Noaillac
Noaillac | |||||
La mairie (déc. 2009) | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Réolais en Sud Gironde | ||||
Maire Mandat |
Christine Lebon 2020-2026 |
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Code postal | 33190 | ||||
Code commune | 33306 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
536 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 31′ 01″ nord, 0° 00′ 35″ ouest | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 70 m |
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Superficie | 7,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Noaillac (Noalhac en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Située aux confins du département, entre la Garonne et l'autoroute A62, la commune de Noaillac se trouve à 68 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 22 km à l'est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 9,5 km au sud de La Réole, ancien chef-lieu de canton[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes en sont Hure au nord, Meilhan-sur-Garonne au nord-est, Saint-Sauveur-de-Meilhan à l'est (ces deux communes étant Lot-et-Garonnaises), Aillas au sud et sud-ouest, Loupiac-de-la-Réole au nord-ouest et Fontet au nord-nord-ouest.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le Lisos affluent de la Garonne sert de frontière naturelle avec les communes de Meilhan-sur-Garonne et de Saint-Sauveur-de-Meilhan à l'est.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 848 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cazats à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 825,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Noaillac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,8 %), forêts (22,9 %), prairies (18,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La principale voie de communication qui traverse la commune est la route départementale D116 qui mène à Pondaurat vers l'ouest et à Saint-Sauveur-de-Meilhan, dans le département voisin, vers l'est.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) se fait à la « sortie » 4 La Réole distante du bourg de 4,5 km vers l'ouest.
L'accès 1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) qui traverse l'ouest du territoire communal, se situe à 25 km vers le sud-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante d'environ 10 km vers le nord, de La Réole sur la Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Noaillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[16],[14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 205 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 205 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]À la Révolution, la paroisse Saint-Jean de Noaillac forme la commune de Noaillac[20].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Communauté de communes
[modifier | modifier le code]Le , la communauté de communes du Réolais ayant été supprimée, la commune de Noaillac s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Réolais en Sud Gironde siégeant à La Réole.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2021, la commune comptait 536 habitants[Note 1], en évolution de 22,1 % par rapport à 2015 (Gironde : 6,88 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Reposoir de Noaillac : À l'entrée dans le bourg, presque en face de la mairie, se trouve un « reposoir », petit édifice qu'on élevait autrefois sur le bord des grandes routes pour offrir un abri aux voyageurs, à la fois lieu de halte et oratoire ; l'autel en est protégé et inscrit aux monuments historiques depuis 1925[26].
- L'église Saint-Jean date du XVIe siècle et abrite un autel avec retables et une cloche du XVIIe siècle qui ne sont pas protégés mais inscrits à l'inventaire[27]. Les images des retables sont disponibles sur la base Mémoire[28].
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Reposoir (Jean-Auguste Brutails 1900)
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Le reposoir à l'entrée du village (déc. 2009)
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L'église Saint-Jean (déc. 2009)
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Le porche et le portail de l'église (déc. 2009)
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Le lavoir (déc. 2009)
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Le monument aux morts près de l'église (déc. 2009)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Noaillac », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Résultats du recensement de la population de Noaillac sur le site de l'INSEE, consulté le .
- Noaillac sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 57,6 km pour Bordeaux, 19,4 km pour Langon et 7,5 km pour La Réole. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 12 août 2011.
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Noaillac et Cazats », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cazats » (commune de Cazats) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cazats » (commune de Cazats) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Noaillac ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Noaillac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Noaillac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Historique des communes, p. 38, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 6 avril 2013.
- Commune de Noaillac sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 12 août 2011.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Inscription du reposoir », notice no PA00083651, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 27 janvier 2010.
- « Recensement de l'autel et de la cloche », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consulté le 27 janvier 2010.
- « Images des retables de l'église Saint-Jean », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture, consulté le 27 janvier 2010.