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Munenaga

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Munenaga
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
宗良親王Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poète, écrivain, Tendai-zasuVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Nijō Ishi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Saikei (d)
Takanaga
Jōson (d)
Tokiyoshi (d)
Morinaga
Yoshiko (d)
Mumon Gensen (d)
Hōnin (d)
Tsunenaga
Narinaga
Go-Murakami
Kaneyoshi
Mitsuyoshi (d)
Seijo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
井伊重子 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Okiyoshishinnō (d)
Prince Yoshiyoshi (d)
桜姫 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Œuvres principales
李花集 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Munenaga-shinnō (宗良 親王, Munenaga Shinnō?, 1311 - ), aussi connu par le nom Muneyoshi-shinnō est un prince impérial japonais Shinnōke (huitième fils de l'empereur Go-Daigo), moine bouddhiste et poète de l'école poétique Nijō de l'époque Nanboku-chō, surtout connu pour la compilation qu'il réalise du Shin'yō wakashū[1].

Prince Munenaga mène une vie agitée qui sert probablement d'aiguillon à sa sensibilité poétique. En 1326 il prend la tonsure comme prêtre Tendai au mont Hiei et progresse rapidement dans l'étude de la pensée bouddhiste.

En 1330, il devient le grand prêtre de l'école Tendai mais est peu après banni à Shikoku dans la province de Sanukipour avoir pris part à la guerre de Genkō où il a combattu pour la cause de la restauration impériale que soutient son père. Après trois années d'exil, il entre dans Kyoto avec ses troupes. Par la suite, quand l'armée impériale est défaite par Ashikaga Takauji en 1336, Munenaga se réfugie au mont Hiei avec son père, l'empereur Godaigo.

En 1338, quand un de ses proches suggère au prince Munenaga d'abandonner la résistance et de retourner à Kyoto, le prince répond avec ce poème :


Rōmaji Français
furusato wa
koishiku to te mo
mi Yoshino no
hana no sakari wo
ikaga misuten
Oui, c'est vrai,
J'aspire à mon foyer d'antan,
Mais comment puis-je abandonner
Yoshino le saint, maintenant que
Les cerisiers sont en pleine floraison[2]


Ainsi, dans une élégante forme poétique, le prince Munenaga répond qu'il n'abandonnera pas son père et restera dans les montagnes de la province de Yoshino afin de continuer le combat malgré toutes les difficultés.

Jusqu'à la fin de sa vie, le prince Munenaga reste à la tête de la résistance contre le bakufu Muromachi et la Cour du Nord. Le sanctuaire Iinoya-gū situé à Hamamatsu dans la préfecture de Shizuoka est consacré à sa mémoire.

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Earl Roy Miner, Hiroko Odagiri, and Robert E. Morrell (1985: 202). The Princeton companion to classical Japanese literature. Princeton, N.J. : Princeton University Press. (ISBN 9780691065991)
  2. Keene, Donald (1993: 726). Seeds in the heart : Japanese literature from earliest times to the late sixteenth century. New York : Henry Holt & Co. (ISBN 9780805019995)