Noureddine Yazid Zerhouni
Noureddine Yazid Zerhouni | |
Fonctions | |
---|---|
Vice-Premier ministre | |
– (2 ans, 3 mois et 6 jours) |
|
Président | Abdelaziz Bouteflika |
Gouvernement | Ouyahia IX |
Prédécesseur | Poste créé Houari Boumédiène et Saïd Mohammedi (vice-présidents du Conseil des ministres) |
Successeur | Ramtane Lamamra (indirectement) |
Ministre d'État Ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales | |
– (10 ans, 5 mois et 5 jours) |
|
Président | Abdelaziz Bouteflika |
Gouvernement | Benbitour Benflis I, II et III Ouyahia III, IV et V Belkhadem I et II Ouyahia VI, VII et VIII |
Prédécesseur | Abdelmalek Sellal (Intérieur et Collectivités locales) |
Successeur | Dahou Ould Kablia (Intérieur et Collectivités locales) |
Ambassadeur d'Algérie aux États-Unis | |
– (2 ans) |
|
Biographie | |
Nom de naissance | Noureddine Yazid Zerhouni |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tabarka (Tunisie) |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Alger (Algérie) |
Sépulture | Cimetière d'El Alia |
Nationalité | Algérienne |
Parti politique | FLN |
Profession | militaire, diplomate |
Ministres algériens de l'Intérieur | |
modifier |
Noureddine Yazid Zerhouni (نورالدين يزيد زرهوني), de son vrai nom Noureddine Zerhouni - Yazid étant son nom de guerre -, né le à Tabarka en Tunisie et mort le à Alger, est un homme politique algérien. D'abord membre actif de l'ALN, il fut ensuite ministre de l'Intérieur de 1999 à 2010 et vice-Premier ministre dans le gouvernement Ouyahia IX.
Biographie
[modifier | modifier le code]Noureddine Yazid Zerhouni passe sa jeunesse à Fès au Maroc. En 1955, l'année de son bac, il adhère au FLN[1].
A 20 ans, il est recruté au Ministère de l'Armement et des Liaisons Générales (MALG) qui était le service de renseignement de l'ALN. En 1961, il fait partie de la délégation algérienne à Évian en tant qu'expert militaire[1].
En 1958, il dirige au sein du FLN la création de la DDR, la direction de documentation et de recherches, puis il est nommé par Houari Boumédiène pour diriger les services de renseignement de l'ALN[1]. Il devient responsable dès l'indépendance de l'Algérie des « services opérationnels » de la Sécurité militaire[réf. nécessaire].
Il reprend ses études universitaires interrompues à la suite de son engagement avec l'ALN, et décroche en 1972 une licence de droit, puis un magistère en relations internationales[1].
En 1972, Houari Boumédiène le nomme à la tête du service des analyses et de la documentation. Au milieu des années 1970, il est nommé collaborateur direct de Kasdi Merbah, patron des services secrets algériens. Après la mise à l'écart de Kasdi Merbah par le président Chadli, celui-ci le nomme directeur des services et comme bras droit le responsable du DRH, Mohammed Azouaou. Il supervise les différents appareils de la Sécurité militaire, mais Chadli le remplace par Lakehal Ayat en 1982.
A l'accession d'Abdelaziz Bouteflika à la présidence, celui-ci lui confie l'organisation du sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) qui se tient en Algérie[1].
En 1999, le président Bouteflika le nomme ministre d'État, ministre de l'intérieur et des collectivités locales, poste qu'il a occupé jusqu'en 2010.
En , Noureddine Zerhouni subit une opération des reins, des complications médicales qui l'avaient déjà forcé à se retirer de la scène politique dans le passé[2].
Le , il est nommé vice-Premier ministre, premier à occuper ce poste créé à la suite du dernier amendement de la constitution en 2008[3].
Il a cédé le ministère de l'Intérieur à son secrétaire d'État chargé des collectivités locales et bras droit de toujours Dahou Ould Kablia.
Il meurt le , à l'âge de 83 ans, à l'hôpital militaire d'Aïn Naadja d'Alger[4]. Il est inhumé au cimetière d'El Alia[5].
Justice
[modifier | modifier le code]Depuis le meurtre du directeur de la DGSN Ali Tounsi le , que Noureddine Zerhouni avait enrôlé en 1962[1], la famille de la victime insiste pour que Zerhouni soit auditionné par le juge chargé de l'enquête[6]. Un des avocats de l'assassin présumé l'accuse d'avoir dissimulé des dérobés sur la scène du crime[7],[8].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Grand cordon de l'ordre du Soleil Levant du Japon (2018)[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cherif Ouazani, Zerhouni sur tous les fronts, Jeune Afrique, 16 juin 2008
- (en) « Algerian interior minister recovering after kidney operation », sur Pravda.ru,
- Mounir Kechar, « Nomination de Noureddine Yazid Zerhouni: Quels pouvoirs accorder Vice-premier ministère? », sur Algerlablanche.com,
- Naila Benrahal, « Décès de l'ancien ministre de l'Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni », sur elmoudjahid.com,
- Le défunt Noureddine Yazid Zerhouni inhumé au cimetière d'El-Alia, site aps.dz, 19 décembre 2020.
- Tahar Fattani, «Mes prérogatives ne sont pas encore définies», sur Kayena.com,
- « Assassinat d’Ali Tounsi : de graves accusations contre Noureddine-Yazid Zerhouni », sur Algerie-focus.com,
- « ASSASSINAT DU DGSN, ALI TOUNSI : NOUREDDINE YAZID ZERHOUNI SERAIT IMPLIQUÉ », sur Siwel.com,
- https://www.dz.emb-japan.go.jp/bi.html#71
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]
- Ministre algérien de l'Intérieur
- Militaire algérien du XXe siècle
- Militaire algérien du XXIe siècle
- Directeur central de la Sécurité militaire
- Diplomate algérien
- Ambassadeur d'Algérie aux États-Unis
- Récipiendaire de l'ordre du Soleil levant de première classe
- Naissance en septembre 1937
- Naissance à Tabarka
- Décès à Alger
- Décès à 83 ans
- Décès en décembre 2020
- Personnalité inhumée au cimetière d'El Alia