Nuits-Saint-Georges
Nuits-Saint-Georges | |||||
Vue de Nuits-Saint-Georges. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Beaune | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges (siège) |
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Maire Mandat |
Alain Cartron 2020-2026 |
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Code postal | 21700 | ||||
Code commune | 21464 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nuiton(ne)s | ||||
Population municipale |
5 309 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 259 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 08′ 18″ nord, 4° 57′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 224 m Max. 516 m |
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Superficie | 20,5 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Nuits-Saint-Georges (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nuits-Saint-Georges (bureau centralisateur) |
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Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | ville-nuits-saint-georges.fr | ||||
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Nuits-Saint-Georges est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Nuitons et Nuitonnes.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune comprend la ville de Nuits-Saint-Georges et le village de Concœur-et-Corboin. La géographie est typique des villages viticoles de la côte. Sur les hautes côtes, on retrouve des plantations de pins ou des chaumes. Sur les pentes on trouve les meilleures vignes exposées à l'est ou au sud-est. Les vallées sont des combes. L'eau est présente et jaillit du réseau karstique au pied de la côte. Le sous-sol est essentiellement bajocien mais aussi oxfordien et bathonien. Dans la plaine, on retrouve les alluvions qui annoncent la vallée de la Saône.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Reulle-Vergy, Premeaux-Prissey, Quincey, Segrois, Villars-Fontaine, Vosne-Romanée, Agencourt, Boncourt-le-Bois, Chambolle-Musigny, Chaux, Curtil-Vergy et Flagey-Echézeaux.
Curtil-Vergy | Reulle-Vergy, Chambolle-Musigny | Flagey-Echézeaux | ||
Segrois Villars-Fontaine |
N | Boncourt-le-Bois Vosne-Romanée | ||
O Nuits-Saint-Georges E | ||||
S | ||||
Chaux | Premeaux-Prissey, Quincey | Agencourt |
Accès et transports
[modifier | modifier le code]L'autoroute A31, qui passe au sud-est de la commune offrant au passage la sortie numéro 1, la route départementale 974 (ex-RN74) et les TER permettent de rejoindre Beaune ou Dijon. En plus de la route départementale 974 qui traverse la commune et le bourg sur un axe d'orientation nord-sud, on trouve passant sur la commune les routes départementales 8, 25 et 116. On trouve aussi sur la commune un aérodrome au nord-est du bourg, l'aérodrome de Nuits-Saint-Georges.
De 1922 à 1933, une voie ferrée reliait Nuits-Saint-Georges à Meuilley. Aujourd'hui des routes départementales et communales rattachent Nuits-Saint-Georges aux Hautes-Côtes et à la plaine de la Saône.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La rivière Le Meuzin traverse la ville[1].
Relief
[modifier | modifier le code]La commune, formée de collines et vallées, connait un relief important. Le point le plus haut, soit 516 mètres d'altitude, est localisé au Nord-Ouest du hameau Corboin, au niveau de la forêt domaniale de Mantuan, en bordure de commune avec Curtil-Vergy et Reulle-Vergy. Le point le plus bas quant à lui, à 224 mètres d'altitude, est localisé au sud du lieu-dit l'étang, à l'extrême sud de la commune.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré MF-T2 et le climat océanique altéré MF-T3 et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nic. Citeaux », sur la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 813,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,3 | −0,2 | 2,2 | 4,2 | 8,5 | 11,6 | 13,4 | 13,2 | 10 | 7,1 | 2,6 | 0,5 | 6,1 |
Température moyenne (°C) | 2,8 | 3,9 | 7,6 | 10,2 | 14,6 | 18 | 20,1 | 19,9 | 15,8 | 11,7 | 6,2 | 3,4 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,9 | 8 | 13 | 16,3 | 20,7 | 24,4 | 26,8 | 26,6 | 21,6 | 16,3 | 9,8 | 6,2 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 09.01.1985 |
−19 14.02.1991 |
−12 01.03.05 |
−6 11.04.1973 |
−3 01.05.1984 |
0,8 05.06.1975 |
3,7 04.07.1974 |
2,5 30.08.1998 |
−2 30.09.1972 |
−6 31.10.1997 |
−10,1 27.11.1985 |
−15 30.12.05 |
−23 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,9 01.01.23 |
20,1 24.02.1990 |
24 18.03.05 |
29,4 25.04.07 |
31,2 25.05.07 |
36 18.06.22 |
38,6 31.07.1983 |
40 12.08.03 |
34,8 09.09.23 |
28 02.10.01 |
21 03.11.05 |
17 07.12.00 |
40 2003 |
Précipitations (mm) | 58,3 | 49,5 | 53,7 | 61,9 | 80,2 | 66,6 | 72,4 | 69,4 | 65 | 83,4 | 86,3 | 67,1 | 813,8 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Nuits-Saint-Georges est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nuits-Saint-Georges, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,3 %), terres arables (24,9 %), cultures permanentes (19,9 %), zones urbanisées (9,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), prairies (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attestée sous la forme Nui en 1173[14].
Nui est la forme de l'ancien français noe ou noue (les deux mots ont la même racine), issue du latin médiéval nauda, lui-même issu d'un mot probablement gaulois de même sens : « prairie marécageuse ».
Une autre hypothèse quant à l'origine du mot Nuits. Il pourrait s'agir du mot noa qui désigne un vallon encaissé dont le fond est un étang, naud qui signifie la terre humide ou bien nubia de la boue fertile, en langue celtique, correspondant à la forme dialectale actuelle nué du noyer. Ce dernier par extension latine a donné noisettes et noix[15].
Le nom de Saint-Georges est directement lié à la production de vin. Au IVe siècle, Philibert de Mollans aurait rapporté à Nuits les reliques de Georges de Lydda, martyr chrétien persécuté par l'empereur Dioclétien, un clos de vignes de la paroisse aurait alors pris le nom de Saint-Georges[15]. Saint Georges est une figure importante de la région, célébré comme le saint patron de la Bourgogne, il est aussi le patron de l'ordre de chevalerie installée à Besançon : l'ordre de Saint-Georges de Bourgogne.
Afin de faire profiter la commune de la renommée du cru élevé sur son territoire, le conseil municipal a demandé et obtenu l'adjonction du cru célèbre en 1892.
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines et Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Les premières traces de l'homme dans la commune datent du Magdalénien au lieu-dit le Trou-léger.
Au lieu-dit les Bolards[16], une ville romaine a été retrouvée. On y a mis notamment au jour un temple de Cybèle et un Mithraeum. Cette ville a prospéré jusqu'à sa destruction totale au début du Ve siècle. Aujourd'hui même son nom est oublié.
Au Moyen Âge la ville de Nuits est mentionnée sous différents noms, dès le Xe siècle. En 1212, le duc Eudes III octroie à la partie sud de la ville nommée Nuits-Aval une charte communale. L'église Saint-Symphorien est construite au XIIIe siècle. À partir de 1362, la commune construit des remparts.
Période moderne
[modifier | modifier le code]En 1700, l'intendant Ferrand rédigea-t-il un Mémoire pour l'instruction du duc de Bourgogne lui indiquant que dans cette province les vins les meilleurs provenaient des « vignobles [qui] approchent de Nuits et de Beaune »[17].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le plus ancien négoce est la maison Charles Viennot fondée en 1735. GeisWeiler est fondé en 1804, Morin en 1822, Faiveley en 1825, Bouillot en 1844, Labouré et Gontard en 1846, Dufouleur en 1848. Une curiosité, qui perdure jusque dans les années 1940, est l'élaboration par le négoce de vin rouge effervescent selon la méthode champenoise.
En 1849, le train arrive à Nuits ; la première gare est installée. Une autre gare se trouve sur la même ligne dans l'Yonne à Nuits-sous-Ravière. Pour éviter les confusions, la ville prend le nom de Nuits-sous-Beaune. L'arrivée du chemin de fer permet l'essor du négoce en vin. Chauvenet est fondé en 1853, Bouillot en 1885, Moingeon-Guéneau en 1897, Misserey en 1904, Boisset qui est aujourd'hui le négoce nuiton le plus important, n'est fondé qu'en 1961.
Guerre de 1870
[modifier | modifier le code]Le 30 novembre 1870, le général Crémer remporte le combat de Nuits-Saint-Georges face au Prussiens.
Le , les Allemands, qui veulent s'ouvrir un passage vers Lyon, tentent de s'emparer de Nuits. L'opération est minutieusement préparée, sous la conduite directe du général August von Werder, avec la division badoise menée par le général prussien Adolf von Glümer et le prince Guillaume de Bade. Le général Crémer, avec des moyens en hommes et matériels très inférieurs, lui tient tête. Les combats sont rudes, les forces françaises établissent une ligne de résistance le long de la voie ferrée. Le soir, les troupes allemandes sont maîtresses du terrain mais dès le lendemain, une contre-attaque française les oblige à abandonner la ville et à se replier sur Dijon[18]. Quatre-vingts badois tués au combat sont inhumés au cimetière ancien de Nuits-Saint-Georges[19].
Fin du XIXe siècle
[modifier | modifier le code]En 1892, la commune prend le nom de Nuits-Saint-Georges, Saint-Georges étant l'une de ses appellations viticoles les plus prestigieuses.
À partir du XIXe siècle, plusieurs fléaux venus d'Amérique vont toucher la vigne et donc l'économie locale. D'abord l'oïdium, puis surtout le phylloxéra qui apparaît en 1879 et finit par entraîner l'arrachage total des plants anciens et leur remplacement par des vignes sur porte-greffes américains. Enfin, le mildiou provoque un désastre considérable dans les cultures en 1910.
XXe siècle
[modifier | modifier le code]La première cave coopérative viticole apparaît en 1911.
En pleine crise de mévente des vins, en 1934, la Confrérie des Chevaliers du Tastevin est fondée à Nuits-Saint-Georges[20]. Pendant ce temps, Henri Gouges rejoint au niveau national le combat mené par le sénateur Joseph Capus et le baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié qui va aboutir à la création des appellations d'origine contrôlée. Il devient le bras droit du baron à l'INAO[21]. Ainsi l'AOC Nuits-saint-georges est créée en 1936[22].
C'est également en 1936 qu'est créée la coopérative agricole de blé. Des silos en béton furent inaugurés en 1938 en présence du ministre de l'Agriculture Georges Monnet[23].
Le [24], se tient la première vente aux enchères des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges. Les fonds qui y sont récoltés financent à la fois l'établissement, ainsi qu'une association à but caritatif. Ces enchères se déroulent tous les ans.
En 1970, les villages de Concœur et Corboin fusionnent avec Nuits-Saint-Georges.
Le , l'équipage d'Apollo 15 donna officiellement, à un trou lunaire, le nom du « Cratère Saint-Georges », en rendant hommage à Jules Verne. En effet, dans son roman Autour de la Lune, une fine bouteille de vin de Nuits est par hasard retrouvée dans le compartiment des provisions, afin de fêter « l'union de la Terre et de son satellite »[25].
Le 18 mai 1991, la commune fut choisie comme la ville marraine du sous-marin Rubis S601 de la Marine Nationale.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La communauté de communes du Pays de Nuits-Saint-Georges qui gère la plupart des services englobe toutes les communes du canton de Nuits-Saint-Georges.
Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville de Nuits-Saint-Georges est jumelée avec[26] :
- Tamines (Belgique) depuis le ;
- Hitchin (Angleterre) depuis ;
- Bingen am Rhein (Allemagne) depuis ;
- Ichinomiya (en) (Japon) depuis (aujourd'hui intégrée à Fuefuki) ;
- Avanos (Turquie) depuis .
Nuits-Saint-Georges est liée également par un pacte d'amitiés avec Eguisheim (France) depuis le .
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2021, la commune comptait 5 309 habitants[Note 2], en évolution de −4,38 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : 0,44 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Les chiffres officiels pour 2019 ne sont pas disponibles. Officieusement, la commune compterait 5 551 habitants.
Économie
[modifier | modifier le code]En 2008 la viti-viniculture, au travers de l'exploitation des grands vins de la Côte de Nuits par les grandes maisons de négoce, constitue la principale activité économique de la commune. Aux premiers rangs de celles-ci, on peut citer : Maison Faiveley, Moillard - Grivot, Cottin Frères, Dufouleur Père et Fils, Labouré Roi, Louis Max, Lupé Cholet, Bourgogne Pierre Gruber - Aegerter, Domaine Henri et Gilles Remoriquet, Domaine Chantal Lescure et le Groupe Boisset.
Mais Nuits-Saint-Georges n'est pas qu'une ville de négoce, elle subit également une influence de tradition ouvrière due, d'une part, à la présence de nombreuses imprimeries (Filibert, Label'f, société Bourguignonne d'Imprimerie, imprimerie Millésime, Limoges photogravure, Imprimerie Georges Paris...) et d'autre part, à celle de grandes entreprises installées sur la zone économique du « Pré de Nuits » en bordure de l'autoroute A31, dont principalement : Softal (propriété de Pechiney), la cartonnerie Parnalland (propriété de Smurfit Kappa Group), une usine d'embouteillage de jus de fruits Refresco (ancienne usine Pampryl puis Nuits-Saint-Georges Production devenue Refresco en 2007 après son rachat par le groupe Refresco), le groupe Pierre Le Goff, premier distributeur français de produits et matériels d'hygiène et de sécurité, le groupe France Boissons, la société Védrenne (rachetée par le groupe Renaud Cointreau et spécialisée dans la fabrication des liqueurs et crèmes de cassis (autre spécialité locale entrant dans la confection du Kir). Cette zone économique, créée en 1993, affiche en 2008 complet, ou presque. Il reste 45 000 m2 disponibles[31].
Au , sur les 392 entreprises, commerces ou établissements implantés à Nuits-Saint-Georges, seulement 43 comptaient plus de 10 salariés. La répartition par secteurs d'activité était la suivante[32] :
- industrie : 42 ;
- construction : 35 ;
- commerce et réparations : 140 ;
- services : 175.
Entre 1999 et 2004, le taux de chômage est passé de 8,2 % à 9,7 % de la population active : soit 253 demandeurs d'emploi contre 216, 5 ans auparavant[32]. Sur la même période, la tendance en France était, quant à elle, nettement à la baisse puisque le taux de chômage a diminué de 2,3 points, passant de 11,2 % à 8,9 %.
Équipements et services
[modifier | modifier le code]Services
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'une police municipale[33] et d'un bureau de poste, d'une maison des services publics, d'un office de tourisme et d'un maison des services qui regroupe de nombreux organismes publics.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Nuits-Saint-Georges dépend de l'académie de Dijon.
La ville compte cinq écoles, dont les quatre écoles publiques suivantes :
- Maternelle : l'école Jean de La Fontaine, et l'école Bernard Barbier ;
- Enseignement élémentaire : l'école Marie Maignot, et l'école Henri Challand.
Pour les familles optant pour un système scolaire privé, elles ont la possibilité d'inscrire leurs enfants à l'école Saint-Symphorien (maternelle et élémentaire)[34].
Dans l'enseignement secondaire, la commune dispose d'un collège : le collège public Félix Tisserand.
En revanche, Nuits-Saint-Georges ne dispose pas d'un lycée. À la fin de leur année de troisième, les collégiens nuitons - qui poursuivent leur scolarité au lycée - doivent choisir parmi les lycées de Beaune ou ceux de l'agglomération dijonnaise (Brochon, Dijon, etc.).
Associations culturelles et sportives
[modifier | modifier le code]Les habitants participent à de nombreuses associations culturelles et sportives. Elles sont présentées sur le site de la mairie ou lors d'une manifestation qui se tient tous les ans sous les halles en septembre.
Santé
[modifier | modifier le code]Un hôpital a été construit dès 1634. L'institution fonctionne toujours et bénéficie encore d'un supplément de ressource grâce à la vente aux enchères des vins de son domaine. L'hôpital, situé au sud du cœur historique, est tourné maintenant essentiellement vers la gériatrie. Pour les autres domaines, les malades doivent aller à Beaune ou dans l'agglomération dijonnaise. Une maison médicale regroupant des praticiens libéraux (radiologie, dentiste, médecine générale, nutritionniste...) a été créée. La ville dispose de 4 pharmacies, dont une ouverte également le samedi après-midi.
Cultes
[modifier | modifier le code]La paroisse de Nuits-Saint-Georges comprend également les communes d'Agencourt, d'Argilly, de Boncourt-le-Bois, de Chaux, de Corgoloin, de Gerland, de Premeaux-Prissey et de Quincey. Dans la ville, des messes sont dites à Saint-Denis mais aussi à Saint-Symphorien qui, après avoir été longtemps désaffectée, a pu maintenant être rouverte au culte.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]La commune est riche de deux sites archéologiques majeurs :
- Les Trous-Légers du magdalénien ;
- La station antique des Bolards de l'époque gallo-romaine.
Le musée municipal d'art et d'histoire[35], installé dans l'ancienne maison de Camille Rodier, l'un des fondateurs de la confrérie des chevaliers du Tastevin, présente, parmi d'autres traces de l'histoire, des éléments retrouvés sur ces sites (exposition permanente : stèles de la nécropole des Bolards ; exposition temporaire renouvelée chaque année). Le musée est ouvert au public de début mai à fin octobre, du mercredi au dimanche. Ses horaires sont du mercredi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, ainsi que samedi et dimanche de 14h à 18h.
Le beffroi (maison carrée de 1610 à 1619, tour de 1619 à 1629, clocheton en 1633) situé au cœur de la vieille ville est le symbole actuel de Nuits.
Le château d'Entre-deux-Monts, qui est perdu dans la nature sur les hauteurs à l'extrémité du ban de la commune, constitue un beau témoignage d'architecture classique. Le corps du logis date du XVIIe siècle, il a été construit sur une ancienne ferme fortifiée qui a appartenu à Phillippe de Chaumergy, le défenseur de Beaune face aux français en 1478[36].
Deux musées, de création récente, illustrent les industries alimentaires de Nuits : le Cassissium, unique musée au monde à traiter du cassis ; et l'Imaginarium, consacré à la découverte des processus de fabrication des Crémants de Bourgogne et autres vins effervescents.
Le patrimoine moderne est représenté par un émetteur de télévision et de FM avec une tour hertzienne d'une hauteur de 150 mètres.
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Symphorien est édifiée au XIIIe siècle. Son architecture est de style roman mais possède néanmoins quelques éléments gothiques[37]. L'édifice est classé depuis 1913 aux monuments historiques[38]. On peut aussi noter son cimetière comportant des tombes du XVIIe siècle et des sépultures de personnalités de l'Empire, du monde viticole et du monde scientifique.
-
Église Saint-Denis ().
-
Église Saint-Symphorien ().
L'église Saint-Denis, néoromane, est quant à elle plus récente, XIXe siècle, et l'élément caractéristique est son orgue Cavaillé-Coll qui date de 1878[37]. Deux cloches, Jeanne-Marie, 760 kg, bénie le et Marie-Hélène, 1 300 kg, bénie le appellent les fidèles aux messes des dimanches et solennités.
Au nord-ouest du bourg, en bordure de la route départementale 25, on trouve la chapelle de la Serrée.
L'église de la Nativité de Notre Dame à Concœur daterait pour l'essentiel du XVe siècle mais d'importants remaniements ont été réalisés en 1858[39].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Michel Sarrazin (1659-1734), médecin du roi à Québec, botaniste, biologiste, un des premiers scientifiques en Nouvelle-France.
- Pierre Sarrazin (1689-1763), acteur de théâtre, 106e sociétaire de la Comédie-Française.
- François Thurot (1727-1760), corsaire.
- Bernard Gros (1736-1802), avocat et magistrat, né à Nuits-Saint-Georges, député du tiers-état aux États généraux de 1789.
- Nicolas-Joseph Marey, dit « Maret jeune » puis « Marey-Monge » (1760-1818), homme politique français du XVIIIe siècle, gendre de Gaspard Monge. Il fut député de la Côte-d'Or (suppléant) à la l'Assemblée législative et à la Convention nationale.
- Charles-François Oudot (1755-1841), député de la Côte-d'Or, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents et au Conseil des Anciens, et magistrat à la Cour de cassation.
- Guillaume Jouan (1767-1857). Né à Nuits et décédé à Paris. Chirurgien détaché à la Maison de l'Empereur Napoléon Ier. Chevalier de la Légion d'honneur.
- Guillaume Stanislas Marey-Monge (1796-1863), comte de Péluse, fils du précédent, général et homme politique français du XIXe siècle.
- Paul Cabet (1815-1876), sculpteur, élève et gendre de François Rude.
- Général André (1838-1913), né à Nuits-Saint-Georges, ministre de la Guerre.
- Félix Tisserand, (1845-1896), astronome, directeur de l'Observatoire de Toulouse (1873 -1878) puis de l'Observatoire de Paris (1892-1896), membre de l'Académie des sciences.
- Camille Rodier (1890-1963), fondateur de la confrérie des chevaliers du Tastevin avec son confrère Georges Faiveley.
- Pierre Chenu, aquarelliste et dessinateur, historien de Chalon-sur-Saône, né à Nuits-Saint-Georges en 1894 (décédé à Chalon-sur-Saône en 1986)[40].
- Georges Valentin, as de guerre français, abattu le au-dessus de Dijon, qui repose au cimetière de Nuits-Saint-Georges (où il s'était marié en 1932).
- Maurice Boitel (1919-2007), peintre qui a vécu à Nuits-Saint-Georges entre 1934 et 1939 puis a continué à venir peindre dans le canton jusqu'aux environs de 1955.
- Mgr Louis Cornet, évêque de Meaux en 1987.
- Arthur (1997-) et Edgar Retière (2001-), joueurs de rugby à XV jouant respectivement à l'Union Bordeaux Bègles et au Biarritz olympique qui ont grandi à Nuits-Saint-Georges.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'azur à trois bandes d'or, au chef de gueules chargé de trois quintefeuilles aussi d'or et soutenu d'une trangle d'argent.
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Manifestations
[modifier | modifier le code]Chaque année au mois de mars, et depuis 1962, se tient la célèbre vente aux enchères des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges. Une vente qui permet à l'hôpital local de récolter des fonds destinés à certains investissements de l'établissement. Chaque année également, une partie des bénéfices de cette vente est destinée à une association, le plus souvent à but caritatif.
La vente se fait aux enchères et à la chandelle. En général elle se tient dans le grand cellier du château du Clos de Vougeot.
La 47e vente des Hospices de Nuits-Saint-Georges s'est tenue les 15 et . Près de 140 pièces de vin étaient proposées à la vente. La pièce de charité a permis de récolter 34 000 euros pour l'Association Laurette Fugain[41] qui lutte contre la leucémie.
Cette vente est très importante en Bourgogne, car elle donne une première tendance des prix de l'année à venir. Pour 2008 le prix moyen de la pièce a augmenté de 3,95 %[42].
La 50e Vente des Vins qui s'est tenue le 19 et fut une vente anniversaire marquée par le 10e semi-marathon et l'élection de la 1re Reine des Vins de l'Ouvrée[43] (association nuitonne)[44] à la soirée d'ouverture le vendredi . La pièce de charité fut vendue au Clos de Vougeot, en présence des humoristes Chevallier et Laspalès, à 32 000 euros au profit de l'institut Fournier[45], centre de dépistage précoce du cancer. La vente des Vins des Hospices de Nuits a rapporté à l’Hôpital la somme de 523 700 € (6 % de hausse par rapport à 2010) qui sera intégralement consacrée à des investissements en matériel médical[46].
À l'occasion de cette manifestation les viticulteurs proposent un salon de vins de Nuits, l'Association l'Ouvrée l'élection de la Reine des Vins du Canton de Nuits-Saint-Georges, la Cabotte un salon des chocolatiers avec Mickaël Azouz, champion du monde de pâtisserie, et l'association Nuits semi-marathon organisation propose un semi-marathon et un 10 kilomètres, devenus incontournables en Bourgogne. Les coureurs traversent les crus les plus prestigieux de la Bourgogne entre Nuits-Saint-Georges et le Château du Clos de Vougeot.
En octobre a lieu depuis plus de 20 ans la traditionnelle fête du vin bourru, organisée par La Cabotte, c'est l'occasion de gouter le vin nouveau de l'année autour d'un marché gourmand, renouvelée chaque année par la découverte de l'invité d'honneur.
Exposition annuelle au musée (musée de France) de Nuits Saint-Georges
Depuis quelques années, une exposition de six mois (du au ) a lieu au musée de Nuits-Saint-Georges, 12 rue Camille Rodier, concernant les grands événements qui se sont déroulés dans la commune. Les trois dernières expositions ont concerné :
- les églises du canton et la restauration de l'église Saint-Symphorien : « itinéraire singulier en pays de Cîteaux » (2007) ;
- la bataille de Nuits dite bataille de Dijon(). L'exposition a eu pour titre : « boutons de guêtres et baïonnettes » (2010) ;
- l'un des peintres les plus connus de la Nouvelle école de Paris ayant longtemps vécu et peint à Nuits-Saint-Georges : « Maurice Boitel, d'Alger à Nuits-Saint-Georges » (2011) ;
- Paul Cabet, sculpteur nuiton, pour l'exposition 2015.
Littérature
[modifier | modifier le code]- Alain Fauconnier, La Bataille de Nuits, 2012. Roman historique situé en 1870.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (eo) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espéranto intitulé « Nuits-Saint-Georges » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : rivière le meuzin (U3030500) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Nuits-Saint-Georges et Saint-Nicolas-lès-Cîteaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Nic. Citeaux », sur la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Nic. Citeaux », sur la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nuits-Saint-Georges », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dijon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans les archives de l'abbaye de Saint-Vivant de Vergy
- Petite toponymie, consulté le 7 février 2011
- Les Bolards (fr).
- Marcel Lachiver, Vins, vignes et vignerons. Histoire du vignoble français, Éd. Fayard, Paris, 1988, p. 370.
- Xavier Humbel, La bataille de Nuits Das Gefecht bei Nuits, Imprimerie Georges Paris, .
- Cimetières de France et d'ailleurs
- « Site du BIVB »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Constant Bourquin, op. cit., p. 94.
- Site du BIVB : Nuits-saint-georges
- Un homme une voix, Paris, Dijon céréales, , 175 p. (ISBN 2-9517557-0-8).
- Bourgogne n°98 2011
- Chapitre III, Où l'on s'installe, Hachette et l'Institut National des Appellations d'Origine (INAO), Atlas Hachette, les vins de France, p.146, Paris 1989
- Jumelage
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- L'économie, ferment de la Communauté de communes
- Nuits-Saint-Georges (21464 - Commune), sur le site de l'Insee.
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- Pierre Gras et Yves Beauvalot, Le chateau d'Entre-deux-monts, Les cahiers de Vergy, .
- Le patrimoine bâti, sur le site de la mairie, consulté le 24 janvier 2011.
- Notice no PA00112575, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Collectif, Il était une fois sur les Hauts de Nuits ... Concœur, Corboin, Entre-Deux-Monts, Association du réveil des hameaux, .
- Martine Chauney (ingénieur d'études au CNRS, Dijon), « Pierre Chenu (1894-1986) », Images de Saône-et-Loire, n° 70, été 1987, p. 10.
- Association Laurette Fugain
- France 3 Bourgogne 16/03/2008
- Reine des Vins de L'Ouvrée
- Le Bien Public du mardi 22 mars 2011
- Institut Fournier
- Bourgogne Live
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri Cannard, Nuits-Saint-Georges et son vignoble, Dijon, Éditions H. Cannard, , 44 p. (ISBN 2-9501029-4-8)
- Jean-François Bazin, Le canton de Nuits-Saint-Georges, Éditions Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », (ISBN 978-2-84910-312-8)
- Lucien Perriaux, Histoire de Beaune et du pays Beaunois des origines préhistoriques au XIIIe siècle, Paris, Presses universitaires de France,