Aller au contenu

Nouveau Parti patriotique

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Nouveau Parti patriotique
(en) New Patriotic Party
Image illustrative de l’article Nouveau Parti patriotique
Logotype officiel.
Présentation
Chef Nana Akufo-Addo
Fondation
Siège Asylum Down, Accra
Président Freddie Blay
Secrétaire général John Boadu
Positionnement Centre droit
Idéologie Libéral-conservatisme
Conservatisme
Libéralisme
Affiliation internationale Union démocrate internationale
Couleurs Bleu, Rouge et blanc
Site web thenewpatrioticparty.org
Représentation
Parlement du Ghana
137  /  275
Parlement panafricain
2  /  5

Le Nouveau Parti patriotique (New Patriotic Party en anglais, abréviation NPP) est un parti politique ghanéen, membre de l'Union démocrate internationale. Il est devenu, avec le Congrès démocratique national, l'un des deux principaux partis du pays, avec une alternance au pouvoir depuis l'avènement du multipartisme en 1992.

Il est considéré comme un des héritiers du United Gold Coast Convention (en), un parti créé avant l'indépendance, alors que le Ghana était encore une colonie africaine, la Côte-de-l'Or (en anglais : Gold Coast). Ce parti, positionné au centre-droit, est créé sous son nom de Nouveau Parti patriotique, en 1992, lorsque le multipartisme est rétabli au Ghana. Battu dans les urnes en 1992 et 1996[1], il ne parvient à réunir les suffrages lui permettant d’accéder au pouvoir que huit ans plus tard, en 2000. John Kufuor devient ainsi président de la République, et est réélu dans cette fonction quatre ans plus tard, en 2004[2].

Pour l'élection présidentielle de 2008, John Kufuor ne peut se représenter une troisième fois. Le candidat du NPP devient Nana Akufo-Addo, ancien Procureur Général, et ancien ministre de la Justice et ancien ministre des Affaires étrangères de Kufuor. Le scrutin est serré[3], mais le NPP perd et se soumet à l'alternance politique souhaité par une majorité d'électeurs[4].

Le , le président John Atta Mills, issu du parti traditionnellement opposé au NPP et vainqueur de l'élection de 2008, meurt. Le pouvoir est transmis au vice-président, John Dramani Mahama, et des élections sont convoquées[5]. Il est confirmé à son poste par le scrutin de décembre 2012[6]. Son mandat est perturbé par une croissance en berne et des scandales de corruption. En 2016, il perd l'élection présidentielle face au chef du NPP, Nana Akufo-Addo, qui bénéficie à nouveau d'une alternance politique au pouvoir[7].

Résultats électoraux

[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles

[modifier | modifier le code]
Année Candidat Premier tour Second tour
Voix % Rang Voix % Rang
1992 Albert Adu Boahen 1 204 764 30,29 2e Pas de second tour
1996 John Kufuor 2 834 878 39,67 2e Pas de second tour
2000 John Kufuor 3 131 739 48,17 1er 3 631 263 56,90 1er
2004 John Kufuor 4 524 074 52,45 1er Pas de second tour
2008 Nana Akufo-Addo 4 159 439 49,13 1er 4 480 446 49,77 2e
2012 Nana Akufo-Addo 5 248 898 47,74 2e Pas de second tour
2016 Nana Akufo-Addo 5 716 026 53,85 1er Pas de second tour
2020 Nana Akufo-Addo 6 369 612 51,57 1er Pas de second tour

Élections législatives

[modifier | modifier le code]
Élection Votes % Sièges Résultat
1996 2 346 791 33,78
61  /  200
Opposition
2000 2 937 386 44,98
100  /  200
Gouvernement
2004 4 212 844 49,04
128  /  230
Gouvernement
2008 4 013 013 46,9
107  /  230
Opposition
2012 5 248 862 47,51
123  /  275
Opposition
2016 5 663 786 52,50
171  /  275
Gouvernement
2020 6 651 028 50,42
137  /  275
Gouvernement

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « L'opposition pourrait emporter la présidentielle au Ghana », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. « John Kufuor réélu à la présidence du Ghana », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Philippe Bernard, « Un scrutin serré met à l'épreuve la démocratie ghanéenne », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Philippe Bernard, « Le Ghana connaît sa deuxième alternance politique pacifique », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. Fabrice Praz, « La démocratie modèle du Ghana à l’épreuve », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  6. « Le président ghanéen Mahama élu à la tête de la Cédéao », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. Agence Belga, « Présidentielle au Ghana: le président sortant concède sa défaite », Radio Télévision Luxembourg,‎ (lire en ligne)

Articles connexes sur des membres de ce parti

[modifier | modifier le code]