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My Major Company

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MyMajorCompany
logo de My Major Company

Création 08-06-2007
Disparition 1er mars 2016 : arrêt des projets présents sur le site, l'entreprise continue malgré tout ses autres activités (label, tipeee…)
Fondateurs Michael Goldman, Sevan Barsikian, Anthony Marciano, Simon Istolainen
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social 20, rue du Sentier
75002 Paris
Drapeau de la France France
Direction Michael Goldman, Sevan Barsikian, Anthony Marciano
Actionnaires Michael Goldman (31,8 %) ()[1]
Arthur (9,6 %) ()[1]
Anthony Marciano (8,6 %) ()[1]
Banijay Entertainment (50 %) ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Enregistrement sonore et édition musicale (d)[2] et financement participatifVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits Site de financement participatif
Sociétés sœurs Bamago (société par actions simplifiée, spécialisée dans l'enregistrement sonore et l'édition musicale)
Effectif 11 en 2017
SIREN 498411446Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.mymajorcompany.com/

Chiffre d'affaires 1 536 900 € en 2017
Résultat net -176 300 € en 2017 (perte)

My Major Company (MMC) est une plateforme de financement participatif. À sa création en 2007[3], My Major Company est un label participatif[4] qui propose aux internautes de soutenir financièrement de jeunes artistes, en contrepartie de quoi les internautes touchent une rémunération sur les ventes physiques et numériques de l'album. Depuis , My Major Company est scindé en deux entités distinctes : un label de musique d'un côté[5] et une plateforme de financement participatif[4],[5] de l'autre, accueillant tous types de projets.

De 2007 à 2012, la société affirme avoir levé avec sa plateforme 13 millions d'euros sur les différents projets mis en lignes[6].

2007-2009 : le label participatif

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Le site ouvre ses portes en . My Major Company propose un catalogue d'une dizaine d'artistes choisis par la direction artistique. Les internautes peuvent investir des parts de 10  sur les artistes en lesquels ils croient. Une fois la barre des 70 000  atteinte, l'artiste est envoyé en studio[7] puis sort son album. My Major Company, les internautes et l’artiste se partagent un pourcentage des recettes nettes dégagées par les ventes physiques et numériques du projet, respectivement 20 %, 40 % et 40 %[8].

Le premier artiste à atteindre sa jauge est Grégoire. Les 70 000 euros sont atteints le , c’est-à-dire moins de deux mois après sa mise en ligne[9][réf. à confirmer].

En 6 mois, 5 artistes atteignent les 70 000 euros : (Grégoire, Thierry De Cara, Joyce Jonathan, Eyejack et Agonie)[réf. souhaitée]. Parmi eux la première jeune fille produite par ce système, le  : Joyce Jonathan[10][réf. à confirmer].

En , l’équipe de My Major Company met en ligne une nouvelle artiste : Irma. En deux jours, elle récolte l'argent nécessaire pour concocter son premier album, Letter to the Lord. Plus de 400 internautes-producteurs, qui ont suivi ses prestations sur le Web, décident de soutenir son projet[11].

En , Stéphane Courbit entre dans le capital de My Major Company. L'ancien patron d'Endemol France injecte plus de trois millions d'euros sur trois ans, via sa structure d'investissements Financière Lov, dans le label musical communautaire sur internet. Cette opération valorise la start-up à 10 millions d'euros[12].

Le , l’album Toi Moi de Grégoire sort et se classe directement no 2 du top album[13]. Il restera plus de deux ans dans le Top 30 des meilleures ventes d'albums. L'opus s'écoule à plus de 1 200 000 exemplaires et ses producteurs, qui ont pu suivre l'avancement de l'album, percevront une rémunération de près de 20 fois la mise initiale[14].

Son second album Le Même Soleil, également produit par les internautes de My Major Company, sort le et comporte notamment un duo inédit avec Jean-Jacques Goldman, La Promesse[15].

Un troisième album, plus électrique, sort le [16] : Les roses de mon silence composé de 17 titres.

2010-2011 : premières tentatives de diversification

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Le My Major Company commercialise l’album de Joyce Jonathan Sur Mes Gardes.

Arrangé par Louis Bertignac, l’opus décroche un disque d’or en trois mois seulement[17] et se hisse à la première place des ventes d'albums en téléchargement[18][réf. à confirmer], avant d’être certifié disque de platine. L’album, en mandarin, sera commercialisé à Hong Kong et Taïwan fin 2010[19].

Presque à la même date, le , sort l'album de Thierry De Cara Une vie entière. Dans une longue interview[20] consacrée à son album, l'artiste s'étonnera publiquement de ne pas avoir été associé à la campagne promotionnelle de sa consœur « J'ai découvert par hasard la présence de Joyce et de Grégoire sur « Le Grand Journal », en direct à la télé. Personne ne m'en avait parlé. », et reviendra sur les difficultés rencontrées lors de la réalisation de son disque.

My Major Company Books

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Le , My Major Company ouvre le site My Major Company Books (MMC Books), en association avec la maison d'édition XO éditions. Le site permet aux auteurs de présenter leur projet via un espace personnel et propose aux internautes de cofinancer les 20 000 euros requis pour l'édition du livre, la mise minimale étant de 10 euros. Une fois cette somme atteinte, l'édition et la diffusion des ouvrages est assurée par XO éditions, chaque livre étant édité à hauteur d'au moins 10 000 exemplaires.

Les internautes-éditeurs se partageront 25 % des revenus nets générés en librairie et toucheront 5 % des recettes nettes sur les cessions de droit (poche, étranger, cinéma, etc.). Ils sont informés et sollicités par My Major Company Books à chaque étape importante du développement du projet, comme pour le choix de la couverture du livre.

Mais seuls six livres dans les trois premiers mois de la plateforme, seront sélectionnés et proposés au financement, puis commercialisés. Aucun d'entre eux ne connaîtra de succès commercial notable et la filiale MMC Books fermera[21] en 2012, à l'occasion de la restructuration de la société :

  • Elena Klein, Cendrillon à Hollywood - Paru en 2010 ;
  • Al Coriana, No Life - Paru en 2010 ;
  • Erik Wietzel, Ne cherche pas à savoir - Paru en 2010 ;
  • Xavier Müller, Dans la peau d'un autre - Paru 2011 ;
  • Christian Cazalot & Eric Cazalot, Come Back - Paru 2011 ;
  • Shaké Mouradian, Jude.R - Paru en 2011.

My Major Company UK

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Le , MyMajorCompany se lance en Angleterre avec à sa tête Paul-Rene Albertini, ex-Chairman and CEO (PDG) de Warner Music International[22].

Le modèle est en tout point similaire au modèle français. Le premier groupe à atteindre 100 000 £ est Ivyrise[23][réf. à confirmer] qui a notamment participé à la compilation Génération Goldman (produit par My Major Company). L’album d’Ivyrise est sorti en Angleterre le et en France le . Les deux autres artistes à avoir émergé via My Major Company UK sont Some Velvet Morning (sortie France ) et Millers Daughter.

Comme MMC Books, MMC UK fermera en 2012[24].

  • Ivyrise, Yvyrise
  • Some Velvet Morning, Allies
  • Millers Daughter

My Major Company BD

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En , My Major Company s'associe au groupe Media Participations qui détient notamment Dupuis, Dargaud et Le Lombard pour lancer My Major Company BD[25]. Comme c'est le cas pour My major Company Music et sa déclinaison littéraire My Major Company Books, les auteurs pourront proposer leur projet via un espace personnel. Les internautes auront la possibilité de les financer et quand la somme nécessaire sera réunie (entre 10 000 et 25 000 euros), l'auteur pourra voir son album édité. Les contributeurs recevront une participation sur les bénéfices, au prorata des sommes engagées. Les maisons d'éditions impliquées pourront aussi financer directement un projet, si celui-ci les intéresse[26].

5 bandes dessinées atteindront les 25 000 euros nécessaires à leur édition[27][réf. à confirmer] :

  • Le Chômeur et sa Belle (Dupuis) – Jacques Louis
  • Shrimp (Dargaud) – B d’aoust, M. bruniat et M. Donck
  • La Ballade de Magdalena (Le Lombard) – C. Dubois
  • Pleine Lune (Dargaud) - par Bauthian et Saponti
  • Le Chômeur et sa Belle tome 2 (Dupuis) – Jacques Louis

2012-2013 : restructuration, succès et polémiques

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En , My Major Company décide d’agréger l’ensemble de ses filiales sur une seule et même plateforme et d’ouvrir son site à tous types de projets. « My Major Company va devenir un site d'intermédiation généraliste. N'importe quel créateur, qu'il s'agisse de musique, de bandes dessinées, de livres mais aussi de technologie, de jeux vidéo, de photographie ou de tout autre domaine créatif pourra proposer son projet au financement des internautes » explique la plateforme dans un communiqué, qui souligne l'importance croissante du financement participatif[28].

Cette restructuration s'explique aussi en raison de la faible rentabilité de la branche production participative. Dans une interview au site Jim Le Pariser[29], le président de la société affirme que son entreprise perd de l’argent depuis le début avec le financement participatif et n’est rentable qu'avec la partie label. Une fragilité de ce secteur corroborée par plusieurs articles qui rapportent qu'entre 2008 et 2012, seuls trois artistes estampillés "My Major Company" ont connu le succès permettant de rentabiliser l'album et rembourser les internautes de leur participation[30].

C'est sur ce modèle d'intermédiation que My Major Company ouvre une filiale espagnole en coentreprise[31] avec le groupe média Prisa. My Major Company Espagne[32] ouvre ses portes le . La société est dirigée par Borja Prieto, ancien directeur marketing chez Universal Espagne, puis directeur des contenus de Myspace.

Controverse album Oxygen

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Le , Baptiste Giabiconi propose aux internautes de participer au financement de son premier album, Oxygen.

Avec 280 000 euros levés en trois mois, My Major Company bat un record de souscriptions pour un disque[33].

Le l'album de Baptiste Giabiconi, d'abord commercialisé en exclusivité sur le site Vente-privée, obtient la première place dans les classements de ventes dès sa sortie. L'artiste alors peu connu détrône Mika et Pink.

Le SNEP décide alors d’exclure l’album du classement officiel. « Le Snep exclut toujours les albums vendus en exclusivité chez un seul distributeur. On s'est aperçu qu'il y avait une exclusivité de fait avec le site Vente-privee.com », explique David El Sayegh, directeur général du Snep (Syndicat national de l'édition phonographique)[34].

Dans un communiqué de presse Jacques-Antoine Granjon, fondateur et PDG de Vente Privée, parle d'une injustice et suppose que des pressions (d'une major ?) ont pesé sur les épaules du SNEP afin de motiver cette décision selon le journaliste qui relate cette publication[35]. « Nous lançons des artistes référencés au classement GFK depuis 2011. Nous condamnons d'autant plus cette décision que cette année, pas moins de 5 artistes distribués par notre site ont été classés dans le TOP GFK pendant 14 semaines, avec les mêmes conditions de prix (6  2,50  de frais de port), sans que le SNEP ne se soit jamais manifesté » résume le PDG de VP.

Mais le SNEP justifie aussi sa décision par le décalage inédit entre les ventes effectuées sur le site vente-privee.com (99,4 %) et sur les autres platesformes de téléchargement concurrentes telles Itunes ou Amazon (0,6 %). Le Point, lui, va plus loin, parle d'un coup marketing raté destiné à créer le buzz, et soupçonne que le budget communication - destiné à promouvoir l'album – ait été tout simplement utilisé par ses propres promoteurs pour acheter le disque à prix de gros sur le site vente-privee.com, afin de gonfler artificiellement le volume des ventes[notes 1],[36].

Une suspicion relancée par le SNEP trois semaines plus tard, à la sortie officielle dans les bacs le , quand le syndicat révèle que 1 589 des 2 418 albums vendus l'ont été dans le réseau FNAC, dont 811 CD sur deux jours pour le seul magasin des Champs-Élysées[37]. Le principal producteur de l'album Oxygen poursuit sa communication en remettant un disque d'or symbolique – non certifié par le SNEP, le seul organisme habilité à le décerner[38] - lors d'un concert le au Divan du Monde à Paris.

Après la décision du SNEP, excluant les 21 000 premières ventes, l'observation des statistiques de vente réellement validées par Charts in France fait apparaître une chute vertigineuse du classement, l'album disparaissant du top album dès le [39].

Une sortie en Allemagne est annoncée pour sur le label SMART (Sony Music) qui aurait en charge l’exploitation européenne de l’album[40].

Projets les plus financés & Génération Goldman

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En , Chips et Noi, deux spécialistes de e-sport décident de tenter, via My Major Company, le financement participatif pour leur projet Tales of the Lane. Alors que les organisateurs demandent 80 000 euros, c’est 105 000 euros qui sont récoltés en quelques semaines, ce qui constitue un record en France pour un projet financé sur le modèle du « don contre don », c’est-à-dire sans retour financier[41].

En , c'est la start-up high tech Wistiki qui bat le record du projet le mieux financé sur My Major Company, avec ses objets connectés pour ne plus perdre ses affaires designés par Philippe Starck. 196 000 euros sont récoltés en 2 mois, soit 2000% de la somme initialement demandée[42]. Mais fait faillite en 2020.

Un mois plus tard, le label My Major Company commercialise Génération Goldman en coproduction avec M6. C’est le premier projet commercialisé par le label sans le soutien des internautes, bien que plusieurs artistes du label aient été placés sur la compilation (Ivyrise sur Je te Donne, Baptiste Giabiconi sur Là-Bas, Irma sur Puisque tu Pars). La compilation entre directement numéro 1 du classement et entre dans le top 5 des albums les plus vendus en 2012 en seulement quelques semaines d’exploitation[43].

Un second volume de l'album est annoncé pour [44].

Accusations

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Le , un article du site lepoint.fr[45] met le feu aux poudres en se faisant l’écho de la fronde issue d’un groupe d’internautes-producteurs[30] en colère, déçus par My Major Company et ses méthodes. L’article fait état de nombreux reproches liés au développement des artistes produits sur l’ancien modèle de My Major Company ; des délais de production trop longs, en moyenne 2 ans (et même 4 ans dans le cas de l’artiste J. Comblat) ; des faibles retours sur investissements. Jusqu’en 2012, seuls trois artistes auraient vendu suffisamment de disques (au-delà de 10 000 exemplaires) pour rembourser les internautes de leur participation ; l’opacité de fonctionnement de la société. Le label ne justifierait de rien. Les internautes ne sauraient pas comment leur argent investi est utilisé, et les artistes n’auraient pas toujours leur mot à dire sur le développement de leur projet. « Le label décide seul des dépenses et de façon unilatérale pour la production de l'album. » (Victor Lugger, directeur financier My Major Company)

Attaqué par Le Point, My Major Company réplique et délivre son droit de réponse[46], admettant une part d’erreurs et d’échecs dans son travail, mais réfutant en bloc « les attaques sur l’honnêteté de leur fonctionnement portées par une méconnaissance totale des réalités du marché et de nos processus internes. », regrettant « que certains médias s’en fassent l’écho sans plus de mesure ».

France info[47] se fait à son tour le relais de cette polémique et évoque le dépôt d’une plainte par un internaute auprès du procureur de la république de Paris. L'information est reprise plus tard par le site Numerama[48]. Julien Barthe, l’internaute, a misé 200 euros sur un artiste dont l’album n’est toujours par sorti après 3 ans d’attente. Il demande le remboursement de ses parts ainsi que des dommages et intérêts. Le procureur n’a, à ce jour, pas donné suite à sa plainte. France info relaye également le témoignage d’un artiste qui estime avoir eu affaire « à des gens totalement incompétents pour tout l’aspect promotionnel, marketing », regrettant une absence de vision à long terme[48].

À ces critiques, Sevan Barsikian (cofondateur de la société) rétorque sur l’antenne de France Info qu’il faut « laisser les gens parler, les chiens aboyer ». Reconnaissant qu’il est normal de rendre des comptes aux internautes, il rejette les accusations d'opacité et ajoute que sa société répond à tous ceux qui en font la demande, même si ça ne se fait pas spontanément « ça n’a jamais été dans la philosophie de la boite »[48].

Dans une interview pour le journal Technikart[21], de , Michael Goldman met en avant « les 91 projets financés, les 26 000 fans Facebook et la majorité de notre clientèle qui a tiré de cette expérience un plaisir immédiat », mais reconnaît que le financement participatif « n'est qu'un outil de plus » qui ne garantit pas le succès.

Depuis 2012

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Pour l’année 2012, My Major Company annonce un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros pour un résultat net supérieur à 700 000 euros[réf. souhaitée] et début 2013, Arthur annonce entrer dans le capital de My Major Company. Il y rejoint Stéphane Courbit avec lequel il avait monté Case Production devenue ASP, puis Endemol France en 2001[49].

Arthur et My Major Company envisageraient de lancer MMC Humour, un système de production à destination des humoristes[50].

My Major Company en se lança dans le financement de films à budget important. Les donateurs sont crédités au générique du film et reçoivent un retour financier selon la carrière commerciale du long métrage. L'un des premiers films financé est Piégé, un film de Yannick Saillet sur un soldat (Pascal Elbé) bloqué par une mine en Afghanistan. Le film est finalement une catastrophe critique et commerciale.

En septembre 2013, My Major Company devient le premier label indépendant à classer deux albums dans le top 5 des ventes SNEP,[réf. souhaitée] avec Génération Goldman Volume 2 et le troisième album de Grégoire Les Roses de mon silence.

Fin , les nouveaux chiffres sortent : c'est l'hécatombe et nombre de producteurs se plaignent de n'avoir rien ou presque, estimant par ailleurs que MMC n'a pas respecté son obligation de promouvoir les projets produits.[réf. souhaitée]

En avril 2015, la plateforme a lancé en partenariat avec Viparis une offre de financement participatif de spectacles et d'événements en France nommée Paris Event Maker[51].

En , My Major Company annonce l'arrêt de nouveaux financements de projets et donc l'arrêt à terme du site, souhaitant se concentrer sur d'autres activités comme Tipeee et sur son label[52], alors même que le plus gros projet jamais financé sur sa plateforme se révèle précisément à ce moment-là. Il s'agit du projet développé par la start-up high tech Wistiki[42], avec ses objets connectés pour ne plus perdre ses affaires dont le design est de Philippe Starck. Qui fait faillite en 2020.

Artistes et albums du label My Major Company entre 2008 et 2015

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Artiste Album Date de parution Ventes physiques[53] Téléchargements[53] Certifications Retour producteur
pour 10  investi (hors frais)[53]
Grégoire Toi Moi
Le Même Soleil
Les Roses de mon silence
09/06/2008
15/11/2010
16/09/2013
737 000
232 136
/
28 377
11 362
/
Drapeau de la France France : Disque de diamant Diamant
/
/
220 
15,99 
Non produit par les internautes
Agonie De l'autre côté du miroir 23/03/2009 3095 / 0,62 
Joyce Jonathan Sur mes gardes 18/01/2010 137 359 18 357 / 41,05 
Thierry De Cara Une vie entière 25/01/2010 1422 / /
Siobhan Wilson Songs 21/06/2010 1788 704 0,78 
Thony Ritz Night City 12/07/2010 348 / 0,19 
Marie Amélie Dans un vertige 27/09/2010 651 274 0,24 
Thomas Pradeau À deux pas de ma rue 22/11/2010 610 182 0,42 
Margaux Simone Nana 22/11/2010 599 91 0,35 
Eyejack 22/11/2010 518 / /
Lullaby (B.O. du film) 29/11/2010 298 68 1,16 
Irma Letter To The Lord
Faces
28/02/2011
02/06/2014
74 515
/
37 643
/
/ 39,60 
Non produit par les internautes
Fabien Duclerc 11/04/2011 294 79 0,31 
Allan Théo Reprends les armes 16/05/2011 453 141 0,38 
Meltones Nearly Colored 06/06/2011 1262 357 0,62 
Ivyrise (MMC UK) England 05/09/2011
France 18/02/2013
298 62 0,16 £
Greg Laffargue Quotidien 27/09/2011 568 113 0,43 
Christophe Cirillo Funambule 23/01/2012 369 153 0,13 
Mani Heroes of Today 30/01/2012 2301 893 1,11 
Maxime Dis-moi Maman 13/02/2012 236 6 0,20 
Lola Everybody Relax 05/03/2012 407 169 0,22 
David Parienti 19/03/2012 76 13 0,06 
Some velvet morning (MMC UK) Allies 30/04/2012 74 67 0,03 £
Wendy Nazaré À tire d’ailes 14/05/2012 577 212 0,53 
Licia Chery Blue Your Mind 11/06/2012 625 306 0,44 
Arno Santamaria 1362 18/06/2012 440 131 0,22 
Hanna 13 h 13 08/10/2012 198 50 0,06 
Baptiste Giabiconi Oxygen 15/10/2012 54 543 1112 Disque d’or non certifié[54] 5,09 
Juno Speed Racer 15/10/2012 183 21 0,07 
Alex Kassel Along the Way 22/10/2012 174 4 0,11 
Les Voix de l’enfant (compilation caritative) 19/11/2012 4793 / 1,19 
Génération Goldman (Album de reprises)
Génération Goldman 2
19/11/2012
26/08/2013
/
/
/
/
Drapeau de la France France : Disque de diamant Diamant
/
réalisé en collaboration avec M6 interactions
(non produit par les internautes)[55]
Emily Lady Some Things to Say 04/03/2013 260 221 0,07 
Matt Marvane Un coin de paradis 01/04/2013 3173 134 0,40 
Mayor Thérapie De troupe 17/06/2013 567 / 0,13 
Julien Comblat Monde nouveau 23/10/2013 85 34 0,04 
Germain Saison morte 28/10/2013 157 / 0,06 
Lena Luce Métropolitaine 28/10/2013 471 189 0,07 
Dania Gio Face à face 27/11/2013 383 235 0,07 
Judith Tombée Du Lit 27/01/2014 1216 254
Nicom En plein vol 10/02/2014 208
Ika Ménage de printemps 24/03/2014
Joy Wild Face à face 31/03/2014
Nathalie Beaton D’ou l’on vient 26/05/2014
Dumè La Moitié du chemin 16/06/2014
Devon Graves Du Tennessee à Paris 13/10/2014
Bastien Lanza 2 h du mat 26/01/2015

Projets en intermédiation avec intéressement

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  • Théâtre de Paris

- Tartuffe - Tout Offenbach ou presque !

  • Théâtre de Belleville, Sodome, ma douce
  • Théâtre la Pépinière, Carte blanche à François Morel
  • Stage Touring France, L'Âge de glace Live !
  • Pascal Elbé, Piégé

Notes et références

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  1. La technique marketing consistant à acheter ses propres disques par achat groupé pour faire croire à un succès et créer un phénomène d'achat par effet buzz serait possible sur une plateforme comme le site vente-privee.com qui ne différencie pas les achats réalisés en gros volume et les ventes à l'unité, contrairement à des sites comme ITunes ou Amazon.com qui en font la compatibilité stricte et rendent compte aux professionnels du Syndicat national de l'édition phonographique.

Références

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  1. a b c et d statuts.Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. Sioufi, Volle, Moati 2012, p. 93
  4. a et b Sioufi, Volle, Moati 2012, p. 88
  5. a et b My Major Company (site)
  6. Article du Figaro du 14/12/12
  7. Article Numerama du 15/02/08
  8. Article de l'Express du 17/06/2008
  9. Page Projet de Grégoire - Toi Moi du 15/02/08
  10. Page projet de Joyce Jonathan - Sur Mes Gardes
  11. article du Figaro 31/05/2011
  12. Article ZDNet.fr du 06/01/09
  13. article 01net.com du 16/10/08
  14. [PDF] Article publié dans le magazine Capital du 1er septembre 2010
  15. Goldman chante avec Grégoire / leparisien.fr
  16. Grégoire : un troisième album plus électrique en novembre
  17. Remise du disque d'or lors de son concert au café de la danse le 22 avril 2010
  18. Selon le site officiel de Joyce Jonathan (voir onglet « Actualité » en date du 23 août 2010)
  19. (fr) Joyce Jonathan se fait connaître en Asie
  20. Thierry de Cara en interview / charts in France
  21. a et b My Major Company Books […] fin provisoire de l'aventure - Technikart 5 avril 2013
  22. Article Techcrunch du 08/12/10
  23. My Major Company (site)La Page Projet d'Ivyrise
  24. MMC UK
  25. Article Le Figaro du 22/09/11
  26. Article L'Express du 21/09/11
  27. My Major Company (site) Article L'Express du 21/09/11
  28. Article Numerama du 12/05/12
  29. le crowdfunding, depuis le début, on perd de l’argent / jimlepariser.fr
  30. a et b Des internautes et artistes s'insurgent / La tribune
  31. Interview dynamique-mag.com
  32. My Major Company (site) My Major Company Espagne « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  33. Article Challenges du 06/09/12
  34. Article FranceTV culturebox du 08/10/12
  35. Article PCINpact du 08/10/12
  36. « Baptiste Giabiconi : le premier est devenu dernier », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le )
  37. Baptiste Giabiconi, des ventes suspectes à la FNAC Élysée / electronlibre.info
  38. « Baptiste Giabiconi reçoit un disque d'or non certifié », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  39. « Baptiste Giabiconi », sur chartsinfrance.net (consulté le )
  40. Baptiste Giabiconi signe chez Sony Music
  41. Article L'Express du 08/11/12
  42. a et b « MyMajorCompany - Soutenez Wistiki By Starck:Ne perdez plus vos affaires », sur MyMajorCompany (consulté le )
  43. Article MétroFrance du 21/01/13
  44. Génération Goldman 2 : Un deuxième album en 2013 !
  45. My Major Company, le revers peu reluisant de la médaille / Le point.fr
  46. Major Company délivre son droit de réponse / chartsinfrance.net
  47. My Major Company dans la tourmente / France Info
  48. a b et c Une plainte déposée contre My Major Company / Numerama
  49. Endemol France (Ex- Case Productions) / Arthur
  50. Paru dans le numéro 170 de Technikart - mars 2013.
  51. Viparis et my Major Company lance Pariseventmaker, une plateforme de crowdfunding événementiel
  52. Crowdfunding : Orange investit dans KissKissBankBank, MyMajorCompany abandonne, Guénaël Pépin, Next Inpact, 12 février 2016
  53. a b et c Alloprod.com / My Major Company : un point sur les mises.
  54. Baptiste Giabiconi reçoit un disque d'or non certifié
  55. La compilation "Génération Goldman" livre tous ses secrets

Liens externes

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Bibliographie

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  • Ariane Sioufi (collectif), Pierre Volle (coordinateur) et Philippe Moati, Stratégie clients : point de vue d'experts sur le management de la relation client, Montreuil, Pearson Education France, coll. « Management en action », , 217 p., Focus 1 : L'orientation client, nature et mise en œuvre d'une démarche « servicielle » (ISBN 978-2-7440-7612-1 et 2-7440-7612-0, OCLC 828882332, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 2.2 (« MyMajorCompany, exemple de business model participatif »), p. 5, 16, 73, 78, 88, 92, 93