NCSM Moose Jaw
NCSM Moose Jaw | |
Le Moose Jaw vers 1941. | |
Type | Corvette |
---|---|
Classe | Flower |
Fonction | militaire |
Histoire | |
A servi dans | Marine royale canadienne |
Constructeur | Collingwood Shipbuilding |
Fabrication | acier |
Commandé | |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Mis hors service le Démoli en |
Équipage | |
Équipage | 85 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 205 pieds (62 m) |
Maître-bau | 33 pieds (10 m) |
Tirant d'eau | 11,5 pieds (4 m) |
Déplacement | 940 t |
Propulsion | 2 chaudières à tubes de fumée Scotch 1 machine à vapeur à double effet |
Puissance | 2 050 kW |
Vitesse | 16 nœuds (30 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 canon de 102 mm 4 mit. de 12,7 mm 2 hérissons 2 lanceurs de grenades ASM |
Électronique | 1 radar SW1C 1 sonar Type 144 |
Rayon d'action | 3 500 milles marins (6 482 km) à 12 nœuds (22 km/h) |
Carrière | |
Pavillon | Canada |
Indicatif | K164 |
modifier |
Le NCSM Moose Jaw est une corvette de classe Flower de la Marine royale canadienne pendant la Seconde Guerre mondiale.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Moose Jaw devait s'appeler à l'origine Churchill, en référence à Churchill (Manitoba), mais après un conflit de nom avec un navire de la Royal Navy, son nom est changé pour un hommage à la municipalité de Moose Jaw[1].
Après son arrivée à Halifax, le Moose Jaw est affecté au commandement de Terre-Neuve en . Le , il part en exercice avec le NCSM Chambly. En route, ils reçoivent l'ordre de renforcer le groupe d'escorte qui protège le convoi SC 42. Le , le Moose Jaw et le Chambly coulent l'U-501 à l'aide de grenades sous-marines et d'éperonnages dans le détroit du Danemark au sud de Tasiilaq, au Groenland ; il s'agit du premier sous-marin allemand coulé par la marine canadienne[2]. Le lendemain, le NCSM Kenogami et le Moose Jaw sauvent 41 survivants de l'équipage du navire marchand britannique Berury, torpillé et coulé par l'U-207 à l'est du cap Farvel[3]. Le convoi perd un total de dix-huit navires marchands. Le Moose Jaw a besoin de dix jours de réparations à Greenock en raison des dommages causés lors de l'éperonnage de l'U-501[4].
Le Moose Jaw est envoyé à Tobermory pour des travaux de maintenance en octobre. Une fois ces travaux terminés, le Moose Jaw passe les quatre mois suivants à escorter des convois entre Saint-Jean de Terre-Neuve et l'Islande. Le , le Moose Jaw embarque avec le groupe d'escorte N12, le premier groupe d'escorte entièrement canadien à effectuer la traversée transatlantique, pour le port de Londonderry[5]. Le groupe arrive à destination treize jours plus tard. Après le nettoyage de la chaudière, le groupe retourne à Saint-Jean avec un convoi ON.
À la mi-, le Moose Jaw s'échoue à l'entrée sud du port de Saint-Jean de Terre-Neuve. En raison des dommages importants et de la nécessité de le rééquiper, il est mis hors service jusqu'au . Après une période de préparation, il est brièvement affecté à la Western Local Escort Force avant d'être envoyé au Royaume-Uni dans le cadre de la contribution du Canada à l'opération Torch en septembre. Le Moose Jaw passe les cinq mois suivants à escorter des convois entre le Royaume-Uni et Gibraltar puis revient au Canada en [6].
En , le Moose Jaw est affecté à la Québec Force, mais fut ensuite transféré à la Gaspé Force. Il subit un carénage à partir de décembre, qui dure jusqu'en mai. Après une période de préparation, le Moose Jaw est affecté au Commander-in-Chief, Western Approaches, dans le cadre du débarquement de Normandie[7]. Il sert à ce titre jusqu'en , date à laquelle il est réaffecté au Groupe d'escorte EG 41 de Plymouth. Il escorte des convois côtiers de Milford Haven jusqu'à la fin de la guerre. Le , le Moose Jaw sauve six survivants du navire marchand britannique Norfolk Coast, qui fut torpillé et coulé par l'U-1302 au sud-ouest de Strumble Head[8].
Le Moose Jaw est désarmé par la Marine royale canadienne le à Sorel, au Québec. Le navire est vendu pour démolition en et démantelé à Hamilton (Ontario)[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMCS Moose Jaw » (voir la liste des auteurs).
- (en) Ken Macpherson, Marc Milner, Corvettes of the Royal Canadian Navy 1939-1945, Vanwell Publishing, (ISBN 1551250527)
- Chefs Guerriers : Perspectives concernant les militaires canadiens de haut niveau, Dundurn Press, , 416 p. (ISBN 9781554881314, lire en ligne), p. 201
- (en) « HMCS Kenogami (K 125) », sur uboat.net (consulté le )
- « Le NCSM Moose Jaw éperonne le U-501 », sur Centre Juno Beach (consulté le )
- (en) « Action Stations », Canada's Naval Memorial Magazine, vol. 31, no 1, , p. 15-16 (lire en ligne)
- « HMCS Moose Jaw », sur Gouvernement du Canada (consulté le )
- « Jour J : Le rôle joué par les trois armées canadiennes pendant l’opération Overlord », sur Gouvernement du Canada, (consulté le )
- (en) « HMCS Moosejaw (K 164) », sur uboat.net (consulté le )