Noyaux armés pour l'autonomie populaire
Noyaux armés pour l'autonomie populaire NAPAP | |
Idéologie | maoïste, marxiste-léniniste |
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Objectifs | Révolution prolétarienne |
Statut | Inactif |
Fondation | |
Date de formation | 1977 |
Pays d'origine | France |
Actions | |
Mode opératoire | Attentat à la bombe, incendie, assassinat |
Victimes (morts, blessés) | 1 mort |
Zone d'opération | France, région parisienne |
Période d'activité | 1977 |
Organisation | |
Chefs principaux | Christian Harbulot, Frédéric Oriach |
Groupe relié | Brigades internationales,Cellules communistes combattantes, Vaincre et vivre, GARI, Action directe |
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Les Noyaux armés pour l'autonomie populaire (NAPAP) sont un groupuscule armé français maoïste, qui apparaît en France en décembre 1976.
Ils sont issus de l'organisation légale des Brigades internationales, Vaincre et vivre. D'obédience marxiste-léniniste, l'un des principaux dirigeants et idéologues des NAPAP fut Frédéric Oriach, un proche de Pierre Carette, membre-fondateur des Cellules communistes combattantes belges. Frédéric Oriach des NAPAP influença idéologiquement les CCC[1]. Le chef présumé des NAPAP, selon la police, fut Christian Harbulot[2],[3].
Attentats revendiqués
[modifier | modifier le code]- : agression de Paul Gardent, directeur général des Charbonnages de France (revendiqué par Vaincre et vivre).
- : L'ambassadeur de Bolivie à Paris, le général Joaquín Zenteno Anaya, est abattu alors qu'il montait dans son véhicule en plein jour[4],[5].
- : assassinat de Jean-Antoine Tramoni, le meurtrier de Pierre Overney[6],[7].
- : attentat contre le parking de Renault-Flins[8].
- : incendie de la Confédération française du travail.
- : attentats contre l'usine Usinor de Thionville et contre Chrysler-France à Paris[9].
- été 1977 : série d'attentats anti-nucléaires avec l'aide de militants anarchistes des Groupes d'action révolutionnaire internationalistes.
- : attentat contre le domicile du garde des sceaux Alain Peyrefitte[10].
- : attentats contre le Palais de justice et le ministère de la justice à Paris[11],[12].
- : attentat contre Mercedes.
- : Édouard-Jean Empain, troisième baron d'Empain, industriel franco-belge, est enlevé pendant 63 jours, durant lesquels il est enchaîné dans une cachette en banlieue parisienne, où il est privé de nourriture, battu et torturé[13],[14].
- : dans la nuit du 25 au 26, une bombe de 6 kg explose au château de Versailles. Revendiqué par les NAPAP puis par le Groupe du Chômage international, il est en réalité le fait du FLB-ARB[15].
- : attentat contre la Société des chemins de fer allemands.
Suites judiciaires
[modifier | modifier le code]- 11 ou 12 ou : arrestation de Frédéric Oriach, Michel Lapeyre et Jean-Paul Gérard à Paris[16].
- Du 26 septembre au : grève de la faim des prisonniers des NAPAP
- : condamnation à sept ans de prison pour port d'arme de Frédéric Oriach, Michel Lapeyre et Jean-Paul Gérard[17].
- : procès du Front libertaire pour avoir publié un texte des NAPAP
- : arrestation à Toulouse de membres des GARI et des NAPAP
- : amnistie des prisonniers des NAPAP[18].
Membres
[modifier | modifier le code]Parmi les membres des NAPAP, on peut citer, Frédéric Oriach, Henri Savouillan, Michel Lapeyre, Jean-Paul Gérard, Jean-Louis David, Danyel Gérard, Richard Anthony, Jacques François, Martine da Silva et Christian Gauzens.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jos Vander Velpen, Les CCC : l'État et le terrorisme, Anvers, Éditions EPO, coll. « EPO Dossier », , 220 p. (BNF 36629420).
- Christophe Bourseiller, Les maoïstes. La folle histoire des gardes rouges français, éditions du Seuil, collection « Points », 2008, p. 371
- Néanmoins, il fut finalement libéré le 12 novembre 1978 et obtient successivement deux non-lieux. Voir op. cit., p. 453, note 10.
- « Asesinan a tiros al embajador de Bolivia en París », sur El País (consulté le )
- « El asesinato del general Zenteno Anaya », sur Los Tiempo (consulté le )
- Artus, Hubert, "Les fantômes de la Gauche Prolétarienne revisités" Rue89, 30 March 2008.
- « Mort pour la cause du peuple », sur FR3 Haute-Normandie (consulté le )
- « Tentative d'attentat à Renault-Flins », sur Le Monder (consulté le )
- « ATTENTAT À USINOR-THIONVILLE », sur Le Monde (consulté le )
- « GTD ID:197710080003 », sur Global Terrorism Database (consulté le )
- « GTD ID:197710150002 », sur Global Terrorism Database (consulté le )
- « GTD ID:197710160004 », sur Global Terrorism Database (consulté le )
- « Baron Empain, survivor of brutal 1978 kidnapping, dies at 80 », sur France24 (consulté le )
- « Baron Empain, target of brutal 1978 kidnapping, dies aged 80 », sur RFI (consulté le )
- « Los separatistas bretones se atribuyen un atentado contra Versalles », sur El País (consulté le )
- « MICHEL LAPEYRE, VINGT-QUATRE ANS, SYMPATHISANT DES NOYAUX ARMÉS POUR L'AUTONOMIE POPULAIRE », sur Bibliotéque Numérique (consulté le )
- « Condenados tres activistas de extrema izquierda en Francia », sur El País (consulté le )
- « Une lettre de Frédéric Oriach », sur Le Monde (consulté le )