Moret-sur-Loing
Moret-sur-Loing | |||||
La porte de Paris (ou de Samois) à Moret-sur-Loing. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Commune | Moret-Loing-et-Orvanne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Moret Seine et Loing | ||||
Statut | Ancienne commune Commune déléguée |
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Maire délégué Mandat |
Marianne Saval-Bonet (DVG) 2020-2026 |
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Code postal | 77250 | ||||
Code commune | 77316 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Morétains, Morétaines | ||||
Population | 4 305 hab. (2012) | ||||
Densité | 871 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 22′ 28″ nord, 2° 48′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 45 m Max. 98 m |
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Superficie | 4,94 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Montereau-Fault-Yonne | ||||
Historique | |||||
Commune(s) d'intégration | Orvanne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | moretloingetorvanne.fr | ||||
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Moret-sur-Loing est une ancienne commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Elle s'est regroupée le avec Écuelles, pour former la commune nouvelle d'Orvanne, puis par une série de nouvelles fusions en 2016 et 2017 (avec Épisy, Montarlot puis Veneux-les-Sablons) la commune actuelle de Moret-Loing-et-Orvanne.
Ses habitants sont appelés les Morétain(ne)s.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Moret-sur-Loing est dans la partie sud du département de Seine-et-Marne, en lisière de la forêt de Fontainebleau à 12 km au sud-est de Fontainebleau, en rive gauche (côté ouest) du Loing et à 1,5 km au sud de son confluent avec la Seine.
À vol d'oiseau, le département de l'Yonne est à 17 km à l'est (commune de Villeneuve-la-Guyard), le Loiret à 25 km au sud (Dordives) et l'Essonne à 20 km à l'ouest (Milly-la-Forêt)[1]. Paris est à 80 km au nord-ouest par la A6, entrée-sortie no 13 à Cély (au nord-ouest) ; vers le sud, l'accès le plus proche pour la A6 est l'entrée-sortie la no 15 à Nemours (18 km, au sud-ouest). L'A5, qui passe au nord-est, est accessible par l'entrée-sortie no 17 à Forges (16 km)[2].
Communes limitrophes
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Depuis le , Moret-sur-Loing constitue une commune déléguée de Moret-Loing-et-Orvanne.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code](Voir Géologie et relief de Moret-Loing-et-Orvanne)
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le système hydrographique du territoire de l'ancienne commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
- la rivière le Loing, longue de 142,73 km[3], affluent en rive gauche de la Seine ;
- le canal du Loing, long de 45,90 km[6], qui relie (avec le canal d'Orléans et le canal de Briare) la Loire et la Seine.
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Vanne.
La longueur linéaire globale des cours d'eau est de 7,49 km[7].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]- La ville est desservie par la gare de Moret - Veneux-les-Sablons.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Occupation des sols
[modifier | modifier le code]En 2018[8], le territoire de la commune se répartit[Note 1] en 40,5 % de forêts, 26,2 % de zones urbanisées, 12,6 % de prairies, 9 % d'eaux continentales[Note 2], 6 % de terres arables et 5,7 % d'espaces verts artificialisés non agricoles[7].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Du celtique mora, de l'ancien français morée (–marécage, marais)[9].
Histoire
[modifier | modifier le code]Moret est une petite cité médiévale de 4 500 habitants environ dont les origines semblent remonter à l'époque gallo-romaine. Elle prend de l'importance (stratégique notamment) en 1081 en entrant dans le domaine royal. D'intéressants vestiges (portes et donjon du XIIe siècle entre autres) font de cette antique cité une halte sinon indispensable, du moins fort appréciée.
La commune s'est transformée le en commune déléguée de la commune nouvelle d'Orvanne[10],[11] puis, le , de Moret-Loing-et-Orvanne[12], qui regroupe les anciennes communes de Moret-sur-Loing, Écuelles, Épisy et Montarlot.
La ville est frappée par des inondations d'une intensité rare les et ; le niveau des eaux dépasse les crues historiques de 1770 et de 1910[13],[14].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune était historiquement le chef-lieu du canton de Moret-sur-Loing. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Moret-sur-Loing fait désormais partie du canton de Montereau-Fault-Yonne.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Moret-sur-Loing est l'un des fondateurs du « District de la Région de Moret-sur-Loing », transformé en 2002 en communauté de communes Moret Seine et Loing.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Au premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DVD menée par le maire sortant Patrick Septiers obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 220 voix (59,68 %, 22 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement la liste DVD menée par Arnaud Labouze (824 voix, 40,31 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 33,59 % des électeurs se sont abstenus[15].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Liste des maires délégués
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Ville | Pays | Période | ||
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Kilkenny[20],[21],[22],[23] | Irlande | depuis | ||
Külsheim[20] | Allemagne | depuis |
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25],[Note 4].
En 2012, la commune comptait 4 305 habitants, en évolution de −3,73 % par rapport à 2007 (Seine-et-Marne : 4,91 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Sports
[modifier | modifier le code]- Piscine
- Randonnée de canoë-kayak sur le Loing[28]
- L'aérodrome de Moret-Épisy
- La véloroute EuroVelo 3 passe à Moret-sur-Loing.
- École multisports
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]- Le musée du Vélo[29]
- Le musée du Sucre d'Orge[30]
- Le musée municipal[30]
- Le prieuré de Pont-Loup[31]
- Le Point Sisley
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- La Fête de la Nature (mai)
- Rencontres internationales de la Harpe en Île-de-France (juin)
- Les soirées musicales (samedi soir de mi-juillet à mi-août)
- Le Festival Paradisio
- La Fête des Lumières (décembre)
Économie
[modifier | modifier le code]Depuis le , Moret-sur-Loing reste déléguée au sein de la commune nouvelle Moret Loing et Orvanne (77316)[Note 5].
Les bénédictines de Moret ont inventé en 1638 la recette du sucre d'orge. Une confrérie et un musée à Moret font la promotion de cette confiserie mondialement connue, dont environ 6 tonnes sont annuellement produites dans cette ville. La collection du musée a été rachetée par la municipalité en 2013 pour 12 000 €.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]-
Le Loing, le pont, la porte de Bourgogne et l'église, vus de l'aval.
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Les fortifications côté Loing.
-
La maison Raccolet.
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La porte de Bourgogne.
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Reflets sur le Loing.
Monuments médiévaux
[modifier | modifier le code]Moret a conservé une grande partie de ses fortifications datant des XIIe et XVe siècles. À cette époque, la ville était articulée autour des éléments suivants[32],[33] :
- une enceinte fortifiée en demi-lune, face au Loing, dont il reste de nombreux éléments (15 à 20 m de haut, plus de 2 m d'épaisseur) ;
- trois portes[34] :
- la porte de Bourgogne, qui verrouille l'accès par le Loing face à la Bourgogne ;
- la porte de Samois ou de Paris (XVe siècle), en direction de Fontainebleau ;
- la porte de Grez/Orléans, vers la forteresse de Grez (contrairement aux deux autres, il n'en reste plus aucune trace aujourd'hui).
- l'église Notre-Dame, de style gothique (XIIe – XVe siècle)[35] ;
- Orgue buffet Renaissance, partie instrumentale du XVIIe siècle, deux claviers plus pédalier, seize jeux, classé monument historique, restauration/reconstitution par l'atelier Giroud et inauguré en 2002. Sur l'écusson du tuyau central, est écrit : « Cette orgue a été faite par moy François Ducastel, facteur d'orgue, natif d'Abbeville, du temps de Messire François Chevrier, prêtre de cette église Notre Dame de Moret, et Mess. Voyer, Bourry et Bouquet, marguillers de la dite église en l'année 1664 et l'organiste Bourgoin maître des escoles de cette ville »
- le donjon du château de Moret, XIIe siècle (partiellement détruit à la Révolution et transformé au cours du XIXe siècle)[36] ;
- l'ancien prieuré de Pont-Loup (nom qui veut dire « pont sur le Loing ») dont il ne reste plus que sa chapelle. L'édifice sert maintenant de salle d'exposition ;
c'est la plus ancienne construction encore existante de Moret[37]. - le pont sur le Loing datant du XIIe siècle (mais le folklore local veut que Jules César en ait construit le premier avatar) et élargi au XIXe siècle[38] ;
- l'ancienne forteresse sur la rive droite du Loing (vestiges), qui gardait l'autre extrémité du pont.
Le plan de la ville actuelle est encore fortement marqué par cette époque et son sous-sol est percé de nombreuses caves médiévales (notamment Rue Grande 35 et Logis Saint-Jacques).
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L'église Notre-Dame vue du Loing.
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Le donjon du château.
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Porte de Bourgogne et moulin Graciot sur le Loing.
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Le Castelet.
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Anciennes fortifications.
Autres monuments
[modifier | modifier le code]- Façade dite « François Ier »[39], ancien Hôtel Chabouillé.
- La borne royale de route en grès au 1, Grande rue contre l'ancienne porte de la ville[40]. Le no 37 est gravé au dos[41].
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La borne royale.
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Poterne.
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Moulin à tan sur le Loing.
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Moulin Provencher.
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Pont-aqueduc de la Vanne.
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Ancien hospice, rue du Grez.
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Maisons néogothiques, rue du Grez.
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Le vendangeur.
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Sœur et orphelin.
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22 rue Grande.
Moret sur Loing dans la peinture
[modifier | modifier le code]Alfred Sisley (1839-1899)
[modifier | modifier le code]En 1880, des difficultés financières obligent le peintre impressionniste Alfred Sisley à quitter Sèvres, pour la Seine-et-Marne[42]. Il se fixe non loin de Moret-sur-Loing à Veneux-Nadon, un village isolé à soixante-quinze kilomètres au sud-est de Paris[43].
De 1882 à 1885, Sisley explore les bords du Loing. Entre Moret, ville médiévale de campagne, et Saint-Mammès, réputée pour ses constructions de bateaux et ses activités traditionnelles, il multiplie les points de vue. En 1885, le groupe de maisons situé près des écluses mobilise son attention et lui fournit le motif d'un ensemble de compositions assimilable à une série. Il procède à un relevé systématique des lieux, qu'il consigne dans ses carnets de dessins et annote de détails techniques[44].
Après avoir séjourné à By et Veneux-Nadon, il s'installe définitivement à Moret en février 1889, d'abord rue de l'Église puis, probablement à partir de 1892, au 19, rue Montmartre[45]. Il est enterré dans le cimetière de Moret.
-
Inondation à Moret, 1879
Brooklyn Museum -
Pont de Moret-sur-Loing, 1887
Musée André Malraux, Le Havre -
Un après-midi à Moret, fin octobre, 1888
Madrid, Musée Thyssen-Bornemisza -
Le Méandre du Loing, 1893
Barcelone, Museu Nacional d'Art de Catalunya -
Alfred Sisley - Moret-sur-Loing (1891)
Autres peintres
[modifier | modifier le code]De nombreux autres peintres ont représenté Moret-sur-Loing ; la liste ci-après reste très incomplète :
- Pierre de Salis-Soglio : Moret-sur-Loing, vue sur l’église Notre Dame de la Nativité (1860)
- John Peter Russell : Madame Sisley sur les rives du Loing à Moret (1887)
- Adrien Lavieille : Vue de Moret-sur-Loing
- David Howard Hitchcock : Moret sur Loing (1893)
- William Lamb Picknell : Jour gris, Moret (vers 1895) ; Matin sur le Loing à Moret (vers 1895)
- Gustave Loiseau : Le pont de Moret-sur-Loing (1927)
- Antoine Guillemet : Vue sur Moret
- Karl Cartier : Route de Saint-Mammès
- Ferdinand-Jean Luigini : Les vieux moulins (1919)
- Antony Damien : Moulin de Moret
- Zanaroff : Eglise de Moret (1958)
- Paule Soulé (1896-1970) : Pont de Moret-sur-Loing
-
Antony Damien,
Moulin Moret sur Loing. -
D.H. Hitchcock,
Moret sur Loing (1893). -
Paule Soulé Moret-sur-Loing. -
John Peter Russell, Madame Sisley sur les rives du Loing à Moret (1887). -
Adrien Lavieille
Vue de Moret-sur-Loing. -
W.L. Picknell
Jour gris, Moret (vers 1895). -
Gust. Loiseau
Le pont de Moret-sur-Loing (1927).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jacqueline de Bueil (1588-1651), comtesse de Moret, fondatrice en 1638 du Prieuré perpétuel de Notre-Dame-des-Anges, le couvent des bénédictines dont le sucre d'orge fit la réputation de Moret. Elle est inhumée dans la chapelle Notre-Dame de Pitié dans l'église de Moret.
- D'Artagnan (~1611-1673), chargé de la garde de Fouquet en 1664.
- Élisabeth Pidoux (~1613-), première prieure du Prieuré perpétuel de Notre-Dame-des-Anges, considérée comme la créatrice du sucre d'orge de Moret.
- Nicolas Fouquet (1615-1680), enfermé au donjon de Moret à l'été 1664.
- La négresse de Moret, aussi appelée mauresse de Moret (v. 1660 ou 1665-1732 ou 1745), peut-être née de Louis XIV et d'une servante noire.
- Claude Bernard des Sablons (1757-1831), homme politique, député de Seine-et-Marne à la Convention.
- Louis Jacques Desmarais (1797-1877), issu d'une famille de coiffeurs-médecins de Moret, il participa à la bataille de Montereau du . Il s'embarqua en 1822 pour le Brésil où il devint coiffeur de la cour, puis négociant et armateur, et obtint la confiance de don Pedro, empereur du Brésil. Rentré dans sa ville natale, il devint maire de Moret (1852-1862). C'est lui qui rétablit en 1853 la fabrication du sucre d'orge de Moret et la confia aux Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul.
- André Delaistre (1865-1931), peintre de la marine, qui a exposé jusqu'en 1923, a peint la ville à plusieurs reprises, notamment le Loing avec ses bateaux-lavoirs.
- Eugène Lavieille (1820-1889), peintre de l'école de Barbizon, a peint à Moret-sur-Loing, et dans les environs : Les Sablons (où il a vécu dans les années 1870-1880), La Celle-sous-Moret (La nuit à La Celle-sous-Moret, tableau de 1878, est désormais au musée de Melun), Saint-Mammès. Son fils, Adrien Lavieille (1848-1920), peintre paysagiste comme lui, a réalisé une vue de Moret-sur-Loing.
- Henri Lioret (1848-1938), pionnier de l'enregistrement phonographique est né à Moret.
- Georges Lesage (1856-1937), orfèvre et ciseleur d'art à Paris, membre fondateur des Amis de Moret, gérant des sucres d'orges des religieuses de Moret après la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, créateur en 1887 de la boîte des sucres d'orge ornée d'une vue de Moret avec son église, sa tour, ses vieilles portes, le tout surmonté des armes de la ville avec la couronne comtale. Provinois, il est décédé à Moret. Il est le père de Joseph et Xavier Lesage.
- Michel Clemenceau (1873-1964), homme d'affaires et homme politique français, propriétaire depuis la fin des années 1920 de la « Grange-Batelière », où il finit ses jours.
- Antony Damien (1858-1943) peintre impressionniste il vécut environ 2 ans à Moret.
- Maurice Martin (1894-1978), peintre paysagiste néo-impressionniste y vécut et y travailla de 1930 à 1978. Il est enterré au cimetière de Moret.
- René Pottier (1879-1907), vainqueur du Tour de France 1906 y est né.
- Arthur Vernes (1879-1976), médecin, inventeur d'une méthode de mise en évidence de la syphilis, fondateur de l'institut qui porte son nom à Paris, maire de Moret de 1929 à 1935.
- Henri Sauvard (1880-1973), artiste peintre, y vécut.
- Joseph Lesage (1884-1918), artiste-peintre, dessinateur et graveur français, fondateur et illustrateur du « journal de tranchée » Le Mouchoir, né à Moret.
- Xavier Lesage (1885-1968), cavalier de dressage français, champion olympique en individuel et par équipe aux Jeux de Los Angeles 1932, y est né.
- Marcel Garnier (1890-1971), écrivain, poète, auteur de pièces de théâtre, propriétaire d'une entreprise de plomberie couverture dans la commune.
- Paul Bonneau (1918-1995), chef d'orchestre et compositeur français y est né.
- Pierre Brochard (1921-2001), dessinateur et scénariste français.
- André Comte-Sponville (né en 1952), philosophe français, a vécu longtemps à Moret-sur-Loing.
- Sarah Hallowell, amie des arts, vivant Place de Samois et enterrée au cimetière
- Harriet Hallowell (en), (1873–1943) peintre américaine
- Eliza Pratt Greatorex (1819-1897), artiste américaine vivait à Moret ("Les Remparts", Rue des Fossés) et est enterrée dans le cimetière de Moret
- Karl Cartier, (1855-1925), peintre français y est décédé et enterré.
- Marina Tsvetaïeva, (1892-1941) poétesse russe
- Prudent Pohl dit Zanaroff, (1885-1966) peintre y vécut et est enterré dans le cimetière de Moret
- George Grey Barnard, (1863-1938), sculpteur et collectionneur d'art médiéval avait son atelier à Moret-sur-Loing, 1903-1911
- Georges-Frédéric Rötig (1873-1961), peintre animalier y vécut et est enterré dans le cimetière de Moret
- Charles Dagnac-Rivière (1864-1945), peintre paysagiste mort à Moret[47]
- Joseph Buat (1851-1909), sculpteur, est mort noyé dans le Loing au Faubourg de Moret
- Edmée Brucy (1795-1826), artiste peintre, résidente de Moret-sur-Loing où elle est morte
- Gaston Ouvrard (1890-1981) mentionne Moret sur Loing dans sa chanson Qui...qu'a perdu son p'tit tom-pouce.
Cinéma
[modifier | modifier le code]Moret-sur-Loing a servi de décors à plusieurs films :
- 1943 : Mademoiselle Béatrice de Max de Vaucorbeil
- 1943 : Le Val d'enfer de Maurice Tourneur
- 1950 : La Passante de Henri Calef
- 1957 : Les Bons amis de René Lucot (court métrage)
- 1970 : La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil (The Lady in the Car with Glasses and a Gun) d'Anatole Litvak
- 1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau
- 1990 : Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau
- 2001 : Le Roman d'automne de Benjamin Weill
- 2007 : La France de Serge Bozon
- 2010 : La Blonde aux seins nus de Manuel Pradal
- 2012 : Nos Annees Francaises (en) (série télévisée)
- 2013 : La Marche de Nabil Ben Yadir
- 2015 : Belles Familles de Jean-Paul Rappeneau
- 2016 : HHhH de Cédric Jimenez
- 2017 : Bonne Pomme de Florence Quentin
- 2019 : J'accuse de Roman Polanski
- 2023 : Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan et Les Trois Mousquetaires : Milady de Martin Bourboulon
- 2023 : The Walking Dead: Daryl Dixon (série télévisée)
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | ||
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Détails | Les fleurs de lys bâtonnées viennent du blason de Antoine de Bourbon-Bueil. La tête de maure symbolise la Mauresse de Moret voilée. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias |
D'azur à deux chabots d'or enlacés par une cordelière d'argent. Ancien blason historique. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Statistiques de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Adjoint faisant fonction provisoirement de maire.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Voir le paragraphe introductif de l'INSEE concernant les fusions de communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Moret-sur-Loing, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
- « Moret-sur-Loing », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Loing (F4--0200) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Orvanne (F4398000) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'Eau 01 du Vieux Pont (F4397000) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le canal du Loing (F4--3692) »
- Site SIGES – Seine-Normandie (Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 6 juillet 2019
- Site Corine Land Cover Mises à jour.
- [Mulon 1997] Marianne Mulon, Noms de lieux d'Île-de-France, Paris, Éditions Bonneton, (ISBN 2862532207).
- Arrêté du 2 décembre 2014 portant création de la commune nouvelle d'Orvanne, sur Légifrance.
- « Commune nouvelle Orvanne : quelles modalités, quels avantages ? Les villes de Moret et d'Écuelles constitueront en janvier la première commune nouvelle d'Île-de-France, Orvanne. Quels en seront les avantages et les modalités ? Explications », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté en ).
- « arrêté préfectoral du 29 octobre 2015 portant création de la commune nouvelle de « Moret-Loing-et-Orvanne » », Recueil des actes administratifs de la préfecture de Seine-et-Marne, no 113, , p. 18-20 (lire en ligne [PDF], consulté en ).
- Sébastien Blondé, « Moret-sur-Loing se prépare à une crue plus importante qu'en 1910 », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté en ).
- « Inondations : en images l'avant/après à Moret-sur-Loing. Les images valent plus que les mots. France 2 vous proposent des images de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), pendant et après la crue », France 2, (lire en ligne, consulté en ).
- Résultats officiels pour la commune Moret-sur-Loing
- Marcel Garnier (1890-1971) dans : Mémoires Vivantes du canton de Quarré-les-Tombes , no 48 hiver 2013, pp. 5-8/12.
- « Patrick Septiers (UDI) brigue un 5e mandat à Moret », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
- Geoffrey Faucheux, « Faites connaissance avec la maire déléguée de Moret-sur-Loing. Au mois d'août, La Rep vous proposera chaque semaine le portrait d'un maires délégué de Moret-Loing-et-Orvanne. C'est la maire déléguée de Moret-sur-Loing qui ouvre le bal », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté en ).
- « Extrait du site de la préfecture de Seine-et-Marne - Livret des candidatures T2 – Moret-Loing-et-Orvanne », sur imgur.com (consulté en ).
- « Le jumelage » (consulté le )
- « Villes Jumelées avec Moret Loing Et Orvanne » (consulté le )
- « https://www.kilkennycoco.ie/eng/your_council/council_meetings/municipal-districts/municipal-district-of-kilkenny-city/2018/minutes-of-july-2018-kilkenny-municipal-district-meeting.pdf »
- « http://www.kilkennycity.ie/ »
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012 .
- « Location canoë à Moret sur Loing en Seine et Marne », sur apikopa.fr (consulté en ).
- « site officiel de l'office de tourisme de Moret Seine et Loing », sur msl-tourisme.fr, Service Communication – MSL, (consulté en ).
- « Les musées et espaces d'exposition », sur ville-moret-sur-loing.com (consulté en ).
- « Le Prieuré », sur ville-moret-sur-loing.com (consulté en ).
- Moret - Flâneries dans les siècles, D. Bretonnet
- « Moret », sur fontainebleau-pays.com.
- « Portes de Paris et de Bourgogne », notice no PA00087146, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Notre-Dame, Moret-sur-Loing », notice no PA00087138, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Moret (ancien) », notice no PA00087137, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Saint-Pierre de Pontloup », notice no PA00087136, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Pont de Moret », notice no PA00087145, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison dite de François Ier ou Hôtel de Chabouillé », notice no PA00087141, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Borne milliaire de Moret-sur-Loing, vue en caméra de rue », sur google.fr/maps (consulté en ).
- « Visite patrimoine », sur lesamisdemoret.fr (consulté en ).
- National gallery
- Catalogue Christie's 2012
- Musée André Malraux
- Musée Thyssen-Bornemisza
- Ségolène Le Men, Aline Magnien, La statuaire publique au XIXe siècle, 2004, p. 31 « Buste de Sisley par Eugène Thivier. inauguré à Moret-sur-Loing le 15 juillet 1911. »
- « Biographie Dagnac-Rivière », sur antiquite-lachaux.com
- http://www.ville-moret-sur-loing.com/la-ville/histoire/armoiries.html
- « Ecole XIXe française "Blason du comté de Moret sur Loing", Aquarelle », sur art-richelieu.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Moret-sur-Loing », p. 1003–1012
- [Pougeois 1875] Alexandre Pougeois, L'antique et royale cité de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), Paris, J. Pougeois, (réimpr. 2e éd : 1889, sur archive.org ;
3e éd : 1928, sur gallica), sur books.google.fr (lire en ligne).
- [Tondu 1974] Gérard Tondu, L'Ancien chasteau de Moret-en-Gastinois, Éditions du Centre, , 67 p..
- [1983] Daniel Bretonnet (ill. Pierre Brochard), Moret, flâneries dans les siècles, Etrepilly, Presses du Village, , 284 p..
- [1987] Daniel Bretonnet, Le Ménestrel et l'énigmatique Notre-Dame-de-Moret, éd. Prim'Dias, , 253 p..
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- « Moret-sur-Loing sur le site de la mairie de Moret-Loing-et-Orvanne », sur ville-moret-sur-loing.com (consulté en ).
- « Moret-sur-Loing », sur ccmsl.fr, site de la communauté de communes Moret Seine et Loing (consulté en ).
- « Site de l'office de tourisme Moret Seine & Loing », sur msl-tourisme.fr (consulté en ).