1412.4634, hdl 10722/215277)

Liens externes

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