NGC 1055
NGC 1055 | |
La galaxie spirale barrée NGC 1055 par le relevé SDSS. | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
---|---|
Constellation | Baleine |
Ascension droite (α) | 02h 41m 45,23s[1] |
Déclinaison (δ) | 00° 26′ 35,4″ [1] |
Magnitude apparente (V) | 10,6 [2] 11,4 dans la Bande B[2] |
Brillance de surface | 13,88 mag/am2[2] |
Dimensions apparentes (V) | 7,6′ × 2,7′ [2] |
Décalage vers le rouge | 0,003322 ± 0,000002[1] |
Angle de position | 105°[2] |
Localisation dans la constellation : Baleine | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 996 ± 1 km/s [1] |
Distance | 11,37 ± 0,83 Mpc (∼37,1 millions d'al)[1] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie spirale barrée |
Type de galaxie | SBb? edge-on[1] SBb[2],[3]Sab? pec?[4] |
Dimensions | environ 35,06 kpc (∼114 000 al)[1],[a] |
Découverte | |
Découvreur(s) | William Herschel[4] |
Date | [4] |
Désignation(s) | PGC 10208 MCG 0-7-81 UGC 2173 CGCG 388-95 IRAS 02391 0013[2] |
Liste des galaxies spirales barrées | |
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NGC 1055 est une galaxie spirale barrée relativement rapprochée et vue par la tranche, située dans la constellation de la Baleine. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 771 ± 16 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 11,37 ± 0,83 Mpc (∼37,1 millions d'al)[1]. NGC 1055 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en [4].
NGC 1055 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique Sab sp dans son atlas des galaxies[5],[6].
La classe de luminosité de NGC 1055 est II et elle présente une large raie HI. De plus, c'est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés. Elle est aussi une galaxie active de type Seyfert 2 (Sy 2)[1]. Son bulbe proéminent est traversé par une large et sombre bande de poussière.
La luminosité de la galaxie de NGC 1055 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 1,00 × 1010 (1010,00) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 1,23 × 1010 (1010,09)[7].
À ce jour, 24 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 15,054 ± 3,584 Mpc (∼49,1 millions d'al)[8], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Trou noir supermassif
[modifier | modifier le code]Selon un article basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 1055, on obtient une valeur de 107,0 (10 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[9].
NGC 1055 et M77
[modifier | modifier le code]NGC 1055 et M77 sont dans la même région de la sphère céleste. Ces deux galaxies sont particulièrement esthétiques en astrophotographie. C'est durant le mois de septembre qu'il y a lieu de les photographier afin de pouvoir bénéficier d'un temps de pose le plus long possible, compte tenu notamment du fait que ces deux objets sont situés à une hauteur assez basse sur l'horizon dans l'hémisphère nord de la Terre.
Groupe de M77
[modifier | modifier le code]Selon A. M. Garcia, NGC 1055 est membre du groupe de M77. Ce groupe de galaxies renferme au moins 7 membres. Les autres galaxies du groupe sont M77 (NGC 1068), NGC 1073, UGC 2162, UGC 2275, UGC 2302 et UGCA 44[10].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
NGC 1055 et de M77 imagées par un astronome amateur.
-
NGC 1055 en ultraviolet par le télescope spatial GALEX.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Results for object NGC 1055 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 1000 à 1099 », Site WEB du cours d'astronomie du Cégep de Valleyfield.
- (en) « NGC 1055 sur HyperLeda » (consulté le )
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 1050 - 1099 » (consulté le ).
- Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 1055
- (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 1055 » (consulté le )
- D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI 10.1086/376841, Bibcode 2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
- « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 1055 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
- X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », The Astronomical Journal, vol. 131, no 3, , p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne [PDF])
- A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) NGC 1055 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 1055 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 1055 sur la base de données LEDA
- NGC 1055 sur le site de SEDS
- (en) NGC 1055 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 1055 sur le site du professeur C. Seligman
- ESO: Une galaxie vue par la tranche incl. Fotos & Animation
- (en) « Portrait of NGC 1055 », sur Astronomy Picture of the Day, NASA, (consulté le ) (traduction/adaptation française)