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Mwaneaba

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Mwaneaba à Teraina (île Washington).
Une maneapa (à gauche) à côté de l'aéroport international de Funafuti, aux Tuvalu.

La maneaba (nouvelle graphie mwaneaba[1] en gilbertin, maneapa en tuvaluan) est un type de bâtiment et un concept original des îles Gilbert devenues Kiribati, de la culture Tungaru[2]. Ces constructions se sont diffusées également aux Tuvalu voisines, où elles portent le nom de « maneapa » et figurent sur les armoiries des Tuvalu. Il s'agit d'une construction sacrée, en général rectangulaire, ouverte sur les côtés et protégée par un toit qui descend jusqu'à 1,20 m du sol. On ne peut y pénétrer qu'en se baissant. C'est la maison commune de la communauté. Il en existe plusieurs par ville ou village (en général autant que de communautés religieuses différentes) et les règles qui y sont en vigueur sont contraignantes avec un positionnement précis des personnes en son intérieur et des règles de comportement. Il s'agit d'un lieu de réunion, de danse, de fête, et parfois de repos et d'asile. Ceux qui n'ont pas de foyer peuvent y vivre. Le premier à décrire la mwaneaba dans une langue occidentale (qu'il écrit « maniap », selon la prononciation approximative de l'anglais) est Robert Louis Stevenson en 1888[3].

Le Parlement des Kiribati porte le nom de Maneaba ni Maungatabu.

Notes et références

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  1. Mot gilbertin composé de « mwane » (homme, mâle) et de « aba » (lieu), lieu où se rassemblent les hommes (masculins). De nos jours, le lieu n'est pas interdit aux femmes et aux enfants.
  2. Article de Jean-Paul Latouche, in Journal de la Société des Océanistes, 1994
  3. Dans les mers du Sud (In the South Seas, 1891), une collection d'articles de Stevenson et d'essais sur ses voyages dans le Pacifique.