Morane-Saulnier MS.1500
Morane-Saulnier MS 1500 Epervier | |
Constructeur | Morane-Saulnier puis Socata |
---|---|
Type | Avion de lutte anti-guérilla |
Premier vol | |
Date de retrait | 1981 |
Nombre construit | 2 appareils expérimentaux puis d’entraînement |
Motorisation | |
Moteur | Turboméca Bastan III |
Puissance | 750 ch |
Dimensions | |
Envergure | 13,06 m |
Longueur | 10,58 m |
Hauteur | 3,33 m |
Surface alaire | 24,30 m2 |
Nombre de places | 2 |
Masses | |
Masse à vide | 1 750 kg |
Masse maximum | 2 750 kg |
Performances | |
Vitesse maximale (VNE) | 348 km/h |
Autonomie | 7 h |
modifier |
Le Morane-Saulnier MS.1500 Épervier est un avion de reconnaissance, d'attaque au sol et de lutte anti-guérilla français à deux places datant des années 1950. Conçu et construit par Morane-Saulnier pour répondre à une demande de l'Armée de l'air française, il n'est cependant pas entré en production.
Conception
[modifier | modifier le code]L'Épervier avait été conçu pour les missions d'appui-feu dans les missions de lutte anti-guérilla. Il effectua son premier vol le . L'équipage était installé dans un cockpit spacieux, le pilote étant en place arrière. L'Épervier avait un domaine de vol étendu : de 40 à 250 noeuds (de 74 à 463 km/h) et supportait de forts facteurs de charge (de 10G à -4G), avec des capacités de voltige aérienne, mais aussi d'emport d'armement[1].
Un prototype a été conservé au Musée de l'Air et de l'Espace mais a été détruit dans un incendie touchant les réserves du musée le [2].
Engagements
[modifier | modifier le code]Malgré ses bonnes performances, le North American T-28 « Fennec » de surplus, moins cher, lui fut préféré par l'Armée de l'air française pour les besoins de la guerre d'Algérie. Le prototype servit de banc d'essai volant chez Turbomeca jusqu'en 1981. Il a servi notamment pour les essais du turbopropulseur « Astazou », au sein de la Compagnie générale des turbomoteurs (CGTM), la filiale de Turbomeca spécialisée dans les essais en vol :
- étude du comportement moteur en vol sur le dos ou en facteur de charge négatif ;
- étude et performances hélice à basse vitesse (45 nœuds, 83 km/h) grâce à des becs de bord d'attaque automatiques et de grands volets (45 degrés) ;
- décollage à grande incidence et pente. Les 1 000 ch de l'Astazou entraînant l'hélice Ratier-Figeac avec une traction d'environ 1 tonne, l'avion décollait en 199 mètres de roulement, avec une pente de 45 degrés[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alain Crosnier, « 1959-1962 Le "Fennec" en action dans le djebel », Le Fana de l'Aviation, no 591, , p. 16-26.
- « Le jour où les aérophiles pleurèrent les avions brûlés à Dugny », sur avionslegendaires.net, (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Barteau, « J'ai piloté le MS 1500 "Épervier" », Le Fana de l'Aviation, no 99, .
- Alain Crosnier, « 1959-1962 Le "Fennec" en action dans le djebel », Le Fana de l'Aviation, no 591, , p. 16-26.
- OTGRD "Les fiches des avions de guerre du 20ème siècle" Le Morane-Saulnier MS 1 500 Épervier édition Atlas.