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Nilvange

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Nilvange
Nilvange
Église Saint-Jacques.
Blason de Nilvange
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Val de Fensch
Maire
Mandat
Alexandra Rebstock Pinna
2020-2026
Code postal 57240
Code commune 57508
Démographie
Gentilé Nilvangeois
Population
municipale
4 394 hab. (2021 en évolution de −8,38 % par rapport à 2015)
Densité 1 564 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 34″ nord, 6° 03′ 03″ est
Altitude Min. 193 m
Max. 376 m
Superficie 2,81 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Thionville
(banlieue)
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton d'Algrange
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Nilvange
Géolocalisation sur la carte : France
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Nilvange
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Nilvange
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Nilvange
Liens
Site web nilvange.fr

Nilvange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Géographie

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Localisation

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Nilvange est une commune située dans le Nord-Est de la France, en Lorraine, plus précisément dans le pays thionvillois. Elle a surtout été connue pour la sidérurgie qui existait dans la vallée de la Fensch, étant limitrophe de Hayange, berceau du fer et fief de la famille de Wendel.

Communes limitrophes de Nilvange
Algrange Le Konacker
Fontoy Nilvange Marspich
Knutange Hayange

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Fensch[Carte 1].

La Fensch, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Fontoy et se jette dans la Moselle à Illange, après avoir traversé huit communes[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Nilvange.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].

La qualité de la Fensch peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 845 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Nilvange est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thionville[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant douze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,8 %), forêts (25,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,6 %), mines, décharges et chantiers (9,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • 821 : Nilfinga, 875 : Nilvengis, 1292 : Nilvinges, 1473 : Nielfingen, 1495 : Nylffingen, 1537 : Nilving, 1567-1568 : Nilfingen, 1756 : Nivange, 1871-1918 : Nilvingen.
  • En allemand : Nilwingen[17], en francique lorrain : Nilwéngen[18] et Nilwéng.
  • Dépendait de l’ancien duché de Luxembourg, seigneurie de Florange.
  • En 1817, Nilvange, village sur la Fensch, avait 123 habitants répartis dans dix-sept maisons.
  • Faisait partie de la paroisse de Hayange jusqu’en 1860.

La commune prend son essor démographique avec la création de l'usine sidérurgique de Knutange (SMK après 1919), située en partie sur le ban de Nilvange : sa population passe de 620 à 5 800 habitant entre 1880 et 1910. La commune accueille alors le siège de l'entreprise.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965 mars 2001 Victor Madelaine PSU-PS Contremaître
Conseiller général du canton d'Hayange (1967 → 1982)
Conseiller général du canton d'Algrange (1982 → 1992)
mars 2001 mars 2014 René Gori PS Directeur d'école
Conseiller général du canton d'Algrange (2004 → 2015)
mars 2014 mai 2020 Moreno Brizzi DVG Agent technique
6e vice-président de la CA Val de Fensch (depuis 2014)
mai 2020 En cours Alexandra Rebstock-Pinna CENTRE ECOLO Professeure des écoles
Conseillère départementale depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

En 2021, la commune comptait 4 394 habitants[Note 5], en évolution de −8,38 % par rapport à 2015 (Moselle : 0,52 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
12185104163185189296310273
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
4526208057367893 2674 3595 7956 256
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
7 4908 4507 5937 2578 0219 3378 1367 0185 944
1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 -
5 5835 2865 0525 0194 8394 7964 4304 394-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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  • école maternelle Les Crayons magiques
  • école élémentaire George-Brucker

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices religieux

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  • Église (première église) construite en 1908, détruite en 1914.
  • Église Saint-Jacques de 1925 (deuxième église) : statue de saint Jacques du XVe siècle.
  • Temple protestant réformé, rue Joffre construit entre 1909 et 1910.
  • Église orthodoxe russe de la Sainte-Trinité – Saint-Nicolas, 22, rue de Verdun, construite pour les ouvriers d'origines russe et ukrainienne, installée en 1946 en remplacement de l'ancienne qui se trouvait depuis 1925 dans la rue des Vosges. Sur le toit se trouve une croix orthodoxe. Elle est aujourd'hui rattachée au Vicariat de tradition russe auprès de la Métropole de France[23], une juridiction du Patriarcat œcuménique de Constantinople.
  • Chapelle du Konacker XXe siècle.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Nilvange Blason
D'argent au lion de gueules, à la bordure du même, en sautoir deux marteaux d'azur brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thionville comprend une ville-centre et onze communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Nilvange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « la Fensch »
  2. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  3. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Nilvange et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Thionville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Nilvange ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  18. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « Parution de la « Lettre du Vicariat », sur mgro.fr (consulté le ).