Murinais
Murinais | |||||
Le château de Murinais au début du XXe siècle. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté | ||||
Maire Mandat |
Patrice Iserable 2020-2026 |
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Code postal | 38160 | ||||
Code commune | 38272 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Murinois | ||||
Population municipale |
406 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 12′ 50″ nord, 5° 18′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 345 m Max. 667 m |
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Superficie | 8,22 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Marcellin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Sud Grésivaudan | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.murinais.fr | ||||
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Murinais est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Historiquement rattachée à la province du Dauphiné, la commune fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.
Ses habitants sont appelés les Murinois[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Le village se positionne à égale distance entre Grenoble et Valence (à environ 50 km). Murinais est rattaché du canton du Sud Grésivaudan et par voie de conséquence, adhérent à la collectivité de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Roybon | ||||
Chevrières | N | Varacieux | ||
O Murinais E | ||||
S | ||||
Saint-Vérand |
Géologie
[modifier | modifier le code]Le plateau de Chambaran sur lequel est installée la quasi-totalité du territoire de Murinais se compose de « cailloutis polygéniques » sans stratification visible, emballés dans un ensemble argilo-limoneux. Jusqu'à une dizaine de mètres de profondeur, ce cailloutis est essentiellement composé de roches siliceuses dont des quartzites mais très fortement altérées. Selon la notice d'une carte géologique au 1/50 000 : « cette formation, attribuée par certains auteurs à une nappe alluviale villafranchienne, peut aussi bien représenter, en totalité ou en partie, le niveau supérieur, altéré, des conglomérats miocène »[2].
Le plateau de Chambaran est classé à l'inventaire national du patrimoine naturel[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 025 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 967,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transport
[modifier | modifier le code]La commune de Murinais est traversée par la RD 71 qui relie Saint-Vérand à Roybon.
L’autoroute la plus proche est l' A 49 :
- 9 Saint-Marcellin (Isère) : Saint-Marcellin, puis la RD 518 et la RD 71.
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Saint-Marcellin, desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Murinais est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Marcellin, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,4 %), prairies (36,8 %), forêts (11,8 %), terres arables (4,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Hameaux lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Murinais est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°4, située au sud-ouest de son territoire[15].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 406 habitants[Note 2], en évolution de 5,73 % par rapport à 2015 (Isère : 2,71 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipement culturel et sportif
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Chartreuse et Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de la Balme : ruines du château du XVIIIe siècle construit à la place d'une maison forte du XIIIe siècle[22].
- Couvent Notre-Dame de la Croix : fondé par Adèle de Murinais (1803-1857) en 1832, ayant hébergé un pensionnat de jeunes filles dans le seconde moitié du XIXe siècle[23]. Après un long déclin de la communauté, le couvent fut définitivement fermé en septembre 2011. Une partie des biens conventuels a été mis à disposition de la communauté des béatitudes en 1990, qui y établit le Monastère Saint Pierre et Saint Paul de Murinais. Ce dernier a fermé ses portes en 2008.
- Le Wellingtonia ou séquoia géant planté devant l'église de Murinais en 1858 est classé parmi les arbres remarquables de l'Isère par la FRAPNA. Sa circonférence est d'environ 10 mètres et sa hauteur de près de 30 mètres.
- La motte castrale du XIe siècle[24].
- Église paroissiale Saint-Jean-l'Évangéliste.
- Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Adélaïde de Murinais, née en 1802, fonde en 1832 la congrégation des sœurs de Notre-Dame-de-la-Croix.
- Antoine Victor Augustin d'Auberjon, comte de Murinais, maréchal de camp (1780), député de la Seine au Conseil des Anciens, arrêté le 18 fructidor comme comploteur et déporté en Guyane, mort à Sinnamary en 1797.
- Guy-Joseph-François-Thimoléon d'Aubergeon, chevalier de Murinais, neveu du précédent, officier d'infanterie au Régiment-Dauphin, lieutenant criminel à Saint-Marcellin, député de Romans, mort à Murinais en 1831.
- Jean-François Callens, écrivain, décédé en 2014 a été berger du monastère Saints Pierre et Paul de Murinais et y a résidé pendant plus de dix ans.
- Gilbert Gadoffre, historien de la littérature française et professeur, s'installe en au château avec l'équipe de jeunes intellectuels provenant de l'École des cadres d'Uriage.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Murinais possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 4 septembre 2020.
- Site infoterre, page "carte géologique harmonisée du département de l'Isère / Notice technique
- ZNIEFF 820030032 - Plateau de Chambaran, sur le site inpn.mnhn.fr
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Murinais et Chatte », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Murinais ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Marcellin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/isere,38/murinais,38272/elections/presidentielle-2017/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Château de la Balme sur le site Isère Patrimoine, consulté le 12 novembre 2014
- [1], consulté le 4 avril 2015
- « Patrimoine », sur murinais.fr (consulté le ).