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Columbite

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Ferrocolumbite
Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[a]
Image illustrative de l’article Columbite
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique FeNb2O6 (Fe,Mn)Nb2O6, ou aussi (Fe,Mn)O·Nb2O5
Identification
Masse formulaire[b] 337,654 ± 0,004 uma
Fe 16,54 %, Nb 55,03 %, O 28,43 %,
Couleur Noir à noir brunâtre
Système cristallin Orthorhombique
Classe cristalline et groupe d'espace (2/m 2/m 2/m),
Groupe spatial = Pcan
Clivage [010] Distinct
Cassure Sub Conchoïdal
Habitus Massif ou granulaire, généralement la texture observée dans le granit ou d'autres roches magmatiques est strié avec des lignes parallèles sur la surface du cristal ainsi que sur ses faces de clivage
Échelle de Mohs 6
Trait brun foncé
Propriétés optiques
Biréfringence Biaxial ( ), b=2.29-2.4
Propriétés chimiques
Densité 5.3 - 7.3, moyenne = 6.3
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La columbite ou niobite, niobite-tantalite ou encore columbate a pour formule chimique (Fe,Mn)Nb2O6 ou (Fe,Mn)O·Nb2O5 en notation oxyde. Elle regroupe deux minéraux distincts de même type, une forme fer (ferro-colombite) et une forme manganèse (mangano-colombite). Ce minéral noirâtre contient du niobium en association avec du tantale. Parfois aussi mentionnée simplement sous l'appellation coltan, un terme usuel résultant de la juxtaposition et de la condensation des noms des minéraux supposés purs colombite et tantalite, les deux pôles extrêmes de la série allant du niobium (anciennement colombium en anglais américain) au tantale.

Découverte

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Découverte pour la première fois à Haddam, dans le Comté de Middlesex (Connecticut), au nord-est des États-Unis. Les premiers specimens connus de ce minéral proviennent de la collection de John Winthrop (1606–1676) premier gouverneur de la colonie du Connecticut et collectionneur passionné de minéraux.

Associations

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Le plus grand cristal jamais découvert était une plaque faisant 6 mm d'épaisseur et 61 × 76 cm[3].

Notes et références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.

Références

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  1. P. Cerny et al. "The tantalite-tapiolite gap: natural assemblages versus experimental data" Canadian Mineralogist 30 (1992) 587 free download
  2. free download
  3. (en) P. C. Rickwood, « The largest crystals », American Mineralogist, vol. 66,‎ , p. 885–907 (lire en ligne)

Liens externes

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