Olivier-Clément Cacoub
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Conjoint |
Mireille Boccara (de aux années 1970) |
Enfant |
Dominique Cacoub (d) |
Distinction |
Prix de Rome () |
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Olivier-Clément Cacoub, né le à Tunis et mort le à Paris 16e, est un architecte français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Carrière
[modifier | modifier le code]Il commence sa carrière en Tunisie, comme architecte-conseil auprès de la République tunisienne[1], et la développe ensuite en France (Paris, Orléans, Nice, Cannes et Grenoble), en Russie, à Tahiti et surtout en Afrique[2]. Lauréat du Grand Prix de Rome en 1953, il porte le titre d'architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux[1].
Vie privée et mort
[modifier | modifier le code]Intime du président français Jacques Chirac et père de quatre fils et une fille[2], il meurt le à Paris 16e[3], à l'âge de 88 ans. Il est inhumé le au cimetière du Montparnasse (division 18), en présence de Bernadette Chirac[2],[1]. En 1973, il avait créé avec sa première femme Mireille Boccara, l'association Dominique Cacoub[4] qui, pendant vingt-trois ans, a aidé financièrement les personnes atteintes de leucémie et leurs familles[5].
Vision
[modifier | modifier le code]Il voit en volume comme un sculpteur :
« Je fais de l'architecture comme je fais des gestes. »
Son œuvre étonne par son abondance mais aussi par sa variété. Cacoub est aussi à l'aise dans la réécriture des formes traditionnelles qu'il emprunte aux cultures des divers pays où il exerce son art[1] que dans les créations les plus audacieuses.
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- le palais présidentiel de Carthage[2],[1]
- le palais présidentiel de Skanès[2]
- le palais des congrès de Tunis[2]
- la cité olympique d'El Menzah[2]
- le mausolée Bourguiba de Monastir[2]
- les hôtels Abou Nawas et Africa de Tunis
- le stade Mustapha-Ben-Jannet de Monastir
- la station balnéaire de Port El-Kantaoui
- le palais des congrès de Monastir
- le siège de la Banque internationale arabe de Tunisie à Tunis[6]
-
L'hôtel Africa dominant l'avenue Habib-Bourguiba à Tunis.
-
Mausolée Bourguiba à Monastir.
Afrique subsaharienne
[modifier | modifier le code]- le palais présidentiel de Yaoundé[2],[1]
- la résidence de campagne du président camerounais Paul Biya à Mvomeka'a
- le centre culturel français de Brazzaville
- le palais présidentiel de Gbadolite[2]
- la tour de l'Échangeur de Limete, Kinshasa[7]
- le palais présidentiel de Yamoussoukro
- la Fondation Félix-Houphouët-Boigny[2],[1]de Yamoussoukro
- l'hôtel Président de Yamoussoukro
- l'Université d'Orléans[1]
- l'extension du Palais des Festivals de Cannes[1]
- le campus de Grenoble[1] notamment l'amphithéâtre Louis Weil en collaboration avec l'artiste Edgar Pillet[8]
- le Palais de la Méditerranée de Nice[1]
- la Cité internationale des arts de Paris (en coopération avec architectes Paul Tournon et Ngô Viết Thụ - Grand Prix de Rome 1955)
- l'« immeuble-miroir » futuriste Le Ponant de Paris, siège de la préfecture de Paris et d'île de France depuis 2011
- la rénovation du marché Saint-Germain de Paris
- le Parc de Passy, Paris 16
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Immeuble « Le Ponant », 15e arrondissement de Paris.
-
La cité internationale des arts.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Décès de l'architecte français Olivier-Clément Cacoub, bien connu en Afrique », Agence France-Presse, 29 avril 2008 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- François Soudan, « Olivier Clément Cacoub, l'architecte du soleil », Jeune Afrique, 4 mai 2008
- Relevé des fichiers de l'Insee
- Du nom de sa fille, morte d'une leucémie le 23 septembre 1969 à l'âge de dix-sept ans.
- « L'Association Dominique Cacoub » sur http://bocarra.free.fr
- Biographie Olivier-Clément Cacoub (Who’s Who)
- Marc Gemoets, Bernard Toulier, « Tour de l'échangeur » (consulté le )
- colloque l'art pour tous, les 60 ans du 1% artistique
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :